Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Suppression des taxes sur les produits alimentaires en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Suppression des taxes sur les produits alimentaires en Algérie

    La décision a été prise en conseil des ministres : suppression des taxes sur les produits alimentaires et le matériel informatique en Algérie.

    Les taxes sur certains produits alimentaires et celles qui s’appliquent à la vente électronique, les téléphones portables acquis par les particuliers, le matériel informatique dédié à l’usage personnel ou pour les start-up sont désormais supprimées. La décision a été annoncée hier dimanche en Conseil des ministres, alors que, depuis plusieurs jours, le débat sur les taxes imposées fait rage et que les prix de plusieurs aliments de base, dont les pâtes, connaissent une augmentation significative.

    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Bonne nouvelle pour les consommateurs : les taxes sur certains produits alimentaires qui avaient été mises en place par la loi de finances 2022 sont désormais supprimées. Idem pour les taxes qui concernent le e-commerce, celles imposées lors de l’acquisition par des particuliers de téléphones portables ou de matériel informatique. Les start-up bénéficient de ces mêmes avantages.
    La décision a été annoncée hier à l’issue d’un Conseil des ministres et prend déjà effet. Elle vise à atténuer l’impact des augmentations sur les marchés mondiaux qualifiées de « vertigineuses » par le communiqué sanctionnant le Conseil des ministres, et au terme duquel le président de la République a donné des instructions au gouvernement afin de prendre l’ensemble des mesures pour atténuer l’effet de ces augmentations sur les citoyens, et de garder en vigueur ces mêmes mesures jusqu’à stabilisation des prix.
    Le ministère du Commerce est appelé à coordonner avec les forces de sécurité pour mettre fin à la contrebande des produits de grande consommation à travers les frontières et qui occasionne de grosses pertes à l’économie nationale.

    Pour combler l’écart entre les prix à l’international et ceux pratiqués sur le marché local, c’est l’État qui payera désormais la différence à travers l’Office interprofessionnel des céréales, tout en renforçant les contrôles sur les filières profitant du soutien de l’État, notamment celle de l’élevage pour assurer une stabilité des prix. Évoquant la problématique du dessalement de l’eau de mer, le chef de l’État a donné au secteur un délai d’un mois pour réévaluer les besoins, notamment dans les grandes villes que sont Alger, Oran et Constantine, pour réviser le plafond de consommation, jugé abusif avec un volume de 250 000 mètres cubes pour quatre millions d’habitants au niveau de la capitale.
    Il a également été demandé de mettre en place un plan permettant un approvisionnement en eau potable de manière régulière en prévision du mois de Ramadhan et de l’été. Évoquant l’industrie électronique, le ministre de l’Industrie a été instruit afin de procéder à un listing de l’ensemble des opérateurs activant dans la filière, et de leurs activités, en vue d’interdire au terme d’un mois l’importation des produits fabriqués localement.

    Autre décision annoncée en Conseil des ministres, le gel définitif de l’exportation des déchets ferreux à compter de la fin mars et l’orientation de ces déchets vers le marché national, en attendant de réguler ce dernier et de faire une étude approfondie.
    N. I.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
Chargement...
X