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Le FFS dénonce une gestion « sécuritaire abusive » des prochaines élections locales

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  • Le FFS dénonce une gestion « sécuritaire abusive » des prochaines élections locales

    Le Front des Forces Socialistes (FFS) a exprimé ce mardi son mécontentement face au grand nombre des cas de rejet des candidatures de ses militants aux élections locales anticipées prévues pour le 27 novembre prochain dénonçant une gestion « sécuritaire abusive du processus électoral ».
    Le parti a affirmé dans un communiqué qu’il a enregistré avec « grand mécontentement » de nombreux cas de rejet des candidatures aux élections locales au sein de ses listes municipales et celles des wilayas.

    « Le FFS dénonce tous ces abus et la gestion sécuritaire abusive du processus électoral, qui reste un processus politique et ne peut être envisagé que sous cet angle« , a écrit le FFS dans son document affirmant que l’Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE) s’est appuyée « exclusivement sur les premiers rapports émanant des services de sécurité sans preuves matérielles définitives ni décisions de justice, ce qui est en contradiction avec ce qui est stipulé par l’article 184 de la loi organique électorale ».

    Le FFS a qualifié les motifs de refus avancés par l’ANIE de « vagues » et « sans n’ont aucune base légale ». Pour le parti, ces motifs « manquent de traitement objectif et semblent avoir ciblé de manière sélective et systématique les éléments les plus importants et les plus compétitifs dans chaque liste, sans compter que de nombreux cas de refus ont été émis après l’expiration des délais d’examen des dossiers prévus par l’article 183 de la loi organique électorale ».

    « Le pouvoir ne s’est pas contenté de promulguer et d’adopter des lois réglementant les élections, en particulier les articles mentionnés ci-dessus, de manière unilatérale et autoritaire, mais il est aujourd’hui en train de les violer avec une contradiction flagrante« , a déclaré le parti dans son communiqué.

    Le FFS dit avoir constaté que le motif de refus de candidature « le plus dangereux » est lié à « l’activité politique pacifique des candidats ou à leurs opinions d’opposition ». Le parti considère qu’il s’agit d' »un dérapage dangereux au point de remettre en cause leur patriotisme, ce qui est catégoriquement rejeté et constitue une nouvelle atteinte aux libertés, aux droits fondamentaux, à la lutte et à l’engagement patriotiques de nos militants« .

    « Le FFS considère que l’utilisation arbitraire de la loi électorale équivaut à une guerre déclarée aux partis et à la politique en général, ce qui annonce l’entrée du pays dans une nouvelle ère dont le titre général est « zéro politique »« , dénonce le parti ajoutant que « c’est au pouvoir d’assumer les conséquences de ces pratiques injustes et antidémocratiques, sur lesquelles nous ne resterons silencieux ».

    Le FFS a tenu à noter que « malgré la dégradation du context général, politiquement, économiquement et socialement au niveau national et régional » et aussi « malgré la loi électorale antipolitique, et malgré toutes les contraintes administratives et obstacles techniques », le parti a fait le choix de participer à ces élections locales « uniquement pour des raisons stratégiques, nationales et politiques dont la plus importante est de maintenir l’harmonie sociale et la cohésion nationale ainsi que de redonner espoir aux solutions politiques ».

    Le FFS est le deuxième parti à s’être exprimé à ce sujet. Pour rappel, Mouvement pour la Société et la Paix (MSP) a dénoncé dimanche dernier, soit le 17 octobre, les « véritables massacres » que subissent les listes de candidatures aux élections locales. Pour le MSP c’est « une page noire sur le front de la démocratie en Algérie ».

    Inter-lignes
    19 octobre 2021
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Le FFS dit avoir constaté que le motif de refus de candidature « le plus dangereux » est lié à « l’activité politique pacifique des candidats ou à leurs opinions d’opposition ». Le parti considère qu’il s’agit d' »un dérapage dangereux au point de remettre en cause leur patriotisme
    Celui qui s'oppose au pouvoir est écarté des listes électorales. Ils veulent avoir des partis de béni-oui-oui

    Les partis d'opposition qui avaient boycotté les élections locales comme le RCD avaient donc raison de ne pas participer à cette mascarade
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Le FFS ne fait que participé est dénoncé !! C’est son rôle depuis des décennies.

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      • #4
        C'est le branle-bas de combat au niveau des quartiers généraux des partis en lice pour les élections locales, prévues le 27 novembre prochain. La course au remplacement des candidats évincés est ouverte. Cette énième épreuve est un véritable parcours du combattant, d'autant plus que les rejets tous azimuts ont dissuadé les citoyens de se porter candidats.
        Par conséquent, des partis et des indépendants se plaignent des multiples rejets qui leurs sont notifiés par les délégations de wilayas de l' Anie.

        Dans ce contexte, le MSP parle de «massacre» qu'auraient subi des dizaines, voire des centaines de ses listes de candidatures, en vertu des articles 183,184 et 185 de la loi organique portant régime électoral.

        Le FLN a affirmé, hier, par la voix de son chargé de communication, Nadir Boulkroune que pratiquement toutes les listes présentées par le parti ont été «élaguées» de deux à trois candidats.
        Les motifs avancés par l'Anie vont du simple soupçon au litige avec l'administration fiscale, indique-t-on. Certains partis, comme le MSP, qualifient les décisions de l'Anie, qui s'appuient sur les rapports de services de sécurité, comme une forme de fraude en amont du double scrutin pour les locales.

        D'autres formations en lice, à l'image du FLN, dénoncent l'obstination exagérée de l'Anie à «assainir» les listes de candidatures peut aboutir à un résultat contraire, dont le désintérêt et la défection des électeurs.

        À titre de rappel, le délai légal pour l'examen des listes de candidatures et afin de compléter ou joindre les documents manquants au dossier de candidature, a pris fin dimanche. Suite à quoi, les partis et les représentants des candidats tentent de remplacer des candidats écartés de la course électorale. Il est à noter que des rejets à la pelle ont été notifiés par les délégations de wilayas de l'Autorité nationale indépendante des élections(Anie) aux représentants de listes de candidatures.

        Les candidats évincés ont déposé leurs recours devant le tribunal administratif. Le délai de recours s'étalera jusqu'à la fin du mois en cours, pour laisser place à la campagne électorale qui devrait débuter le 4 novembre prochain. Globalement, les motifs de l'exclusion, dont la plupart étaient fondés sur des rapports des services de sécurité, sont liés aux soupçons d'avoir eu des liens avec l'argent sale, les milieux de l'affairisme ou l'achat de voix, l'appartenance au FIS dissous, à l'inéligibilité et l'incompatibilité.

        L'exclusion à la faveur des dispositions de l'article 184 de la loi électorale, notamment dans son septième alinéa, a touché des présidents d' APC, des président d'APW, des élus locaux et des hommes d'affaires qui se sont présentés sous la bannière des FLN, RND, MSP, mouvement El Moustakbel et au titre des listes indépendantes.

        Les partis en lice pour les locales se sont également heurtés aux difficultés liées à la collecte de parrainages, dont le nombre exigé est jugé «exagéré», voire impossible dans certaines communes isolées. Ceux qui ont passé cette première étape se plaignent d'un autre obstacle lié à l'application des dispositions controversées du Code électoral. Pour rappel, les listes et les candidats exclus peuvent faire appel devant les tribunaux administratifs. S'ils n'obtiennent pas gain de cause, ils peuvent, dans un délai de trois jours, solliciter les tribunaux administratifs d'appel. lesquels statuent dans un délai de 4 jours francs, à compter de la date d'introduction de l'appel.
        Le jugement ou l'arrêt en question, peuvent faire objet de recours devant le Conseil d'Etat.

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