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Le collectif de défense d'El Kadi Ihsane s'exprime

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  • Le collectif de défense d'El Kadi Ihsane s'exprime

    « Le journaliste El Kadi Ihsane n’a commis aucun crime et n’a pas dilapidé l’argent public. J’espère qu’il sera remis en liberté dans les plus brefs délais et que les scellés seront levés pour sa société ».

    Ce vœu est exprimé par Me Mostefa Bouchachi, membre du collectif de défense du directeur et fondateur des sites Maghreb Emergent et Radio M, placé en détention provisoire jeudi 29 décembre par un juge du tribunal de Sidi M’hamed (Alger).

    Me Bouchachi et les autres membres du collectif, Zoubida Assoul, Abdallah Haboul, Saïd Zahi et Abdelghani Badi, ont animé une conférence de presse ce samedi 7 janvier au siège du cabinet de Me Assoul à Alger.

    Cette dernière explique d’emblée qu’elle et ses collègues ne s’exprimeront pas sur le fond du dossier, protégé par le secret de l’instruction.

    Les interventions des avocats ont été donc axées sur les dimensions politiques de l’affaire et les aspects procéduraux, concernant notamment les conditions de l’arrestation du journaliste, son placement en détention provisoire et la mise sous scellés du siège de la société qu’il dirige.

    El Kadi Ihsane a été arrêté par des éléments de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) le 24 décembre après minuit, selon sa famille et ses avocats.

    Le lendemain, le siège d’Interface Médias, qui édite les sites électroniques Radio M et Maghreb Émergent, a été perquisitionné et mis sous scellés.

    Le 29 décembre, le parquet a annoncé le placement du journaliste en détention provisoire, expliquant qu’il est poursuivi en vertu des articles 95, 95-bis et 96 du Code pénal, relatif à la réception de financements de l’étranger.

    Le parquet n’avait pas donné plus de précisions mais « des informations mensongères destinées à influencer le travail de la justice » sont distillées sur les réseaux sociaux, dénonce Zoubida Assoul qui rappelle que la présomption d’innocence est garantie par la Constitution algérienne. « Maintenant c’est à un l’accusé de prouver son innocence, c’est un grave dérapage », déplore-t-elle.

    « La détention provisoire est une mesure exceptionnelle et extraordinaire car elle est contraire à la présomption d’innocence », soutient pour sa part Me Haboul. Selon lui, en vertu du Code de procédure pénale, un suspect ne peut être arrêté dans le cadre d’une enquête préliminaire qu’après avoir reçu deux convocations auxquelles il ne répond pas.

    « Une affaire purement politique »

    El Kadi Ihsane a fait l’objet de plusieurs poursuites et a toujours répondu aux convocations, rappelle ses avocats. « Il offre toutes les garanties » pour se mettre à la disposition de la justice, dit-il, pour signifier que le mandat de dépôt n’était pas nécessaire ». « Même le juge qui l’a poursuivi dans une affaire criminelle l’a laissé en liberté provisoire », rappelle Me Bouchachi.

    Dans son communiqué, le parquet n’avait pas fait état de poursuites contre la société d’El Kadi Ihsane. La question n’est donc pas soumise au secret de l’enquête et Me Zahi l’aborde dans le détail.

    Il indique qu’El Kadi Ihsane dirige Interface Médias sous la supervision d’un Conseil d’administration présidé par une autre personne et qu’il n’est qu’un actionnaire parmi les 29 que compte la société. Il ajoute que c’est une société qui active dans la légalité et qui s’efforce de régler ses dettes fiscales.

    Sa mise sous scellés n’est pas légale et constitue un scandale, puisque les textes régissant l’information ne prévoient pas une telle mesure contre les entreprises médiatiques, dénonce Me Haboul. Et puis, ironise Mostefa Bouchachi, « quand on poursuit son PDG, on ne ferme pas Sonatrach ».

    Abdelghani Badi a évoqué le contexte politique dans lequel est survenue l’arrestation du journaliste. Une conjoncture marquée par la restriction des libertés et la répression qui a touché particulièrement les journalistes, dit-il.

    « Toute partie opposée au pouvoir peut se voir poursuivie en vertu de ces articles 95, 95-bis et 96 du code pénal. Ces articles ne diffèrent pas de l’article 87-bis », pointe-t-il.

    TSA
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

  • #2
    « Toute partie opposée au pouvoir peut se voir poursuivie en vertu de ces articles 95, 95-bis et 96 du code pénal. Ces articles ne diffèrent pas de l’article 87-bis », pointe-t-il.
    C'est cela qui est révoltant. Le régime algérien, quel que soit qui le dirige, a été et est toujours un régime de chikours...
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      Quels sont les accusations retenus contre lui ?
      J'aime surfer sur la vague du chaos.

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      • #4
        hmida

        Décidément ils parlent de tout dans cette conférence de presse ... sauf de cela ! Personne dans cette affaire ne semble vouloir nous dire de quoi est accusé ce type exactement ! Pas même ses avocats ... lol
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          On attend le commentaire de Tebboune...
          Après, "c'est un khbarji ", les juges ont condamné Drareni de plusieurs mois de prison. Ce sera idem, pour
          ihsane. On attend le commentaire du chikour.
          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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          • #6
            Et si son arrestation a quelque chose avec l'affaire actuelle de A. Sem.m.ar ?
            Dernière modification par democracy, 07 janvier 2023, 21h02.

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            • #7
              democracy

              Rien ne l'indique. Tout ce qui a filtré à ce jour sur son affaire dit qu'il a été choppé exclusivelent pour des questions de financement. La réglementation étant très restrictive sur cet aspect, ils peuvent lui coller tout un livre pour le moindre sou perçu en dehors du circuit. Ça sent clairement le traquenard : eux l'attendaient au virage, et lui a du faire passer quelque chose qu'il n'aurait pas du, même de pure forme ...
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                Personne dans cette affaire ne semble vouloir nous dire de quoi est accusé ce type exactement ! Pas même ses avocats ...
                Les avocats ont informé les journalistes présents qu’aucun détail susceptible de nuire au secret de l’instruction en cours ne pourra être révélé. Par ailleurs, ils ont nié l'accusation portée à El Kadi Ihsane et Radio M de financements étrangers qu'ils qualifient de Fake News !

                Plus de détails dans l'article de Maghreb Emergent ...

                Conférence de presse sur l’affaire Ihsane El Kadi : Les révélations du collectif de défense

                Le collectif de défense du journaliste et directeur du pôle éditorial d’Interface Média, Ihsane El Kadi, composé des maîtres Zoubida Assoul, Mostefa Bouchachi, Abdallah Hebboul, Abdelghani Badi et Said Zahi, a tenu ce samedi 7 janvier, une conférence de presse au bureau de Me. Assoul à Alger, pour éclairer l’opinion publique sur la détention de leur mandant et la mise sous scellés des locaux d’Interface Medias, qui héberge « Radio M » et « Maghreb Emergeant ».

                Dans son mot d’ouverture, l’avocate et présidente du parti UCP, Me Zoubida Assoul, a informé les journalistes présents qu’aucun détail susceptible de nuire au secret de l’instruction en cours ne pourra être révélé, tout en rappelant l’un des principes sacro-saints de la justice, à savoir la présomption d’innocence.

                « Des tentatives pour manipuler la justice ! »

                « La constitution algérienne garantit la présomption d’innocence à tout accusé jusqu’à sa condamnation définitive par la justice algérienne. Je rappelle cela, parce que depuis le début de l’affaire, nous avons entendu des voix, sur les réseaux sociaux, mais aussi sur de nombreux médias nationaux, prétendre révéler des détails de l’enquête, incriminant notre mandant. Ces voix qui s’imposent comme des tribunaux populaires ne cessent de distiller des fakes-news sans aucun fondement », indique Me Assoul qui dénonce des tentatives d’influencer, manipuler et entraver au bon fonctionnement de la justice.

                La même avocate affirme que cette conférence entre dans le cadre des missions du collectif de défense de rétablir la vérité en informant l’opinion publique des dérives commises et permises à l’encontre du prévenu Ihsane El Kadi. « Il n’est pas normal que des personnes puissent parler des détails d’un dossier en cours d’instruction ; des détails dont elles ne disposent même pas. Et le pire c’est que ces détails sont erronés et mensongers ! », s’indigne l’avocate.

                « Les informations distillées sur les réseaux sociaux et sur certains médias sur un prétendu financement étranger des médias gérés par Ihsane El Kadi sont mensongères et le but de ces fakes-news n’est autre que d’influencer les futures décisions des magistrats », dénonce encore Me Assoul qui se pose la question de savoir qui est derrière une telle campagne diffamatoire. « Malheureusement, nous avons complètement inversé la règle fondamentale, à savoir l’innocence d’un accusé jusqu’à preuve du contraire. Aujourd’hui, on affirme la culpabilité d’un accusé, qui doit lui présenter les preuves de son innocence. Et c’est une grave dérive ! », dénonce encore la présidente de l’UCP, qui n’a pas omis d’aborder le sujet de la mise sous scellés d’Interface Média en tant que personnalité morale : « Il n’y a aucune poursuite contre Interface Média, la société éditrice de Radio M et Maghreb Emergent, donc rien qui ne justifie la mise sous scellés de ses locaux ».

                Une arrestation et des zones d’ombre

                De son côté, l’avocat et procédurier Abdallah Hebboul a abordé les conditions de l’arrestation, le placement en garde à vue et la mise en détention provisoire du journaliste, affirmant que les procédures n’ont pas été respectées et que l’arrestation s’est faite d’une manière illégale, puisqu’en dehors du cadre légal régit par le code des procédures pénales.

                « La manière dont a été arrêté Ihsane El Kadi est la première dérive dangereuse dans ce dossier », accuse l’ex-magistrat qui révèle l’existence de zones d’ombre sur la partie à l’origine de l’arrestation du directeur d’Interface Média, survenue vers les coups de minuit.

                En effet, pour Me Hebboul, le passage de la direction générale de la sécurité intérieure, à l’origine de l’arrestation et la garde à vue, de la tutelle du ministère de la Défense nationale aux mains de la présidence de la République et l’absence de textes clairs régissant le nouveau mode de fonctionnement de cet organe sécuritaire laissent de nombreuses questions en suspens. Pourquoi cette police judiciaire a été rattachée à la présidence de la République sans la publication d’aucun texte au journal officiel et vers qui se tourner en cas de litige avec cette instance ? Le procédurier estime que les quatre accusations retenues à l’encontre de leur mandant sont des infractions politiques. « Ces poursuites et cette affaire sont purement politique et la couverture judiciaire et réglementaire qu’on veut lui donner est légère et fragile et tout le monde va le découvrir lors de l’audience publique de ce procès », tranche Me Hebboul, avant de rappeler que cette affaire est survenue quelques jours seulement après un article d’opinion et un tweet publié par l’accusé. « Ihsane El Kadi est à la prison d’El Harrach, mais ses idées et ses articles sont toujours libres et consultés », conclut l’avocat.

                « Radio M et Maghreb Emergent ne sont pas concernés »

                Pour sa part, Me Said Zahi est venue clarifier la non-implication d’Interface Média dans les poursuites entamées contre son directeur du pôle éditorial. « Interface Média est une société par action qui compte 29 actionnaires. C’est une boite de communication de droit algérien régie par les lois algériennes et Ihsane El Kadi n’est pas la société. Le représentant officiel de cette entreprise est le président du conseil d’administration, qui est autre que notre mandant », révèle l’avocat du directeur d’une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 40 et 50 millions de dinars algériens (entre 4 et 5 milliards de centimes). La mise sous scellés de cette société a également été faite en dehors de tout cadre juridique et en violation des lois de la République dont la constitution de 2020, affirme le même intervenant. « Tous ces faits et ces violations des procédures nous permettent d’affirmer qu’il s’agit d’une affaire purement politique dont l’objectif n’est autre que de fermer et museler une entreprise médiatique ouverte à tous les Algériens ».

                « Instrumentalisation de la justice »

                Cette affaire survient dans un climat de répression généralisée, a estimé de prime abord, l’avocat et défenseur des droits de l’Homme, Me Abdelghani Badi. Une répression qui vient faire taire toute voix discordante. Toute opinion divergente de celle de l’autorité politique est tue, emprisonnée et même diabolisée. « Les articles du code pénal régissant les délits d’opinion et les délits politiques sont des lois élastiques, flexibles et modulables à souhait. Toute action politique pouvant avoir un résultat est aujourd’hui criminalisée par le pouvoir politique », explique Me Badi. Ce dernier, regrette en outre, que la « fermeture imposée par le pouvoir algérien empêche les journalistes et les citoyens de pouvoir se solidariser avec Ihsane El Kadi, qui bénéficie d’un soutien et d’une solidarité impressionnante à l’international. Le pouvoir désire imposer un climat de terreur au sein des journalistes, des avocats, des académiciens et des élites. C’est pour ça que Radio M et Maghreb Emergent, qui donnent la parole à tout le monde, ont été ciblés.

                Le pouvoir estime être l’incarnation de l’Etat en distribuant les bons et mauvais points en matière de patriotisme et de nationalisme », conclut Me Badi, avant de laisser la parole à Me Mostefa Bouchachi. Ce dernier est catégorique “Ihsane El Kadi n’a commis aucun crime ou délit punis par les lois de la République algérienne, ni dilapidé les deniers publics. Ces poursuites sont purement politiques, pour avoir été une lueur au milieu des ténèbres, en accordant la parole à tous, en ces moments difficiles et délicats que traverse l’Algérie actuellement. L’objectif étant d’éteindre cette lueur ».

                Pour le ténor du barreau d’Alger, les lois sont là pour être respectées ; pour être au-dessus de tous. « Quand on poursuit le PDG de Sonatrach ou d’Air Algérie, on ne ferme pas les deux sociétés ! Les textes sont clairs et on en arrive à la conclusion que l’unique objectif de ces poursuites est de censurer et de faire taire ce média qui laisse s’exprimer des voix discordantes et contradictoires pour enrichir le débat », estime Me Bouchachi qui regrette l’« instrumentalisation du pouvoir judiciaire pour donner de la légitimité à ce genre de poursuite judiciaires, qui touchent des milliers d’Algériennes et d’Algériens ».

                Yamina Baïr
                Maghreb Emergent
                07.01.2023
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  shadok
                  Les avocats ont informé les journalistes présents qu’aucun détail susceptible de nuire au secret de l’instruction en cours ne pourra être révélé.
                  Donc, les avocats ont informé les médias qu'ils ne souhaitent pas en dire plus sur l'affaire que ce qu'a déjà dit l'accusation, c'est-à-dire ... rien. Du coup, ils valident le black-out et le considèrent dans l'intérêt de leur client. Super.

                  Bon, puisque la défense elle-même préfère l'opacité, qu'ils se démerdent seuls avec l'accusation alors. On aura droit à connaître le verdict ...


                  Dernière modification par Harrachi78, 07 janvier 2023, 23h11.
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par hmida
                    Quels sont les accusations retenus contre lui ?
                    Le journaliste a commis le pire du pire des crimes en Algérie : un crime de lèse-majesté contre "Son excellence le président de la république" et la "glorieuse sainte ANP".

                    Le mafieux fasciste Tebboune prouve chaque jour que l'Algérie n'est absolument pas une "république démocratique" mais une "monarchie rétrograde" comme le Maroc. Au Maroc, la personne du roi est sacrée, et en Algérie, les personnes du président et de l'ANP sont sacrées.

                    D'ailleurs, dans la liberté de la presse, l'Algérie (134e) est littéralement classée aux côtés du Maroc (135e). Ce qui n'est pas surprenant puisque l'Algérie et le Maroc sont des émirats saoudiens soumis religieusement et politiquement à l'Arabie Saoudite du boucher MBS. Les pays/peuples arabes/musulmans soumis à l'Arabie Saoudite sont conditionnés à être pro-dictature et anti-démocratie.

                    Commentaire


                    • #11
                      Il est reprocher à El Kadi Ihsane de ne pas brouter l'herbe comme l'ensemble des moutons de sa corporation épicétout....
                      Dernière modification par infinite1, 08 janvier 2023, 11h18.

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                      • #12
                        Harrachi78

                        Donc, les avocats ont informé les médias qu'ils ne souhaitent pas en dire plus sur l'affaire que ce qu'a déjà dit l'accusation, c'est-à-dire ... rien. Du coup, ils valident le black-out et le considèrent dans l'intérêt de leur client. Super.
                        Je pense que les accusations ne sont pas encore claires pour être dévoiler. Me Bouchachi a déclaré durant la conférence de presse que l’affaire El Kadi Ihsane est politique par excellence et les faits qui lui sont reprochés ne sont pas condamnables par la justice.

                        Le but de la conférence de presse est de dénoncer l’atteinte au principe de présomption d’innocence, les conditions de l’arrestation d’El Kadi Ihsane et les violations des procédures judiciaires en la matière.

                        Ils ont fait savoir que les lois régissant l’activité des médias précisent que les décisions de fermeture doivent être prononcées par des magistrats. Aucune loi ne donne ce pouvoir à la police judiciaire.
                        Dernière modification par shadok, 08 janvier 2023, 10h45.
                        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                        Commentaire


                        • #13
                          shadok

                          ... Je pense que les accusations ne sont pas encore claires pour être dévoiler ...

                          Non-sens. Laisser le flou dans l'opacité sert en principe toute démarche qui reposerait sur des choses pas solides. En toute logique, si l'accusation va dans ce sens dans une affaire, l'intérêt de la défense devrait être à l'inverse et vice-versa, surtout si ils comptent jouer les politiques et mettre à témoin l'opinion publique ... etc.

                          ... Me Bouchachi a déclaré durant la conférence de presse que l’affaire El Kadi Ihsane est politique par excellence et les faits qui lui sont reprochés ne sont pas condamnables par la justice ...

                          Évidemment, il suffit que Bouchachi le dise pour que ça soit vrai. Il n'a pas à expliquer quoi que ce soit sur quoi que ce soit le Bouchachi. Logique imparable ...

                          ... Le but de la conférence de presse est de dénoncer l’atteinte au principe de présomption d’innocence, les conditions de l’arrestation d’El Kadi Ihsane et les violations des procédures judiciaires en la matière ...

                          Oui, oui, c'est bien ce que je disais plus haut. Les avocats dissertent sur la forme, ce qui est bien de leur job. Par-contre, pour ce qui est d'informer l'opinion publique du contenu de l'accusation c'est motus et bouche-cousue. Donc, moi citoyen qui peste toujours contre le procureur pour ces méthodes exécrables d'opacité, je me sens presque con en voyant que les avocats d'une soit-disant victime de l'opacité des méthodes sont totalement d'accord avec lui là-dessus.
                          Dernière modification par Harrachi78, 08 janvier 2023, 11h44.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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