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L’été est là avec ses envies de changer d’air et de sortir de la routine du travail. Après deux ans d’arrêt imposés dans le cadre des restrictions anti-Covid, l’occasion se présente aux agences de voyages de redonner vie à leur activité qui a été vivement impactée par la crise sanitaire. Durant la période marquée par une forte hausse des cas de Covid-19, «entre 2000 à 2500 agences de voyages ont fermé leurs portes», c’est ce qu’a déclaré le membre du Forum national des agences de voyages Mounir Messaidia à l’Algérie Aujourd’hui.
Pour relancer leurs activités, ces agences mettent à la disposition de la clientèle un programme précis. Qu’il soit varié ou unique, chacun de ces prestataires de services adopte le plan qu’il considère bénéfique. Certains font l’offre de plusieurs destinations. D’autres préfèrent se concentrer sur une seule. Exemple : l’agence Dam Tours ne propose que des titres de séjours en Grèce dont le prix est fixé à partir de 160.000 DA.
Une autre agence nommée Lapérouse voyage affiche un programme varié qui contient la Tunisie, la Turquie (Istanbul) et Dubaï. Elle organise aussi des séjours à l’intérieur du pays comme à Aïn Témouchent.
Dans ce sens, il convient de noter que rien n’est laissé au hasard. Pour définir un programme, plusieurs critères sont pris en compte, d’après Mounir Messaidia. «Le programme est défini en fonction de l’accès au visa, le coût, et le type de vol», a expliqué notre interlocuteur dans un entretien téléphonique où il a précisé que le type de vols auquel les agences se réfèrent est «le vol charters», appelé également vol saisonnier, répondant à une demande ponctuelle du marché.
L’Egypte, la nouvelle tendance
Sur les pages des agences que nous avons consultées, le choix des destinations ne manque pas. En revanche, un point commun entre ces agences accroche le visiteur. C’est la destination Egypte. Celle-ci revient sur la majorité des comptes Facebook des agences. Charm El Cheikh, la ville balnéaire égyptienne nichée entre le désert de la péninsule du Sinaï et la mer Rouge se taille la part du lion. En effet, les désireux de se rendre sur les lieux pour profiter de ces plages de sable entourées de palmiers doivent payer entre 140.000 DA et plus de 160.000 DA pour une durée de 8 nuits. Les vacanciers qui préfèrent rejoindre l’Egypte passeront leur période de séjour dans des hôtels quatre et cinq étoiles avec les prix précités. Comme la tendance, durant les années qui ont précédé le Covid-19, portait sur la Tunisie, nous avons essayé de comprendre le pourquoi de ce changement «égyptien».
Contacté par l’Algérie Aujourd’hui, le membre du Forum des agences de voyages nous a livré des explications. Selon lui, «c’est une question de partenariat». «Le partenariat est facile avec les hôtels de Charm El Cheikh», a souligné notre interlocuteur qui ajoute que le coût requis pour l’offre de cette destination est «convenable».
Qu’en est-il de l’Algérie ?
Les séjours au pays ne semblent pas être au centre d’intérêt de la totalité des agences de voyage que nous avons consultées. En effet, peu d’entre elles proposent des sorties sur le territoire national. Sur la page Facebook des deux agences précitées, le choix ne manque pas. Différentes destinations illustrées par des photos sont au menu. Vers l’Est ou l’Ouest, les amoureux des vacances peuvent prendre la direction qu’ils veulent.
Cependant, même si les images des complexes situés dans ces lieux touristiques attirent l’attention des vacanciers, les tarifs les font fuir. «Chambre double à 17.600 DA, c’est-à-dire deux nuits à 35.200 DA, une semaine à 14 millions !», s’exclame une internaute. «C’est trop cher», lance un autre abonné qui dit «qu’il préfère aller à l’étranger». Comme d’autres agences ne se sont pour l’instant pas engagées à organiser des séjours nationaux, nous avons tenté de comprendre pourquoi ? Contactée par l’Algérie Aujourd’hui, le service client de l’une des agences a avancé la même cause précitée, celle des tarifs. «C’est à cause des prix», a répondu notre interlocutrice tout en éprouvant une certaine hésitation. Dans ce sens, il est important de dire que cela amène à poser la question suivante : que devient alors le rythme de la demande sur les séjours à l’intérieur du pays ?
Necib Tours propose des crédits voyages
Pour avoir réponse à cette question, nous avons pris contact avec le PDG du Groupe Necib Tourisme, Djamel Necib. D’après lui, les destinations algériennes sont très demandées. «Nous affichons complet», nous a révélé M. Necib dont le groupe est spécialisé dans la promotion des voyages à l’intérieur du pays.
Pour encourager la demande sur les destinations algériennes, M. Necib propose des crédits bancaires. «Nous proposons des crédits voyages en partenariat avec la Banque Essalam», nous a précisé le même responsable qui estime que les tarifs fixés pour des séjours en Algérie «sont abordables par rapport à d’autres destinations».
«Certes, nous avons un problème d’infrastructures mais pour les tarifs, le problème ne se pose pas», a répliqué M. Necib. «Avec l’option crédit voyages, le client peut payer une somme de 140.000 en 24 mois», a soutenu le même responsable qui a mis en avant le programme exposé par son groupe. Il s’agit, selon lui, de chacune des wilayas suivantes : Jijel, Annaba, Skikda et El Taref qui dispose d’une «belle plage», a fait remarquer le PDG du groupe Necib Tourisme qui n’a pas hésité à appeler «à changer de mentalité», chose qui peut aider à promouvoir le tourisme en Algérie.
A. T.
lalgerieaujourdhui . dz
Pour relancer leurs activités, ces agences mettent à la disposition de la clientèle un programme précis. Qu’il soit varié ou unique, chacun de ces prestataires de services adopte le plan qu’il considère bénéfique. Certains font l’offre de plusieurs destinations. D’autres préfèrent se concentrer sur une seule. Exemple : l’agence Dam Tours ne propose que des titres de séjours en Grèce dont le prix est fixé à partir de 160.000 DA.
Une autre agence nommée Lapérouse voyage affiche un programme varié qui contient la Tunisie, la Turquie (Istanbul) et Dubaï. Elle organise aussi des séjours à l’intérieur du pays comme à Aïn Témouchent.
Dans ce sens, il convient de noter que rien n’est laissé au hasard. Pour définir un programme, plusieurs critères sont pris en compte, d’après Mounir Messaidia. «Le programme est défini en fonction de l’accès au visa, le coût, et le type de vol», a expliqué notre interlocuteur dans un entretien téléphonique où il a précisé que le type de vols auquel les agences se réfèrent est «le vol charters», appelé également vol saisonnier, répondant à une demande ponctuelle du marché.
L’Egypte, la nouvelle tendance
Sur les pages des agences que nous avons consultées, le choix des destinations ne manque pas. En revanche, un point commun entre ces agences accroche le visiteur. C’est la destination Egypte. Celle-ci revient sur la majorité des comptes Facebook des agences. Charm El Cheikh, la ville balnéaire égyptienne nichée entre le désert de la péninsule du Sinaï et la mer Rouge se taille la part du lion. En effet, les désireux de se rendre sur les lieux pour profiter de ces plages de sable entourées de palmiers doivent payer entre 140.000 DA et plus de 160.000 DA pour une durée de 8 nuits. Les vacanciers qui préfèrent rejoindre l’Egypte passeront leur période de séjour dans des hôtels quatre et cinq étoiles avec les prix précités. Comme la tendance, durant les années qui ont précédé le Covid-19, portait sur la Tunisie, nous avons essayé de comprendre le pourquoi de ce changement «égyptien».
Contacté par l’Algérie Aujourd’hui, le membre du Forum des agences de voyages nous a livré des explications. Selon lui, «c’est une question de partenariat». «Le partenariat est facile avec les hôtels de Charm El Cheikh», a souligné notre interlocuteur qui ajoute que le coût requis pour l’offre de cette destination est «convenable».
Qu’en est-il de l’Algérie ?
Les séjours au pays ne semblent pas être au centre d’intérêt de la totalité des agences de voyage que nous avons consultées. En effet, peu d’entre elles proposent des sorties sur le territoire national. Sur la page Facebook des deux agences précitées, le choix ne manque pas. Différentes destinations illustrées par des photos sont au menu. Vers l’Est ou l’Ouest, les amoureux des vacances peuvent prendre la direction qu’ils veulent.
Cependant, même si les images des complexes situés dans ces lieux touristiques attirent l’attention des vacanciers, les tarifs les font fuir. «Chambre double à 17.600 DA, c’est-à-dire deux nuits à 35.200 DA, une semaine à 14 millions !», s’exclame une internaute. «C’est trop cher», lance un autre abonné qui dit «qu’il préfère aller à l’étranger». Comme d’autres agences ne se sont pour l’instant pas engagées à organiser des séjours nationaux, nous avons tenté de comprendre pourquoi ? Contactée par l’Algérie Aujourd’hui, le service client de l’une des agences a avancé la même cause précitée, celle des tarifs. «C’est à cause des prix», a répondu notre interlocutrice tout en éprouvant une certaine hésitation. Dans ce sens, il est important de dire que cela amène à poser la question suivante : que devient alors le rythme de la demande sur les séjours à l’intérieur du pays ?
Necib Tours propose des crédits voyages
Pour avoir réponse à cette question, nous avons pris contact avec le PDG du Groupe Necib Tourisme, Djamel Necib. D’après lui, les destinations algériennes sont très demandées. «Nous affichons complet», nous a révélé M. Necib dont le groupe est spécialisé dans la promotion des voyages à l’intérieur du pays.
Pour encourager la demande sur les destinations algériennes, M. Necib propose des crédits bancaires. «Nous proposons des crédits voyages en partenariat avec la Banque Essalam», nous a précisé le même responsable qui estime que les tarifs fixés pour des séjours en Algérie «sont abordables par rapport à d’autres destinations».
«Certes, nous avons un problème d’infrastructures mais pour les tarifs, le problème ne se pose pas», a répliqué M. Necib. «Avec l’option crédit voyages, le client peut payer une somme de 140.000 en 24 mois», a soutenu le même responsable qui a mis en avant le programme exposé par son groupe. Il s’agit, selon lui, de chacune des wilayas suivantes : Jijel, Annaba, Skikda et El Taref qui dispose d’une «belle plage», a fait remarquer le PDG du groupe Necib Tourisme qui n’a pas hésité à appeler «à changer de mentalité», chose qui peut aider à promouvoir le tourisme en Algérie.
A. T.
lalgerieaujourdhui . dz