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nassim
Ce n'est pas une question de performances NASSIM. Les deux categories ont des finalités et des usages totalement différents.
L'idée de propulsion atomiques pour les submersibles est venue avec le développement des missiles balistiques comme vecteurs nucléaires : pour dissuader l'ennemi d'oser une attaque nucléaire surprise sur le territoire des USA ou de l'URSS (1ere frappe), il fallait faire en sorte que reste disponible une capacité de riposte (2e frappe) même si l'ensemble du territoire venait à être mis KO par l'attaque surprise. Pour garantir cette capacité, la seule solution était de pouvoir disperser des missiles balistiques sur plusieurs points du globe et que leurs points de lancements soient mobiles et inconnus de l'ennemi afin de ne jamais pouvoir être détruits par une 1ere frappe puisqu'il on ne pouvait connaître leur positionnement d'avance. Les navires de surface ne pouvant pas faire l'affaire (puisque visibles et traçables), il fallait que ça soit des sous-marins. Mais comme cet usage nouveau impliquait que l'engin se déplace en secret et en silence à des milliers de km loin des du pays et qu'il reste caché en immersion durant de très longues périodes pour jouer son rôle de dissuasion, l'autonomie relativement limitée des sous-marins classiques (6 à 8 semaines au plus) ainsi que leur taille ne permettaient pas de réaliser cet objectif. C'est ainsi et pour cela que furent développés les SNLE (Sous-marin Nucléaire Lanceur d'Engins), leur taille et l'impératif d'autonomie qui présida à leur création ayant imposé la propulsion atomique comme solution. Il va de soit que seules les grandes puissances nucléaires ont besoin de ce type de sous-marins puisque eux seuls ont moyen et besoin de lancer des missiles balistiques d'un continent à un autre.
Ensuite, pour parer à la nouvelle donne induite par ces SNLE, il fallait inventer des moyens pour les contrer, la salutation la plus viable étant de leur faire la chasse avec les sous-marins d'attaque ordinaires. Mais là, l'autonomie quasi infinie des SNLE devint un problème puisque les sous-marins à propulsion classiques ne pouvaient pas les poursuivre au-delà d'une certaine distance, ni les pister sur de très longues périodes. C'est ainsi qu'on se retrouva obligés de développer des SNA (Sous-marin Nucléaire d'Attaque) qui diffèrent uniquement des sous-marins d'attaque traditionnels par leur mode de propulsion atomique au lieu des moteurs diesel.
Donc, en dehors de ce contexte bien particulier des SNLE/SNA, les besoins de défence ordinaires de n'importe quel armée peuvent être satisfaits par les sous-marins d'attaque à propulsion classique et il n'est nullement nécessaire d'entretenir des SNA pour défendre l'espace maritime immédiat d'un pays, les sous-marins diesel pouvant faire exactement le même job à armes égal à ce niveau de distance.
Les sous-marins nucléaires ont de meilleures performances globales que les sous-marins conventionnels mais ils coûtent beaucoup trop chers.
L'idée de propulsion atomiques pour les submersibles est venue avec le développement des missiles balistiques comme vecteurs nucléaires : pour dissuader l'ennemi d'oser une attaque nucléaire surprise sur le territoire des USA ou de l'URSS (1ere frappe), il fallait faire en sorte que reste disponible une capacité de riposte (2e frappe) même si l'ensemble du territoire venait à être mis KO par l'attaque surprise. Pour garantir cette capacité, la seule solution était de pouvoir disperser des missiles balistiques sur plusieurs points du globe et que leurs points de lancements soient mobiles et inconnus de l'ennemi afin de ne jamais pouvoir être détruits par une 1ere frappe puisqu'il on ne pouvait connaître leur positionnement d'avance. Les navires de surface ne pouvant pas faire l'affaire (puisque visibles et traçables), il fallait que ça soit des sous-marins. Mais comme cet usage nouveau impliquait que l'engin se déplace en secret et en silence à des milliers de km loin des du pays et qu'il reste caché en immersion durant de très longues périodes pour jouer son rôle de dissuasion, l'autonomie relativement limitée des sous-marins classiques (6 à 8 semaines au plus) ainsi que leur taille ne permettaient pas de réaliser cet objectif. C'est ainsi et pour cela que furent développés les SNLE (Sous-marin Nucléaire Lanceur d'Engins), leur taille et l'impératif d'autonomie qui présida à leur création ayant imposé la propulsion atomique comme solution. Il va de soit que seules les grandes puissances nucléaires ont besoin de ce type de sous-marins puisque eux seuls ont moyen et besoin de lancer des missiles balistiques d'un continent à un autre.
Ensuite, pour parer à la nouvelle donne induite par ces SNLE, il fallait inventer des moyens pour les contrer, la salutation la plus viable étant de leur faire la chasse avec les sous-marins d'attaque ordinaires. Mais là, l'autonomie quasi infinie des SNLE devint un problème puisque les sous-marins à propulsion classiques ne pouvaient pas les poursuivre au-delà d'une certaine distance, ni les pister sur de très longues périodes. C'est ainsi qu'on se retrouva obligés de développer des SNA (Sous-marin Nucléaire d'Attaque) qui diffèrent uniquement des sous-marins d'attaque traditionnels par leur mode de propulsion atomique au lieu des moteurs diesel.
Donc, en dehors de ce contexte bien particulier des SNLE/SNA, les besoins de défence ordinaires de n'importe quel armée peuvent être satisfaits par les sous-marins d'attaque à propulsion classique et il n'est nullement nécessaire d'entretenir des SNA pour défendre l'espace maritime immédiat d'un pays, les sous-marins diesel pouvant faire exactement le même job à armes égal à ce niveau de distance.
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