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PLF 2022: la préservation du caractère social de l'Etat mise en avant

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  • Saladin7757
    a répondu
    Gallek Etat social, en gaspillant l'argent par les fenêtres, comme par exemple 250 millions pour les députés cachiriens !

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  • infinite1
    a répondu
    Beaucoup de blabla pour rien, ces débats qui ne seront d'aucun suivie ou plutot d'un impossible suivie seront sans effets sur le quotidien des zaoualis la frange la plus importante de la société algérienne.

    Ce blabla est destiné à justifier le salaire de ces dépités de plus de 17 fois le SMG épicétout ...

    Dernière modification par infinite1, 24 novembre 2021, 08h10.

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  • PLF 2022: la préservation du caractère social de l'Etat mise en avant

    23.11.2021

    Les présidents des groupes parlementaires du Conseil de la nation se sont félicités, mardi à Alger, des mesures prévues par le projet de loi de finances (PLF 2022), lesquelles visent à promouvoir l'économie nationale et améliorer le niveau de vie des citoyens tout en maintenant le soutien aux catégories vulnérables et au caractère social de l'Etat.

    Intervenant lors d'une plénière présidée par M. Salah Goudjil, président du Conseil, et à laquelle ont assisté le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane et nombre de ministres, les sénateurs ont affirmé que les mesures prévues dans le PLF 2022 "renforcent le caractère social de l'Etat", en maintenant l'orientation des aides vers les catégories vulnérables et en mettant en place, pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie, d'une allocation chômage.

    Dans ce contexte, le président du groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND), Ali Djerbaa a mis en valeur les mesures inscrites dans le texte du PLF, les qualifiant de "locomotive" de la croissance économique et une étape supplémentaire vers la concrétisation des objectifs du plan d'action du Gouvernement.
    Et de considérer le volet du financement au niveau des collectivités locales "essentiel et nécessaire" car reflétant la volonté, à l'échelle locale, d'adopter des projets de développement dans divers domaines afin d'optimiser le niveau de vie des citoyens.

    Par ailleurs, M. Djerbaa a souligné la nécessité d'accélérer la promulgation de la nouvelle loi sur l'investissement pour relancer l'économie nationale, appelant à accorder davantage de facilitations administratives afin d'attirer les investisseurs étrangers, et à œuvrer à l'éradication de la bureaucratie.
    La dynamisation des start-up et la création d'un fonds national spécial pour les financer prouvent, en effet, la "forte détermination" à créer un climat institutionnel avec l'aide des jeunes, a-t-il soutenu.

    De son côté, le président du groupe parlementaire du Front de libération nationale (FLN), Bouhafs Houbad a affirmé que l'Etat a préservé, dans ce texte de loi, "le caractère social" traduit par le maintien des subventions au profit des franges vulnérables et la mise en place, pour la première fois, de l'allocation chômage, outre le renforcement des dispositifs d'insertion des jeunes dans le monde de l'emploi, en facilitant la création des micro-entreprises dans divers domaines.

    Il a également appelé à accorder davantage d'importance au secteur agricole et à sa consolidation, étant donné qu'il garantit la sécurité alimentaire, crée des postes d'emploi aux jeunes et offre une grande possibilité à s'orienter vers l'industrie de transformation créatrice de richesses.

    A son tour, le président du Groupe parlementaire du tiers présidentiel, Saad Arous, s'est félicité des mesures sociales contenues dans le texte de loi, dont la création d'une allocation-chômage, ce qui consacre la préservation du caractère social de l'Etat.

    Il a également mis en valeur les mesures contenues dans le texte, dont notamment les mesures de relance de l'investissement, les exonérations fiscales et la réforme du système fiscal.
    Il a estimé, par ailleurs, que l'activation de la diplomatie économique devra drainer les partenariats étrangers et, partant, la stimulation du commerce extérieur et de l'investissement en vue de la création d'un tissu économique producteur.

    Il a appelé à adopter de nouveaux mécanismes, en vue d'assurer la liquidité financière auprès des banques, à encourager l'épargne en vue d'utiliser les fonds et à mettre en branle l'économie nationale, avec adoption de la numérisation dans tous les domaines.

    De plus, M. Arous a valorisé la décision du président de la République, portant fermeture des ports secs qui "gangrènent", selon lui, l'économie nationale, à travers le transfert d'énormes fonds en devise vers l'étranger.

    Aussi, a-t-il relevé l'importance des élections locales qui sont, selon lui, une poursuite de la concrétisation des contours du nouvel Etat, appelant les citoyens à se diriger aux bureaux de vote, en vue d'élire leurs représentants en toute transparence et toute crédibilité.

    Il est à rappeler que le PLF 2022 qui sera soumis au vote du Conseil de la nation, jeudi, prévoit une importante enveloppe financière aux transferts sociaux, s'élevant à 1.942 milliards de DA, soit 17 milliards USD. Ces transferts représentent presque 20% du budget de l'Etat.

    L'article 187 du texte de loi propose qu'"il est mis en place un dispositif national d'indemnisation en numéraire au profit des familles qui y sont éligibles", constitué des départements ministériels concernés, de membres des deux chambres du Parlement, des experts économiques concernés, ainsi que des organisations professionnelles.

    Selon le même article, la révision et l'amendement des prix des produits subventionnés, se fait "après la détermination des mécanismes et des procédures par le dispositif mentionné, dans le but de fixer les indemnisations destinées aux familles nécessiteuses de transferts directs en numéraire", pour peu que les modalités de l'application de cet article soient fixés " par des textes réglementaires, notamment, la liste des produits subventionnés et concernés par la révision des prix, les catégories des familles ciblées, les critères d'éligibilité, en vue de bénéficier de cette indemnisation, ainsi que les modalités du transfert monétaire".

    Cette réforme vise, selon le gouvernement, à établir plus de justice sociale, en remplaçant la subvention généralisée qui profite tant au nécessiteux qu'au riche, par une subvention destinée aux nécessiteux parmi les catégories vulnérables et de la couche à revenu intermédiaire.

    Le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, avait affirmé récemment que le renoncement à la subvention sociale doit être banni du langage" en Algérie, déplorant des inexactitudes et des surenchères populistes" ayant caractérisé le débat autour de cette réforme, via certains médias.

    L'Assemblée populaire nationale (APN), avait adopté, mercredi passé, le projet de loi.




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