L’Algérie est sans doute l’un des rares pays qui peut faire prévaloir des amitiés solides, sincères et profondes avec les USA et la Russie en même temps.
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La tentative d'atteinte aux relations entre l'Algérie et les Etats-Unis par le biais d'une démarche se voulant politique aura été un non-événement aux yeux des décideurs des deux pays. Pas du tout commentée à Alger comme à Washington, la fameuse pétition signée par un petit groupe de sénateurs, appelant à sanctionner l'Algérie en raison de ses liens historiques avec la Russie, n'aura vécu dans la sphère parlementaire américaine que le temps de sa signature.
Aucun média sérieux, ni aucune personnalité politique de renom n'a jugé utile de s'attarder sur une initiative, dont on devinait l'origine et le circuit emprunté pour parvenir dans la boîte à lettres du secrétaire d'État américain aux Affaires étrangères. Antony Blinken n'a pas fait état de cette missive pour la simple raison qu'elle n'a aucun poids politique. Ça aurait été une perte de temps que de s'attarder sur une démarche mue par une entreprise de lobbying payée rubis sur l'ongle par des milieux hostiles au rapprochement entre Alger et Washington.
Le tête-à-tête Ramtane Lamamra- Elizabeth Aubin et l'enthousiasme de celle-ci qu'elle a résumé dans un tweet évoquant l'audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères, illustrent assez bien l'échec de la tentative des sénateurs US et confirment, si besoin, qu'entre l'Algérie et les Etats-Unis, les relations ne tiennent pas compte des lobbies. Elles sont autrement plus fortes pour se laisser influencer par une simple pétition rédigée dans le secret d'une agence de lobyying rémunérée pour la transmettre à des sénateurs et aux médias.
La missive et la prétendue référence juridique sur laquelle se sont basés ses rédacteurs dans l'espoir de faire admettre l'Algérie dans l'axe du mal, ignorent qu'au plus fort de la guerre froide et au moment où les USA et l'Union soviétiques comptaient leurs amis et vilipendaient leurs ennemis, l'Algérie était considérée par l'un comme par l'autre comme un pays ami sur lequel on peut compter. Quelle que soit la couleur politique du locataire de la Maison-Blanche, Washington n'a jamais mis Alger dans son viseur. Bien au contraire. Et cela s'est confirmé lors de la fameuse prise d'otages à Téhéran qui a vu les Etats-Unis compter sur la médiation algérienne pour libérer les fonctionnaires de son ambassade en Iran. Le secrétaire d'État américain aux Affaires étrangères en poste figurait parmi les diplomates qui ont eu la vie sauve grâce à la médiation algérienne. Il sait plus que tout le monde le poids d'un pays qui peut gérer et solutionner une crise majeure dans un contexte révolutionnaire surchauffé où les exécutions sommaires peuvent intervenir à tout moment. À la même époque, l'Union soviétique fournissait l'Algérie en armes et les deux pays entretenaient les meilleures relations.
Il faut dire que de par l'Histoire, l'Algérie est sans doute l'un des rares pays qui peuvent faire prévaloir des amitiés solides, sincères et profondes avec les USA et la Russie en même temps. Cela, les deux géants, actuellement en conflit quasi ouvert, ont bien compris et n'ont nulle intention de voir les choses évoluer d'un côté comme de l'autre. La solidité des rapports noués avec les Etats-Unis d'Amérique n'ont pas besoin d'être démontrés. À aucun moment, Washington ne s'est comporté avec légèreté à l'égard de l'Algérie. Que ce soit lors des événements d'octobre 1988, durant la décennie terroriste, pendant la longue maladie et la démission du président défunt, Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion du Mouvement populaire du 22 février 2022, l'attitude américaine a toujours été empreinte de respect pour l'État algérien et son peuple. Ce sont des faits qu'aucune pétition ne saurait faire changer.
l'expression
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La tentative d'atteinte aux relations entre l'Algérie et les Etats-Unis par le biais d'une démarche se voulant politique aura été un non-événement aux yeux des décideurs des deux pays. Pas du tout commentée à Alger comme à Washington, la fameuse pétition signée par un petit groupe de sénateurs, appelant à sanctionner l'Algérie en raison de ses liens historiques avec la Russie, n'aura vécu dans la sphère parlementaire américaine que le temps de sa signature.
Aucun média sérieux, ni aucune personnalité politique de renom n'a jugé utile de s'attarder sur une initiative, dont on devinait l'origine et le circuit emprunté pour parvenir dans la boîte à lettres du secrétaire d'État américain aux Affaires étrangères. Antony Blinken n'a pas fait état de cette missive pour la simple raison qu'elle n'a aucun poids politique. Ça aurait été une perte de temps que de s'attarder sur une démarche mue par une entreprise de lobbying payée rubis sur l'ongle par des milieux hostiles au rapprochement entre Alger et Washington.
Le tête-à-tête Ramtane Lamamra- Elizabeth Aubin et l'enthousiasme de celle-ci qu'elle a résumé dans un tweet évoquant l'audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères, illustrent assez bien l'échec de la tentative des sénateurs US et confirment, si besoin, qu'entre l'Algérie et les Etats-Unis, les relations ne tiennent pas compte des lobbies. Elles sont autrement plus fortes pour se laisser influencer par une simple pétition rédigée dans le secret d'une agence de lobyying rémunérée pour la transmettre à des sénateurs et aux médias.
La missive et la prétendue référence juridique sur laquelle se sont basés ses rédacteurs dans l'espoir de faire admettre l'Algérie dans l'axe du mal, ignorent qu'au plus fort de la guerre froide et au moment où les USA et l'Union soviétiques comptaient leurs amis et vilipendaient leurs ennemis, l'Algérie était considérée par l'un comme par l'autre comme un pays ami sur lequel on peut compter. Quelle que soit la couleur politique du locataire de la Maison-Blanche, Washington n'a jamais mis Alger dans son viseur. Bien au contraire. Et cela s'est confirmé lors de la fameuse prise d'otages à Téhéran qui a vu les Etats-Unis compter sur la médiation algérienne pour libérer les fonctionnaires de son ambassade en Iran. Le secrétaire d'État américain aux Affaires étrangères en poste figurait parmi les diplomates qui ont eu la vie sauve grâce à la médiation algérienne. Il sait plus que tout le monde le poids d'un pays qui peut gérer et solutionner une crise majeure dans un contexte révolutionnaire surchauffé où les exécutions sommaires peuvent intervenir à tout moment. À la même époque, l'Union soviétique fournissait l'Algérie en armes et les deux pays entretenaient les meilleures relations.
Il faut dire que de par l'Histoire, l'Algérie est sans doute l'un des rares pays qui peuvent faire prévaloir des amitiés solides, sincères et profondes avec les USA et la Russie en même temps. Cela, les deux géants, actuellement en conflit quasi ouvert, ont bien compris et n'ont nulle intention de voir les choses évoluer d'un côté comme de l'autre. La solidité des rapports noués avec les Etats-Unis d'Amérique n'ont pas besoin d'être démontrés. À aucun moment, Washington ne s'est comporté avec légèreté à l'égard de l'Algérie. Que ce soit lors des événements d'octobre 1988, durant la décennie terroriste, pendant la longue maladie et la démission du président défunt, Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion du Mouvement populaire du 22 février 2022, l'attitude américaine a toujours été empreinte de respect pour l'État algérien et son peuple. Ce sont des faits qu'aucune pétition ne saurait faire changer.
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