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Solar 1000 : Ce que rapportera le projet à l’Algérie
L'Algérie aujourd'hui12h
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Les ministres de la Transition énergétique, de l’Energie et de l’Industrie étaient, hier, à Laghouat où ils participaient à une journée d’information sur la promotion du contenu local dans le cadre du projet Solar 1000 MW.
Pour le ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables, Benattou Ziane, le projet Solar 1.000 MW permettra, dans un premier temps, de produire près de 2.200 gigawattheures (GWh) d’énergie électrique par an, avec un taux de contenu local de pas moins de 30%.
Il précisera que la première étape de ce projet permettra de créer jusqu’à 5.000 emplois directs, et de préserver plus de 550 millions de m3 de gaz naturel/an, soit «100 millions de dollars/an au minimum». Mieux encore, il ajoutera que «ce projet permettra d’éviter 1,3 million de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone/an, ce qui représentera, en termes d’évaluation financière, un gain de 70 millions de dollars».
Benattou Ziane poursuivra son intervention en assurant que ce projet permettra de placer l’Algérie «dans une position mondiale très avancée en matière de respect des engagements internationaux liés à la question des changements climatiques». Le ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables relèvera, dans ce sens, la nécessité de concrétiser, sur le terrain, une transition énergétique «adaptée aux spécificités nationales» pour soutenir les activités du capital national résident.
Plus explicite, il dira que les normes du contenu local avaient été intégrées dans le cahier des charges des investisseurs afin d’encourager et de favoriser le développement de l’industrie locale dans le segment de l’énergie solaire photovoltaïque. Implanté dans un périmètre qui touche 5 wilayas du grand sud (Laghouat, Ouargla, Touggourt, El Oued et Béchar), le projet Solar 1000 fait partie d’un grand ensemble qui vise 15.000 gigawattheures à moyen terme.
Ziane : «Un taux d’intégration qui permettra le développement d’une filière spécialisée»
De même, Benattou Ziane sembler attacher «un intérêt tout particulier» aux préoccupations des industriels et artisans nationaux activant dans ce domaine, promettant de les accompagner et les encourager à mettre leurs produits et services en conformité avec les normes techniques et financières internationales en vigueur, tout en s’assurant du fonctionnement optimal de la centrale solaire tout au long de la durée du contrat d’achat-vente de l’électricité, et qui est de 25 ans.
Par ailleurs, le ministre a rappelé que les services de son département ministériel avaient participé au premier appel d’offres à investisseurs, ciblant un taux de 30% de contenu local exigé. Un taux qui permettra, selon lui, le lancement et le développement d’une filière spécialisée, et hissera le taux de contribution au contenu local dans les prochaines étapes au cours desquelles seront atteints les 14.000 mégawatts prévus, a-t-il conclu. Pour rappel, cette rencontre intervient un mois avant la date d’ouverture des plis des offres pour la réalisation des 1.000 MW, qui constitue la première étape du programme d’action du gouvernement, et ce en application du programme du président de la République.
Arkab : «L’Algérie dispose d’un grand potentiel en ressources d’énergies renouvelables»
De son côté, le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, a réaffirmé que les pouvoirs publics accordent «un intérêt soutenu» à la réussite du projet Solar 1.000 MW pour la production l’électricité à partir de l’énergie solaire. Il fera part de la disponibilité de tous les moyens nécessaires à l’installation de centrales photovoltaïques en Algérie, généralement de fabrication locale, soulignant l’importance de ce projet qui permettra d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national.
A cette occasion, Mohame Arkab affirmera que «l’Algérie est en train d’élaborer un nouveau modèle économique basé sur la science et la connaissance, qui aura entre autres supports la transition énergétique», a-t-il soutenu. Un objectif qui se concrétisera, selon lui, en faisant appel aux universités, aux centres de recherche, aux start-up et aux petites et moyennes entreprises. Le ministre de l’énergie a rappelé que l’Algérie disposait d’un grand potentiel en ressources d’énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, ce qui exige leur valorisation en tant que source de croissance économique et de développement durable, pour répondre à la demande croissante sur l’énergie.
Zeghdar : «On a le potentiel pour être leader dans la fabrication de panneaux photovoltaïques»
Abondant dans le même sens, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a affirmé que l’Algérie disposait d’un potentiel industriel et humain lui permettant de devenir leader dans le domaine de fabrication des panneaux photovoltaïques. Dans son allocution, le ministre de l’Industrie a appelé à la conjugaison des efforts pour insuffler une dynamique permettant d’asseoir une industrie locale et de relever les défis qui se posent au secteur des énergies renouvelables.
En même temps, il a estimé qu’il faudra prendre en charge les préoccupations des opérateurs industriels et créer un environnement favorable à l’investissement. Et d’affirmer que son département s’emploie à l’élaboration d’un plan d’action relatif à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables du secteur de l’Industrie en collaboration avec les ministères de l’Energie et de la Transition énergétique, à travers l’activation du programme d’appui aux énergies renouvelables avec l’Union européenne qui a prévu l’organisation de nombreux ateliers pour la coordination des efforts dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan d’action national de l’efficacité énergétique (2021-2025).
Solar 1000 : Ce que rapportera le projet à l’Algérie
L'Algérie aujourd'hui12h
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Les ministres de la Transition énergétique, de l’Energie et de l’Industrie étaient, hier, à Laghouat où ils participaient à une journée d’information sur la promotion du contenu local dans le cadre du projet Solar 1000 MW.
Pour le ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables, Benattou Ziane, le projet Solar 1.000 MW permettra, dans un premier temps, de produire près de 2.200 gigawattheures (GWh) d’énergie électrique par an, avec un taux de contenu local de pas moins de 30%.
Il précisera que la première étape de ce projet permettra de créer jusqu’à 5.000 emplois directs, et de préserver plus de 550 millions de m3 de gaz naturel/an, soit «100 millions de dollars/an au minimum». Mieux encore, il ajoutera que «ce projet permettra d’éviter 1,3 million de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone/an, ce qui représentera, en termes d’évaluation financière, un gain de 70 millions de dollars».
Benattou Ziane poursuivra son intervention en assurant que ce projet permettra de placer l’Algérie «dans une position mondiale très avancée en matière de respect des engagements internationaux liés à la question des changements climatiques». Le ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables relèvera, dans ce sens, la nécessité de concrétiser, sur le terrain, une transition énergétique «adaptée aux spécificités nationales» pour soutenir les activités du capital national résident.
Plus explicite, il dira que les normes du contenu local avaient été intégrées dans le cahier des charges des investisseurs afin d’encourager et de favoriser le développement de l’industrie locale dans le segment de l’énergie solaire photovoltaïque. Implanté dans un périmètre qui touche 5 wilayas du grand sud (Laghouat, Ouargla, Touggourt, El Oued et Béchar), le projet Solar 1000 fait partie d’un grand ensemble qui vise 15.000 gigawattheures à moyen terme.
Ziane : «Un taux d’intégration qui permettra le développement d’une filière spécialisée»
De même, Benattou Ziane sembler attacher «un intérêt tout particulier» aux préoccupations des industriels et artisans nationaux activant dans ce domaine, promettant de les accompagner et les encourager à mettre leurs produits et services en conformité avec les normes techniques et financières internationales en vigueur, tout en s’assurant du fonctionnement optimal de la centrale solaire tout au long de la durée du contrat d’achat-vente de l’électricité, et qui est de 25 ans.
Par ailleurs, le ministre a rappelé que les services de son département ministériel avaient participé au premier appel d’offres à investisseurs, ciblant un taux de 30% de contenu local exigé. Un taux qui permettra, selon lui, le lancement et le développement d’une filière spécialisée, et hissera le taux de contribution au contenu local dans les prochaines étapes au cours desquelles seront atteints les 14.000 mégawatts prévus, a-t-il conclu. Pour rappel, cette rencontre intervient un mois avant la date d’ouverture des plis des offres pour la réalisation des 1.000 MW, qui constitue la première étape du programme d’action du gouvernement, et ce en application du programme du président de la République.
Arkab : «L’Algérie dispose d’un grand potentiel en ressources d’énergies renouvelables»
De son côté, le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, a réaffirmé que les pouvoirs publics accordent «un intérêt soutenu» à la réussite du projet Solar 1.000 MW pour la production l’électricité à partir de l’énergie solaire. Il fera part de la disponibilité de tous les moyens nécessaires à l’installation de centrales photovoltaïques en Algérie, généralement de fabrication locale, soulignant l’importance de ce projet qui permettra d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national.
A cette occasion, Mohame Arkab affirmera que «l’Algérie est en train d’élaborer un nouveau modèle économique basé sur la science et la connaissance, qui aura entre autres supports la transition énergétique», a-t-il soutenu. Un objectif qui se concrétisera, selon lui, en faisant appel aux universités, aux centres de recherche, aux start-up et aux petites et moyennes entreprises. Le ministre de l’énergie a rappelé que l’Algérie disposait d’un grand potentiel en ressources d’énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, ce qui exige leur valorisation en tant que source de croissance économique et de développement durable, pour répondre à la demande croissante sur l’énergie.
Zeghdar : «On a le potentiel pour être leader dans la fabrication de panneaux photovoltaïques»
Abondant dans le même sens, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a affirmé que l’Algérie disposait d’un potentiel industriel et humain lui permettant de devenir leader dans le domaine de fabrication des panneaux photovoltaïques. Dans son allocution, le ministre de l’Industrie a appelé à la conjugaison des efforts pour insuffler une dynamique permettant d’asseoir une industrie locale et de relever les défis qui se posent au secteur des énergies renouvelables.
En même temps, il a estimé qu’il faudra prendre en charge les préoccupations des opérateurs industriels et créer un environnement favorable à l’investissement. Et d’affirmer que son département s’emploie à l’élaboration d’un plan d’action relatif à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables du secteur de l’Industrie en collaboration avec les ministères de l’Energie et de la Transition énergétique, à travers l’activation du programme d’appui aux énergies renouvelables avec l’Union européenne qui a prévu l’organisation de nombreux ateliers pour la coordination des efforts dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan d’action national de l’efficacité énergétique (2021-2025).
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