Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Des partis dénoncent des conditions «surréalistes» PARRAINAGES D'ELECTEURS ET DE CANDIDATURES

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Des partis dénoncent des conditions «surréalistes» PARRAINAGES D'ELECTEURS ET DE CANDIDATURES













    Des partis dénoncent des conditions «surréalistes»
    PARRAINAGES D'ELECTEURS ET DE CANDIDATURES
    Mohamed KebciPublié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 09 - 2021


    Ils sont une quinzaine de partis dont notamment le Mouvement de la société pour la paix, à exiger l'assouplissement de certaines des dispositions contenues dans la loi portant régime électoral qu'ils jugent fortement contraignantes et à même d'influer négativement sur la participation aux élections locales anticipées du 27 novembre prochain.
    Le Mouvement de la société pour la paix, Fadjr el Djadid, le parti de la Voix du peuple, le parti de l'Avant-garde des libertés, le Mouvement el Binaa, le Front pour la justice et le développement, le Parti de la Justice et de la Liberté, le Mouvement Ennahda, le Front el Moustakbal, le Front de la bonne gouvernance, le Front de l'Algérie Nouvelle, le Front de la militance et le Front national algérien se sont réunis, avant-hier dimanche et longuement, avec des membres de l'Autorité nationale indépendante des élections. Avec à l'ordre du jour de ce conclave qui a duré près de cinq heures, l'exposition par ces partis d'un certain nombre de préoccupations liées aux difficultés de la mise en pratique de bien de dispositions de la loi portant régime électoral. Dont, en tout premier lieu, le nombre de signatures exigées pour les listes électorales en prévision des élections locales anticipées du 27 novembre prochain.
    Un nombre «trop élevé», estiment ces partis, demandant une prolongation du délai de dépôt des dossiers de candidature de dix jours, ainsi que l'adoption d'une plus grande souplesse dans le traitement du paragraphe 7 de l'article 200 de la loi organique électorale, relatif à l'interprétation du lien du candidat avec des cercles financiers corrompus.



    Alors que des partis comme le MSP n'ont pas manqué d'émettre des réserves sur l'alinéa 7 de l'article 200 relatif au «lien du candidat avec des cercles d'argent corrompus» qu'il qualifie «d'arbitraire non déclaré dans le but de neutraliser certains candidats sous divers prétextes», comme ce fut le cas lors des législatives anticipées du 12 juin écoulé quand le mouvement s'est vu recaler nombre de ses cadres. Un présent à la réunion d'avant-hier a affirmé que la réponse des cadres de l'Anie à ce sujet a été claire. «Pas une possibilité de toucher à cette disposition car concernant les enquêtes menées par les services de sécurité sur les relations des candidats avec des soupçons de corruption, dans le sillage de la moralisation de la vie publique», soutient notre source qui fait part des «soucis» des autres partis, liés principalement aux difficultés rencontrées dans la collecte des signatures, réclamant, dans la foulée, la réduction de leur nombre et l'allongement des délais de dépôt des dossiers de candidature.
    Dans ce cadre, le Front el Moustakbal souhaite «la baisse du nombre de signatures requises pour se présenter aux élections locales, estimé à 35 signatures pour chaque candidat de la municipalité qui a plus de 25 000 habitants». Pour le parti que dirige Abdelaziz Bélaid, «il serait idéal pour l'Anie de prendre le total des signatures au niveau national, de 60 000 ou 70 000 signatures».



    Le parti Fadjr el Djadid fait sienne cette requête, exigeant également le prolongement des délais de dépôt des candidatures de dix à quinze jours au vu du retard occasionné par les délégués de wilaya de l'Anie dans la remise des formulaires de souscription de signatures dans un certain nombre de wilayas.
    Autre préoccupation soulevée par le parti que préside Tahar Benbaïbèche, la question des alliances à propos de laquelle il a sollicité des «précisions». Des doléances que fait également siennes le MSP qui qualifie de «surréaliste» le nombre de signatures requises pour les partis politiques dans toutes les wilayas et les municipalités puisqu'il est à la hauteur de 800 000 signatures, alors que, fait-il remarquer, la collecte de 50 000 signatures pour les élections présidentielles et celle de 25 000 signatures comme cas exceptionnel pour les élections législatives passées étaient exigées.



    De son côté, le président du FMN, Abdallah Haddad, réclame tout simplement la dissolution des assemblées locales, accusant nombre d'élus locaux encore en poste, de favoriser leurs propres candidatures et celles de leurs amis pour se pérenniser au niveau de ces assemblées locales. Sans quoi, avertit Haddad, le changement tant souhaité au niveau local ne verra pas le jour le 27 novembre prochain, soulevant le manque d'engouement chez les jeunes à l'effet de candidater sur des listes partisanes, eux, qui, selon lui, espèrent voir «renouvelée» l'aide de 40 millions de centimes concédée aux candidats indépendants lors des législatives anticipées de juin écoulé.
    Pour le chef du FMN, tout semble être fait pour «laminer la classe politique et favoriser une prétendue société civile».
    M. K.



    Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.
Chargement...
X