Espionnage des journalistes par le Maroc : Quand Amar Belhimer tirait la sonnette d’alarme dès 2019
Le scandale planétaire qui vient d’éclater concernant l’espionnage par les services marocains de millier de journalistes aussi bien en France qu’au royaume chérifien, avait été effleuré fort adroitement par le professeur Amar Belhimer, actuellement ministre de la Communication, dans une chronique intitulée « L’œil du Mossad, et parue en date du 26 novembre 2019 sur les colonnes de nos confrères du journal Le Soir d’Algérie.
Il y constate en effet que « les armes de l’ère numérique développées par Israël pour opprimer les Palestiniens sont rapidement réutilisées pour des applications beaucoup plus larges — contre les populations occidentales qui ont longtemps pris leurs libertés pour acquis » les Occidentaux doivent déchanter en effet quand on sait qu’un « big brother » lilliputien a acquis le pouvoir de suivre le moindre de leurs gestes ou de leurs paroles.
« Aussi petit soit-il, Israël est depuis longtemps un chef de file mondial dans un commerce d’armes extrêmement lucratif, vendant à des régimes autoritaires du monde entier ses systèmes d’armes testés sur le champ de bataille des Palestiniens.
Ce commerce de matériel militaire est de plus en plus éclipsé par un marché des logiciels des belligérants : des outils pour mener une cyber-guerre ».
Ici, c’est donc le Maroc qui se trouve directement placé sur le banc des accusés. L’accusation vaut même son poids de sens et de puissance. Le constat est tout aussi effrayant qu’affligeant.
« Le laboratoire israélien qui fonctionne à ciel ouvert a pour cobayes des « millions de Palestiniens soumis à son régime militaire irresponsable » qui en a fait un « banc d’essai pour mettre au point non seulement de nouveaux systèmes d’armes classiques, mais également de nouveaux outils de surveillance et de contrôle de masse », écrit encore Belhimer dans sa visionnaire contribution.
« Certaines des technologies les plus secrètes produites par les développeurs israéliens restent beaucoup plus proches de leur format militaire original. C’est le cas d’un logiciel offensant vendu à la fois aux pays qui souhaitent espionner leurs propres citoyens ou à des États rivaux, et à des sociétés privées qui espèrent gagner un avantage sur leurs concurrents ou mieux exploiter et manipuler commercialement leurs clients. Une fois intégrés aux plateformes de médias sociaux comptant des milliards d’utilisateurs, ces logiciels espions offrent aux agences de sécurité des États une portée potentielle presque mondiale. »
NSO et Pegasus y étaient évoqués dès cette époque. Le Maroc, qui a emprunté l’entrée de service pour s’infiltrer dans cette cyber-guerre qui bat son plein présentement, a opté pour un comportement de voyous et de hors-la-loi grâce à l’aide inespérée des informaticiens sionistes.
« WhatsApp accuse NSO de cyber-attaques : « Au cours d’une période de deux semaines se terminant début mai et examinée par WhatsApp, NSO aurait ciblé les téléphones mobiles de plus de 1 400 utilisateurs dans 20 pays. Le logiciel espion de la NSO, appelé Pegasus, a été utilisé contre des défenseurs des droits de l’Homme, des avocats, des chefs religieux, des journalistes et des travailleurs humanitaires. »
C’est ce qu’écrivait Belhimer dès 2019 en effet. Aujourd’hui, que le scandale vient d’éclater au grand jour, il y a fort à parier que ces cyber-voyous vont trouver le moyen de poursuivre leurs activités criminelles et délictueuses, si cela n’a pas déjà été fait….
https://www. lesoirdalgerie . com/a-fonds-perdus/loeil-du-mossad-34216
Kamel Zaidi
Le scandale planétaire qui vient d’éclater concernant l’espionnage par les services marocains de millier de journalistes aussi bien en France qu’au royaume chérifien, avait été effleuré fort adroitement par le professeur Amar Belhimer, actuellement ministre de la Communication, dans une chronique intitulée « L’œil du Mossad, et parue en date du 26 novembre 2019 sur les colonnes de nos confrères du journal Le Soir d’Algérie.
Il y constate en effet que « les armes de l’ère numérique développées par Israël pour opprimer les Palestiniens sont rapidement réutilisées pour des applications beaucoup plus larges — contre les populations occidentales qui ont longtemps pris leurs libertés pour acquis » les Occidentaux doivent déchanter en effet quand on sait qu’un « big brother » lilliputien a acquis le pouvoir de suivre le moindre de leurs gestes ou de leurs paroles.
« Aussi petit soit-il, Israël est depuis longtemps un chef de file mondial dans un commerce d’armes extrêmement lucratif, vendant à des régimes autoritaires du monde entier ses systèmes d’armes testés sur le champ de bataille des Palestiniens.
Ce commerce de matériel militaire est de plus en plus éclipsé par un marché des logiciels des belligérants : des outils pour mener une cyber-guerre ».
Ici, c’est donc le Maroc qui se trouve directement placé sur le banc des accusés. L’accusation vaut même son poids de sens et de puissance. Le constat est tout aussi effrayant qu’affligeant.
« Le laboratoire israélien qui fonctionne à ciel ouvert a pour cobayes des « millions de Palestiniens soumis à son régime militaire irresponsable » qui en a fait un « banc d’essai pour mettre au point non seulement de nouveaux systèmes d’armes classiques, mais également de nouveaux outils de surveillance et de contrôle de masse », écrit encore Belhimer dans sa visionnaire contribution.
« Certaines des technologies les plus secrètes produites par les développeurs israéliens restent beaucoup plus proches de leur format militaire original. C’est le cas d’un logiciel offensant vendu à la fois aux pays qui souhaitent espionner leurs propres citoyens ou à des États rivaux, et à des sociétés privées qui espèrent gagner un avantage sur leurs concurrents ou mieux exploiter et manipuler commercialement leurs clients. Une fois intégrés aux plateformes de médias sociaux comptant des milliards d’utilisateurs, ces logiciels espions offrent aux agences de sécurité des États une portée potentielle presque mondiale. »
NSO et Pegasus y étaient évoqués dès cette époque. Le Maroc, qui a emprunté l’entrée de service pour s’infiltrer dans cette cyber-guerre qui bat son plein présentement, a opté pour un comportement de voyous et de hors-la-loi grâce à l’aide inespérée des informaticiens sionistes.
« WhatsApp accuse NSO de cyber-attaques : « Au cours d’une période de deux semaines se terminant début mai et examinée par WhatsApp, NSO aurait ciblé les téléphones mobiles de plus de 1 400 utilisateurs dans 20 pays. Le logiciel espion de la NSO, appelé Pegasus, a été utilisé contre des défenseurs des droits de l’Homme, des avocats, des chefs religieux, des journalistes et des travailleurs humanitaires. »
C’est ce qu’écrivait Belhimer dès 2019 en effet. Aujourd’hui, que le scandale vient d’éclater au grand jour, il y a fort à parier que ces cyber-voyous vont trouver le moyen de poursuivre leurs activités criminelles et délictueuses, si cela n’a pas déjà été fait….
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Kamel Zaidi
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