Une importante délégation russe conduite par le ministre de l’agriculture Dmitry Parushev arrivera à Alger le 3 mars prochain dans le cadre de la réunion de la 10ème session de la Commission intergouvernementale mixte algéro-russe de coopération économique, commerciale, scientifique et technique, a appris ce samedi le Jeune Indépendant de source diplomatique.
Par M.B
Publié le 26 févr. 2022 à 20:58

Le ministre russe sera accompagné par quelques 60 responsables et représentants des secteurs économiques notamment des hommes d’affaires.
Du côté algérien, la commission sera co-présidée par le ministre de la l’agriculture Mohamed Abdelhafid Henni.
Au cours de la réunion de la Commission le dossier de l’importation du blé sera examiné par les deux parties. La Russie compte proposer des quantités de blé à des prix compétitifs au moment où les prix des céréales sur le marché mondial ont flambé depuis l’opération lancée par l’armée russe contre l’Ukraine mercredi dernier, a indiqué la même source.
Les prix des céréales ont atteint des niveaux record en séance sur le marché européen jeudi, avec un pic totalement inédit pour le blé à 344 euros la tonne sur Euronext, ce qui alourdira la facture des importations de l’Algérie.
En raison des rendements insuffisants des champs de blé, l’Algérie est contrainte à l’importation pour répondre aux besoins de sa population. En moyenne, l’Algérie importe entre 5 et 7 millions de tonnes de blé (tendre et dur) par an de France, Russie, Les Etats-Unis, Allemagne, Ukraine, Pologne et Argentine. Pour 2022, l’Algérie projette d’importer quelque 7,5 millions de tonnes et il n’est pas exclu que les importations de blé de la Russie vont augmenter depuis l’allègement du cahier de charge.
Le 16 février dernier, Abdelhafidh Henni avait reçu l’ambassadeur de la Russie en Algérie Igor Beliaev, avec lequel il a évoqué les perspectives de coopération et de partenariat dans différents domaines ainsi que la question du blé.
Par M.B
Publié le 26 févr. 2022 à 20:58

Le ministre russe sera accompagné par quelques 60 responsables et représentants des secteurs économiques notamment des hommes d’affaires.
Du côté algérien, la commission sera co-présidée par le ministre de la l’agriculture Mohamed Abdelhafid Henni.
Au cours de la réunion de la Commission le dossier de l’importation du blé sera examiné par les deux parties. La Russie compte proposer des quantités de blé à des prix compétitifs au moment où les prix des céréales sur le marché mondial ont flambé depuis l’opération lancée par l’armée russe contre l’Ukraine mercredi dernier, a indiqué la même source.
Les prix des céréales ont atteint des niveaux record en séance sur le marché européen jeudi, avec un pic totalement inédit pour le blé à 344 euros la tonne sur Euronext, ce qui alourdira la facture des importations de l’Algérie.
En raison des rendements insuffisants des champs de blé, l’Algérie est contrainte à l’importation pour répondre aux besoins de sa population. En moyenne, l’Algérie importe entre 5 et 7 millions de tonnes de blé (tendre et dur) par an de France, Russie, Les Etats-Unis, Allemagne, Ukraine, Pologne et Argentine. Pour 2022, l’Algérie projette d’importer quelque 7,5 millions de tonnes et il n’est pas exclu que les importations de blé de la Russie vont augmenter depuis l’allègement du cahier de charge.
Le 16 février dernier, Abdelhafidh Henni avait reçu l’ambassadeur de la Russie en Algérie Igor Beliaev, avec lequel il a évoqué les perspectives de coopération et de partenariat dans différents domaines ainsi que la question du blé.
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