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Vers la fin des subventions en Algérie

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  • Vers la fin des subventions en Algérie

    L’Etat-providence ne sera pas aboli avec cette loi, mais il perd néanmoins l’un de ses piliers : le système de subvention en Algérie.

    Le projet de loi de finances 2022 confirme quelque peu le penchant libéral de l’Exécutif. Les dernières feuilles de vigne qui empêchaient de voir clairement et d’identifier la nature de notre économie tombent.

    S’il est adopté, le PLF sonnera la fin des transferts sociaux tels que connus par les Algériens.

    Tebboune avait laissé entendre déjà en janvier 2020, soit un mois après son investiture, qu’il abandonnera progressivement le système de subvention des produits alimentaires et de l’énergie. Depuis, il a fait davantage pour la libéralisation de l’économie. D’ailleurs, durant les deux premières années de son mandat, le démantèlement de l’Etat social s’est matérialisé à travers la dépréciation du dinar, le projet de privatisation totale ou partielle des entreprises et des banques publiques, la libéralisation des prix et la révision du système de subventions des produits de première nécessité. Ces deux derniers éléments produisent déjà des effets ravageurs.

    Les Algériens sont majoritairement malmenés par la flambée des prix des produits de première nécessité, à l’image des pâtes alimentaires, des produits laitiers, ou encore la pomme de terre, dont le prix est passé du simple au triple. Et au moment où l’inflation atteint un taux à deux chiffres, on demande aux Algériens de survivre avec des salaires qui n’ont pas augmenté depuis 2008.

    Progressivement, l’Algérie s’engage dans un système nouveau sans aucun parachute, au moment où la production, nos revenus à l’exportation, la valeur de notre monnaie et la confiance sont au plus bas. Il lui sera difficile d’éviter de reproduire la thérapie expérimentée douloureusement par les travailleurs algériens et leurs familles durant la décennie 1990, et l’échec qui s’en est suivi.

    Le changement de paradigme n’est pas hélas le résultat de débat philosophique ou d’un consensus national, mais de la logique de stabilisation de l’économie nationale par la réduction des effets de la crise, sur fond de basculement des institutions peuplées de plus en plus par des élites acquises, ou non outillées face aux alliés libéraux du public et du privé.

    En voulant mettre fin à l’assistanat et au revers de la redistribution des revenus, le régime Tebboune risque de dessaisir l’Etat de son rôle de maintien de la cohésion sociale et priver beaucoup d’Algériens, y compris la classe moyenne, de la protection sociale, alors que la crise s’aggrave et la paupérisation s’élargit.

    Sans vouloir jouer les Cassandre, cet état des lieux économique et social, conjugué à une situation politique marquée par la répression et l’injustice, présage des jours encore plus sombres.

    Source : El Watan

  • #2
    Des mesures anti-populaires qui font apparaître clairement la nature bête et anti- cohésion nationale du régime ??

    Le régime tend à provoquer le peuple, à le pousser à se défendre plus sérieusement et à s'unir ??

    L'Algérie est en danger??

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    • #3
      D'un côté ils nous disent qu'ils ne feront pas recoure à la FMI de l'autre côté ils appliquent sa clause la plus rude.
      Dernière modification par El-Magico, 21 octobre 2021, 16h42.

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      • #4
        Le mafieux Tebboune a attendu que l'Algérie soit dos au mur avec une situation économique et financière difficile pour réagir. Avec une baisse brutale des subventions, ce sont les Algériens les plus démunis qui vont être pénalisés par une baisse de leur pouvoir d'achat.

        Il fallait commencer à demanteler progressivement le système des subventions depuis longtemps pour qu'il ne pénalise pas les Algériens pauvres. Le mieux est que le système de subventions n'aurait jamais dû être mis en place puisque les subventions favorisent le gaspillage, les trafics et la fraude, et au final, pénalisent les Algériens les plus démunis.

        Au lieu d'un système de subvention néfaste pour l'économie et les finances algériennes, il fallait mettre en place des programmes sociaux modernes qui accordent des aides sociales aux citoyens les plus démunis selon des critères stricts. Il est totalement insensé et injuste que des Algériens riches puissent bénéficier de carburants, de pain, de lait et d'autres produits à des prix subventionnés.

        A titre d'exemple, rien que durant les 20 ans du régime mafieux des Bouteflika, l'Algérie a perdu plus de 40 milliards $ dans le trafic de carburants vers les pays voisins (Maroc, Tunisie, Mali...etc). Durant les décennies passées, l'Algérie a gaspillé et a perdu des centaines de milliards $ dans les subventions. Cette somme énorme aurait pu être investi dans la modernisation et le développement de l'Algérie. C'est ce qu'a fait la Norvège avec sa manne pétrolière et actuellement, la Norvège est non seulement classée 1ère au monde dans le développement humain mais en plus, la Norvège a le plus grand fonds souverain du monde qui pèse 1400 milliards $. Chaque année, ce fonds énorme rapporte plus de 120 milliards $ à la Norvège via ses investissements à travers le monde.

        La Norvège est si bien gouvernée que les prisons norvégiennes sont littéralement plus confortables que les cités universitaires algériennes. Par contraste, l'Algérie est si mal gouvernée par le mafieux dépravé Tebboune et ses acolytes du cartel ANP/FLN que chaque année, des centaines d'Algériens meurent noyés dans la mer en fuyant la misère en Algérie à la recherche d'une vie meilleure en Europe.

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        • #5
          même subventionné les algeriens souffrent les salaires en Algérie ne sont pas suffisant par rapport au niveau de vie l incompétence criante des dirigeants médiocre

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          • #6
            Ce n’est pas la fin des subventions. Selon Abdelmajid Tebboune et Aymen Benabderrahmane, le système des subventions sera désormais destiné aux catégories sociales les plus nécessiteuses

            La question qui se pose est : comment connaitre un nécessiteux de celui ne l'est pas pour orienter les subventions vers les catégories sociales qui en ont le plus besoin ? Nous sommes dans un système économique dominé par l’informel, ce n'est pas tout le monde qui paye les impôts
            Dernière modification par shadok, 22 octobre 2021, 18h24.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              S'ils réussissent les aides directes aux nécessiteux, la levée des subventions est l'une des rares décisions positives de ce régime.

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              • #8
                En finir avec les subventions sans encourager une production nationale est contre productif et exacerbera l'appauvrissement de la population.

                Il fallait d'abord créer un appareil productif, avec des produits locaux, assainir les entreprises publiques, privatiser meme au dinar symbolique, et par la suite, dans 5 ans, commencer a enlever les subventions.

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