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La nouvelle mise en scène du PDG de Sonatrach pour propager des mensonges sur la production nationale du gaz naturel

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  • La nouvelle mise en scène du PDG de Sonatrach pour propager des mensonges sur la production nationale du gaz naturel


    Nouvelle mise en scène du PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, pour faire croire à l’opinion publique nationale et internationale que l’Algérie a pu augmenter sa production nationale du gaz naturel en usant de subterfuges trompeurs et malhonnêtes. Explications.

    Le P-DG de la Sonatrach, Toufik Hakkar a effectué, à la fin de la semaine dernière, une visite de deux jours au niveau des installation du groupe dans la wilaya Toufik Hakkar s’est effectivement rendu les 20 et 21 septembre en cours dans la wilaya d’Illizi où il a inspecté les projets de développement de l’activité exploration et production au niveau des directions régionales de TFT et Ohanet. C’est justement au niveau de la région de TFT que le PDG de Sonatrach a procédé à une véritable parade médiatique.

    Découvert en 1961, le gisement de Tin Fouyé Tabankort a été mis en service en 1963, il se compose des champs de Hassi Mazoula Sud, Hassi Mazoula, Tin Fouyé Nord, Hassi Mazoula Nord, TFT Zone 100, Djoua Ouest et TFT Ordovicien. Décrété en déclin, il est toujours en production et plusieurs multinationales y sont présentes, en association avec Sonatrach. Il d’agit d’un très vieux gisement qui est composée d’un très ancien champ de pétrole exploité à 100% par Sonatrach dont la production est de l’ordre de 54 000 barils /jour avec 4 millions des gaz associés et d’un ancien champ de gaz exploité en association avec Total dont la production est de l’ordre 11 millions m3/jour .

    La production du champ de pétrole était affectée par la vétusté des installations rendant ainsi nécessaire le lancement d’un projet de revamping. Il s’agit d’un ensemble d’interventions sur une installation industrielle existante en vue d’accroître ses performances ou de l’adapter à de nouvelles contraintes / exigences techniques ou réglementaires. Son but premier est la pérennisation de l’installation en assurant le maintien de son fonctionnement.



    Au niveau de la région TFT, ce projet consiste à procéder à la rénovation de l’unité de traitement des gaz associés, à savoir les gaz dissous dans le pétrole, et l’unité de déshydratation de ce gaz, c’est à dire le séchage du gaz qui est l’élimination de l’eau dans le gaz pour éviter le givrage à des températures basses. Ce vieux champ de TFT après des décennies d’exploitation se distingue par une pression des puits très faible ce qui nécessite la stimulation des puits par « le gaz lift » pour maintenir encore le plus longtemps possible leur production.

    Le gaz lift est l’un des procédés le plus utilisé pour récupérer plus de pétrole des puits. Le procédé consiste a injecter le gaz dans le tubing. Celui-ci rend le fluide plus léger en réduisant sa densité ainsi, la pression est favorable à la remontée du pétrole. Le projet mené par Sonatrach à TFT a pour but de produire les 4 millions de gaz associés qui sont utilisés en gaz lift dans les puits. Il n’y a aucun nouveau apport ni en pétrole ni en gaz au profit de la production nationale. Il s’agit d’un revamping pour maintenir la production de ce gisement en déclin le plus longtemps possible.

    Diffusé dans le JT du 20 H de l’ENTV du jeudi 22 septembre, contrairement aux ingénieurs qui ont expliqué que les projets en cours consistent à « revamper » des installations qui fonctionnent depuis plus de 35 ans pour continuer à faire produire les champs de TFT, le PDG de Sonatrach, fidèle à sa méthode mensongère et trompeuse, essaye maladroitement de présenter ces projets de revamping comme de nouveaux projets de gaz qui renforcent la production gazière Algérienne alors qu’il s’agit, d’abord et avant-tout, d’un gisement de pétrole qui ne présente aucun nouveau apport pour la production nationale.

    Le PDG de Sonatrach s’est lancé, par la suite, dans le JT de 20 H de l’ENTV dans un discours politique superficiel en se permettant de parler au nom du Président de la République court-circuitant ainsi toute sa hiérarchie, à savoir le ministre de l’Energie et le Premier-ministre. Cette instrumentalisation vise uniquement à faire croire que les mensonges de l’actuelle direction générale de Sonatrach sont « cautionnées » par les autorités suprêmes de l’Etat algérien. Ce qui constitue en soi une inquiétante manipulation qui ne devrait pas laisser insensible la Présidence de la République.
    Algériepart

  • #2
    A l'approche de l'hiver les choses commencent à se décanter, l'Italie a été contrainte de reconnaitre l'échec du(mafiosi)Draghi dans son cinéma algérien avec (l'autre mafiso) tebboune, quand a senti que sonatrach ne pouvait honorer son contrat des livraisons du gaz.
    la chose divulguée juste avant les élections en Italie a précipité la mise à l'écart du gouvernement Draghi .
    Dernière modification par Anzoul, 26 septembre 2022, 11h52.

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    • #3

      AE le 25 septembre 2022

      Livraison de gaz algérien à l’Italie : le PDG d’ENI s’exprime

      Le PDG de la société énergétique italienne ENI, Claudio Descalzi, s’est exprimé, samedi 24 septembre, sur l’approvisionnement de son pays en gaz, notamment depuis l’Algérie. Il a indiqué que les stocks italiens en gaz se développent grâce à l’augmentation des flux arrivant de l’Algérie.

      « Il y aura du gaz à l’automne : ce qui peut nous rassurer, c’est que le stockage se développe, les flux algériens ont atteint des débits de 83, 84, 85 millions de mètres cubes par jour, donc l’Algérie nous aide. Et c’est ce qui nous a permis de remplir les stocks », a déclaré Claudio Descalzi, en marge de l’événement » Technologie et innovation pour une transition énergétique « organisé par la Fédération italienne des chevaliers du travail, rapporte l’agence de presse italienne Nova.

      Mercredi dernier, le ministère de l’Energie et des Mines a indiqué que l’Algérie compte augmenter ses livraisons de gaz à l’Italie à plus de 25 milliards de m3 d’ici la fin de l’année.

      Le ministère a précisé qu’avec 17,8 milliards de m3 de gaz livrés à ce jour, l’Algérie qui « honore ses engagements avec l’Italie » consolide sa position de premier fournisseur en gaz de l’Italie, qui « va encore recevoir 10 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires » dans les prochains mois.

      Ces précisions interviennent suite aux rumeurs qui ont circulé sur les difficultés que rencontrerait Sonatrach à augmenter ses livraisons de gaz vers l’Italie, comme convenu avec le partenaire italien, lors de la dernière visite du Premier ministre italien, Mario Draghi, en Algérie.

      Ces rumeurs, largement relayées par la presse italienne, ont été démenties par la société italienne ENI, qui a indiqué, semaine dernière, que « le (gazoduc) Transmed a alimenté l’Italie avec une moyenne de 70 millions de mètres cubes de gaz algérien par jour, ce qui représente environ 36% de l’approvisionnement total et plus de trois fois le flux arrivé de Russie au cours de la même période ».

      ENI a précisé que « ces niveaux de flux en provenance d’Algérie au cours du mois de septembre n’ont jamais été enregistrés ces dernières années ». Le groupe italien a ajouté « qu’il n’y avait pas de difficulté du côté algérien dans la disponibilité du gaz en volumes supplémentaires tel que convenu avec Sonatrach ».

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