med Moues
Des membres du comité de wilaya chargé d'accompagner les demandeurs d'emploi, des représentants de la société civile de la wilaya de Skikda et des sans-emplois ont décidé de déposer une plainte officielle auprès du procureur de la République et des autorités habilitées à en connaître. Cette dénonciation en justice porte selon les auteurs de la plainte, sur une probable infraction de l’Agence Nationale de l'Emploi (ANEM).
Pour ce faire, tout un processus a été prévu hier, samedi 23 juillet à savoir une rencontre à l'entrée principale de l'Université du 20 août 1955 de Skikda pour lancer le processus de collecte des signatures (pétition). En effet, dans une lettre ouverte, ces chômeurs ont condamné fermement les agissements de l'Agence de l'emploi de Skikda qui n’aurait pas annoncé l’organisation d’un concours par Sonatrach. Ils dénoncent les explications pour le moins ambiguës ayant trait à la plateforme « El Wassit » faites par cette Agence foulant au pied le principe de transparence et d'égalité des chances.
Les protestataires ont déclaré dans leur écrit « nous avons enregistré plusieurs manipulations dans l’établissement des listes de candidats censées être au Format Document Protégé (PDF), ce qui suppose une intervention humaine dans le but de « maquiller ». La participation à ce concours d'un candidat dont l'âge ne dépasse pas 20 ans, contribue à douter de la fiabilité de l’organisation de celui-ci.
La présence de candidats venus d'autres wilayas pour participer à cette joute pour un recrutement à Sonatrach participe à décrédibiliser les explications de l’ANEM sachant les conditions réglementaires exigées relatives à la résidence qui doit le lieu de l’activité objet du recrutement. Sans oublier tous les autres contournements de la réglementation relatifs à l’aspect déclaratif uniquement de la date de naissance, la non indication du lieu de la liste de candidats et de la date de sa publication, de l’inscription d’un même nom de famille plus d'une fois dans la liste des candidats.
Sans omettre la non déclaration par l'Agence de l'emploi Skikda de la liste des candidats, les spécialités du concours et le nombre de postes à pourvoir. Les protestataires ont exigé l'ouverture d'une enquête sur la gestion des offres d'emploi, la réorganisation du concours et la garantie d’une transparence en matière d’inscription à l'emploi, affirmant que plus d’une fois il y a eu des manquements dans l’organisation des concours et dans leur déroulé. Ils ont conclu « si nous voulons le changement, nous devons y travailler de manière pacifique et civilisée et s’unir ». Il est utile de signaler que l'Institut Algérien du Pétrole (IAP) a été obligé de reporter les épreuves du concours qui devaient être organisées les 20 et 21 juillet à l'Université du 20 août 1955 à Skikda, à une date ultérieure, suite à l’irruption des chômeurs dans les salles d’examen qui ont déchiré les sujets et les feuilles d’examen des candidats.
lestrepublicain . com
Des membres du comité de wilaya chargé d'accompagner les demandeurs d'emploi, des représentants de la société civile de la wilaya de Skikda et des sans-emplois ont décidé de déposer une plainte officielle auprès du procureur de la République et des autorités habilitées à en connaître. Cette dénonciation en justice porte selon les auteurs de la plainte, sur une probable infraction de l’Agence Nationale de l'Emploi (ANEM).
Pour ce faire, tout un processus a été prévu hier, samedi 23 juillet à savoir une rencontre à l'entrée principale de l'Université du 20 août 1955 de Skikda pour lancer le processus de collecte des signatures (pétition). En effet, dans une lettre ouverte, ces chômeurs ont condamné fermement les agissements de l'Agence de l'emploi de Skikda qui n’aurait pas annoncé l’organisation d’un concours par Sonatrach. Ils dénoncent les explications pour le moins ambiguës ayant trait à la plateforme « El Wassit » faites par cette Agence foulant au pied le principe de transparence et d'égalité des chances.
Les protestataires ont déclaré dans leur écrit « nous avons enregistré plusieurs manipulations dans l’établissement des listes de candidats censées être au Format Document Protégé (PDF), ce qui suppose une intervention humaine dans le but de « maquiller ». La participation à ce concours d'un candidat dont l'âge ne dépasse pas 20 ans, contribue à douter de la fiabilité de l’organisation de celui-ci.
La présence de candidats venus d'autres wilayas pour participer à cette joute pour un recrutement à Sonatrach participe à décrédibiliser les explications de l’ANEM sachant les conditions réglementaires exigées relatives à la résidence qui doit le lieu de l’activité objet du recrutement. Sans oublier tous les autres contournements de la réglementation relatifs à l’aspect déclaratif uniquement de la date de naissance, la non indication du lieu de la liste de candidats et de la date de sa publication, de l’inscription d’un même nom de famille plus d'une fois dans la liste des candidats.
Sans omettre la non déclaration par l'Agence de l'emploi Skikda de la liste des candidats, les spécialités du concours et le nombre de postes à pourvoir. Les protestataires ont exigé l'ouverture d'une enquête sur la gestion des offres d'emploi, la réorganisation du concours et la garantie d’une transparence en matière d’inscription à l'emploi, affirmant que plus d’une fois il y a eu des manquements dans l’organisation des concours et dans leur déroulé. Ils ont conclu « si nous voulons le changement, nous devons y travailler de manière pacifique et civilisée et s’unir ». Il est utile de signaler que l'Institut Algérien du Pétrole (IAP) a été obligé de reporter les épreuves du concours qui devaient être organisées les 20 et 21 juillet à l'Université du 20 août 1955 à Skikda, à une date ultérieure, suite à l’irruption des chômeurs dans les salles d’examen qui ont déchiré les sujets et les feuilles d’examen des candidats.
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