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Peine capitale pour le militaire extradé par la Turquie.

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  • Peine capitale pour le militaire extradé par la Turquie.




    Algérie : peine capitale pour un proche de l'ancien puissant patron de l'armée



    Un ancien responsable militaire, et homme de confiance de l'ancien puissant chef d'état-major de l'armée algérienne, a été condamné à la peine capitale pour notamment «divulgation d'informations confidentielles», a rapporté dimanche le quotidien francophone El Watan.




    L'adjudant-chef Guermit Bounouira, qui a comparu jeudi devant la Cour d'appel de Blida (50 km au sud d'Alger), était poursuivi pour «divulgation d'informations confidentielles, touchant aux intérêts de l'armée et de l'Etat, collecte et transmission d'informations à des parties ou des pays tiers», selon ce journal.

    La peine de mort n'est plus appliquée depuis 1993
    Il était aussi accusé de «violation de l'obligation de réserve dans le but de porter atteinte à la sécurité et aux intérêts de l'Etat», d'après la même source. Ancien secrétaire particulier du chef d'état-major et vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah décédé en décembre 2019 d'une crise cardiaque, Guermit Bounouira avait été remis le 30 juillet 2020 aux autorités algériennes par la Turquie, pays où il s'était enfui.

    Selon El Watan, la justice algérienne lui reproche d'avoir «pris possession de nombreux documents classés confidentiels sur les mouvements dans les rangs de l'armée et le fonctionnement interne de celle-ci, pour les utiliser comme monnaie d'échange contre un statut de protégé».


    La peine capitale, qui continue d'être prononcée par des tribunaux algériens, n'est plus appliquée en Algérie depuis 1993, en vertu d'un moratoire. Dans cette même affaire, la cour militaire a également condamné l'ancien patron de la gendarmerie Ghali Belksir, actuellement en fuite, à la réclusion à perpétuité.

    Elle a également infligé la même peine, par contumace, à Larbi Zitout, un des dirigeants du mouvement islamiste Rachad, basé à l'étranger et classé comme organisation terroriste depuis mai 2021 par les autorités algériennes. En première instance, les accusés avaient écopé des mêmes peines en janvier dernier.

    De nombreux officiers algériens sont poursuivis ou ont récemment été condamnés par la justice militaire pour corruption. Ces hauts gradés de l'armée étaient actifs sous la présidence d'Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission en avril 2019 par le Hirak, le mouvement de contestation pro-démocratie. Abdelaziz Bouteflika, qui a dirigé l'Algérie pendant 20 ans, est décédé en septembre 2021.

  • #2
    A la manière de l'Amérique latine, Russie, les nazis, Turquie des années 30 et 40.
    Seuls 2 pays font ce genre de pratique dans notre ère: les 2 Corées: Celle du nord et celle de l'est.

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    • #3
      Il est con ce mec, au lieu de se réfugier au merrouk il est parti en Turquie
      Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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      • #4
        Logiquement tout militaire (quelque soit son grade) qui touche aux intérêts de l'armée et de l'Etat doit être exécuté sans jugement
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          Heureusement qu'il y a moratoire sur la peine capitale...
          Autrement la justice algérienne, et surtout la justice militaire, elles feraient des carnages.

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