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Le hirak essoufflé laisse place à la colère sociale

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  • Le hirak essoufflé laisse place à la colère sociale



    Les ménages algériens vivent l’épreuve d’un mois de jeun avec un pouvoir d’achat au plus bas et une inflation galopante. Ils sont à la merci des barons de l’économie informelle qui défient les pouvoirs publics

    Samedi 23 Avril 2022

    L'Algérie en pleine crise sociale.
    C’est le Ramadan de la disette sur fond de malaise social… Entre pénurie, flambée des prix, marché noir, spéculation, s’approvisionner durant ce mois de jeun, qui a débuté le 2 avril, est devenu un parcours du combattant quotidien pour la grande majorité des ménages algériens. Les biens de consommation courante, y compris le pain, habituellement accessibles aux petites bourses connaissent une hausse sensible. Les biens importés et manufacturés sont de plus en plus chers en raison d’une dépréciation soutenue du taux de change. L’inflation a atteint le taux record de 9,2% en 2021. La tendance s’accentue dans la foulée de la guerre en Ukraine avec des tensions sur le blé, aliment essentiel, et l’huile. Les consommateurs sont pris en étau entre la forte baisse du pouvoir d’achat et les manœuvres des barons de l’économie informelle qui dictent leur loi sur le marché et défient les pouvoirs publics. Plus de 29 syndicats de différents secteurs de la Fonction publique lancent un appel à la grève les 26 et 27 avril. Leur confédération dénonce « une situation sociale dangereuse des fonctionnaires et travailleurs algériens en raison de la dégradation du pouvoir d’achat et la hausse des prix des produits de large consommation ».

    La solidarité s'organise
    Les autorités se montrent incapables de stopper, ou même de freiner, la spirale spéculative qui vide les étals et entretient la flambée des prix. Les milliers d’agents chargés de la surveillance des transactions à travers tout le territoire ne sont d’aucun secours. Les wilayas (préfectures) installent des centaines de marché de la Rahma (solidarité) avec la contribution de commerçants qui acceptent de distribuer à des prix abordables. Les lieux connaissent une grande affluence en continue. Les ménages les plus modestes se rabattent sur les associations caritatives, nombreuses à agir dans les grandes agglomérations. Les « couffins du Ramadan » et offres de repas à l’heure de la rupture du jeun se multiplient plus que de coutume. « La société civile se mobilise, l’élan de solidarité traditionnel s’est considérablement renforcé, il est à la mesure des difficultés que connaissent de plus en plus de familles. De plus, à présent, la semoule et l’huile de table se vendent régulièrement sous le manteau et à prix fort» , explique à l’Humanité, Salim, journaliste de la presse écrite.

    La crise...pas pour tout le monde
    Les barons de l’économie informelle, aux fortunes colossales, tirent abondamment profit de ce contexte et cette année plus que jamais. A l’œuvre depuis des décennies, ces réseaux sont passés maîtres dans toutes les combines pour orchestrer la distribution selon leurs intérêts. Ils sont confortés par des ramifications dans les centres de décisions publics à l’ombre d’une corruption devenue légendaire.

    Mis en échec avec le risque réel d’émeutes de la faim si la situation persiste, les pouvoirs publics déploient l’artillerie lourde. Une loi est entrée en vigueur le 29 décembre 2021 qui prévoit une condamnation à la perpétuité pour les actes avérés de spéculation sur des produits de première nécessité. Le président, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, le 13 février 2022, le gel de tous les impôts et taxes sur certaines denrées alimentaires. Une mesure surprenante et inédite, qui révèle comme une panique au sommet. L’Etat affirme se poser en bouclier face aux nombreuses hausses des prix sur les marchés internationaux jusqu’à leur stabilisation. La paix est sociale est à ce prix. Les syndicats désormais mobilisés ne sont pas convaincus pour autant. Ils réclament un « observatoire pour la protection du pouvoir d’achat ».

    « Cette tendance inflationniste des prix, nous n’arrivons pas à la comprendre. Nous faisons le constat amer que les secteurs chargés de réguler le marché et de lutter contre la spéculation, n’ont pu le faire jusqu’à présent. C’est une situation qui impacte directement le pouvoir d’achat et la possibilité pour les citoyens que nous sommes, fonctionnaires ou non, de pouvoir assurer le minimum de nos besoins », résume le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), cité par le site TSA. Le Hirak essoufflé pourrait bien laisser place à la colère sociale.

    source : l'humanité

  • #2
    Tu devrais regarder du côté du royaume enchanté et moyenâgeux .....la colère sociale y est beaucoup plus forte

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    • #3
      Le petit ne sait pas la crise sociale qu'il y a dans son pays

      Les manifestations répétées contre le gouvernement Akhannouch dues à la cherté de l'essence et du diesel, des produits alimentaires, des milliers d'entreprises qui ont fermé à cause du Covid-19, la sécheresse et une crise financière qui s'annonce
      "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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      • #4
        Le plus inquiétant au maroc les caisses sont vide pour acheter la paix sociale il restera la répression

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        • #5
          Ah,ces cachiristes et leurs manies de lécher le cirage des brodequins, sont une calamité pour ce forum.
          et leurs hors sujet constitue un fléau pour ses discussions.

          Mais enfin,le topic parle de l'Algérie pas du Maroc,

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          • #6
            Le problème de l'actuelle Algérie reste le non contrôle des prix des fruits et légumes , l'état devra jouer son rôle avec force

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