1. Une bonne vingtaine de chimpanzés est isolé dans une pièce où est accrochée, en haut d'une échelle, une banane, et seule l'échelle permet d’y accéder. La pièce est également dotée d’un mécanisme qui permet de faire couler de l’eau très glacée sur la totalité de la pièce. Très rapidement, les chimpanzés apprennent qu’il ne faut pas escalader l’échelle.
2. Le système d’aspersion d’eau glacée se désactive lorsque le chimpanzé est ramené à terre par ses congénères qui lui défoncent la gueule illico presto, mais le chimpanzés conserve l’expérience acquise dans sa tête et ne tente plus de s’approcher de l’échelle sous peine d'être puni. Il apprend donc qu'il ne faut pas s'approcher de l'échelle seul.
3. On remplace un des singes par un nouveau, lequel se croit avoir le droit de s'emparer de la banane sous les yeux éblouis des autres et se fait lui aussi défoncer la gueule avant même qu'il ne s'approche de l'échelle, et curieusement celui cogne le plus c'est celui qui a été corrigé dans le 2) .
4. L'expérience est ainsi renouvelée jusqu'à ce que la vingtaine de départ soit complètement remplacée, on aura alors une vingtaine de singes qui lorsqu'un nouveau entre dans la pièce et rien qu'à l'idée de bouffer la banane lui traverser l'esprit, il se fait taper dessus par le groupe alors que les autres ne sachent vraiment pourquoi ils cognent et qu'en réalité c'est le mécanisme de d'eau glacée qui est à l'origine de ce processus mental conduisant à cogner tout nouveau singe intégrant l'équipe : on s'en fout pourquoi, dès qu'il s'approche de l'échelle il faut lui rentrer dedans collectivement sans lui laisser la moindre chance. Sans qu'aucun singe de l'équipe n'a subi le supplice de l'eau glacée.
Cette situation de blocage et de clans qui se tapent dessus sans que chacun sache vraiment pourquoi il se bat, un formatage profond du militaire qui voit désormais les ennemis partout. Son supérieur est l'ennemi à abattre, les commandés sont des insectes à écraser et ceci est applicable du garde de joundi jusqu'au grade de général d'armée ou je ne sais pas quel est le plus haut grade algérien (peut être maréchal).
Pendant ce temps, les chances pour faire démarrer le pays et le sauver s’amenuisent, le rapport de la banque mondiale n'est pas du tout un coup du makhzen ou un entourloupe de la main étrangère, c'est bel et bien la réalité et je crois même qu'il s'agit d'un théorème qui va bientôt se vérifier sur le terrain.
L'armée est désormais minée de toute part, les vengeances vont se multiplier, dès qu'un parrain disparaît son équipe est laminée, qui elle même attend son tour et ainsi de suite. Les politiques eux sont comme des vierges effarouchées cherchant à longueur de journée un protecteur, pourvu qu'on ne les délogent pas de club de pins.
2. Le système d’aspersion d’eau glacée se désactive lorsque le chimpanzé est ramené à terre par ses congénères qui lui défoncent la gueule illico presto, mais le chimpanzés conserve l’expérience acquise dans sa tête et ne tente plus de s’approcher de l’échelle sous peine d'être puni. Il apprend donc qu'il ne faut pas s'approcher de l'échelle seul.
3. On remplace un des singes par un nouveau, lequel se croit avoir le droit de s'emparer de la banane sous les yeux éblouis des autres et se fait lui aussi défoncer la gueule avant même qu'il ne s'approche de l'échelle, et curieusement celui cogne le plus c'est celui qui a été corrigé dans le 2) .
4. L'expérience est ainsi renouvelée jusqu'à ce que la vingtaine de départ soit complètement remplacée, on aura alors une vingtaine de singes qui lorsqu'un nouveau entre dans la pièce et rien qu'à l'idée de bouffer la banane lui traverser l'esprit, il se fait taper dessus par le groupe alors que les autres ne sachent vraiment pourquoi ils cognent et qu'en réalité c'est le mécanisme de d'eau glacée qui est à l'origine de ce processus mental conduisant à cogner tout nouveau singe intégrant l'équipe : on s'en fout pourquoi, dès qu'il s'approche de l'échelle il faut lui rentrer dedans collectivement sans lui laisser la moindre chance. Sans qu'aucun singe de l'équipe n'a subi le supplice de l'eau glacée.
Cette situation de blocage et de clans qui se tapent dessus sans que chacun sache vraiment pourquoi il se bat, un formatage profond du militaire qui voit désormais les ennemis partout. Son supérieur est l'ennemi à abattre, les commandés sont des insectes à écraser et ceci est applicable du garde de joundi jusqu'au grade de général d'armée ou je ne sais pas quel est le plus haut grade algérien (peut être maréchal).
Pendant ce temps, les chances pour faire démarrer le pays et le sauver s’amenuisent, le rapport de la banque mondiale n'est pas du tout un coup du makhzen ou un entourloupe de la main étrangère, c'est bel et bien la réalité et je crois même qu'il s'agit d'un théorème qui va bientôt se vérifier sur le terrain.
L'armée est désormais minée de toute part, les vengeances vont se multiplier, dès qu'un parrain disparaît son équipe est laminée, qui elle même attend son tour et ainsi de suite. Les politiques eux sont comme des vierges effarouchées cherchant à longueur de journée un protecteur, pourvu qu'on ne les délogent pas de club de pins.
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