12 novembre, 2022
Environ 260 personnes sont poursuivies en Algérie pour actes de terrorisme alors qu’elles n’ont participé à aucun acte de violence, a indiqué, vendredi à Genève, Karim Salem de l’Institut du Caire pour les droits de l’homme (CIHRS).
Selon le coordinateur chargé du Maghreb au centre, qui bénéficie d’un statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations unies, les victimes des poursuites ont participé à des activités pacifiques.
Les rapporteurs spéciaux des Nations unies et divers mécanismes internationaux des droits de l’homme s’accordent sur le fait que les activités incriminées ne rentrent pas dans la définition de l’acte terroriste, a-t-il expliqué, réfutant les allégations de l’Etat algérien concernant l’inexistence d’une définition unique du terrorisme.
Dans une déclaration à la MAP, en marge d’un colloque organisé par le CIHRS sous le thème « Algérie: déni de la démocratie », le militant des droits de l’homme a évoqué le harcèlement judiciaire à l’encontre des militants et les restrictions systématiques imposées à l’action associative et syndicale, en faisant fi des exigences des visites de l’ONU.
H24info