Des policiers en civil se sont présentés, dans la soirée du lundi 13 septembre, au domicile de la militante kabyle Mira Moknache, sis à El Kseur, probablement pour l’interpeller. La militante n’était pas chez elle au moment de cette visite policière.
Dans un message posté sur sa page Facebook, enseignante universitaire et militante kabyle, a annoncé que des policiers en civil se sont rendus chez elle à El Kseur, une région sise à la périphérie de la ville de Vgayet, et ce durant la nuit du 13 septembre. L’ancienne militante du MAK a indiqué qu’elle n’était pas chez elle au moment de cette visite surprise. Elle a donc informé l’opinion publique qu’elle n’était pas arrêtée et que les policiers en civil sont repartis après avoir resté un moment devant sa maison.
Militante pacifique, Mira Moknache a toujours été présente dans les actions de solidarité en faveur des opprimés. Cette descente policière, de surcroît durant la nuit, est injustifiée d’autant plus que Mira Moknache a répondu à toutes les convocations qu’elle a reçues de la part de la justice, de la gendarmerie ou de la police. Justement, les tribunaux de Vgayet et d’Aqvu l’ont déjà placée sous contrôle judiciaire et n’avaient pas jugé nécessaire d’ordonner sa mise sous mandat de dépôt. « Aucune cohérence entre les mesures judiciaires prises et les agissements de la police », a dénoncé un défenseur des droits de l’homme.
Arezki Massi
Dans un message posté sur sa page Facebook, enseignante universitaire et militante kabyle, a annoncé que des policiers en civil se sont rendus chez elle à El Kseur, une région sise à la périphérie de la ville de Vgayet, et ce durant la nuit du 13 septembre. L’ancienne militante du MAK a indiqué qu’elle n’était pas chez elle au moment de cette visite surprise. Elle a donc informé l’opinion publique qu’elle n’était pas arrêtée et que les policiers en civil sont repartis après avoir resté un moment devant sa maison.
Militante pacifique, Mira Moknache a toujours été présente dans les actions de solidarité en faveur des opprimés. Cette descente policière, de surcroît durant la nuit, est injustifiée d’autant plus que Mira Moknache a répondu à toutes les convocations qu’elle a reçues de la part de la justice, de la gendarmerie ou de la police. Justement, les tribunaux de Vgayet et d’Aqvu l’ont déjà placée sous contrôle judiciaire et n’avaient pas jugé nécessaire d’ordonner sa mise sous mandat de dépôt. « Aucune cohérence entre les mesures judiciaires prises et les agissements de la police », a dénoncé un défenseur des droits de l’homme.
Arezki Massi
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