tabboune se vante qu'il y a 180 journaux et 20 chaînes dans l'Algérie, et cela est considéré comme une indication du niveau de libertés et de démocratie , et cela peut être projeté avec la même échelle sur d'autres secteurs, comme la pratique politique et la situation démocratique par rapport aux partis et aux associations, et aussi aux secteurs de la justice et des universités et autres.
mesurer la question des libertés, de la démocratie et des médias ne peut se faire objectivement, en Algérie ou ailleurs, au « kilo » (numérique), et la liberté de la presse ne se mesure pas au nombre de journaux et de chaînes qui existent. Cela devient vide de sens si tout ce nombre mentionné, ce qui est le cas dans le cas algérien, n'exprime pas la diversité intellectuelle, politique, culturelle et sociétale du pays.
Le contenu médiatique en Algérie est, plus qu'ailleurs, écrit et centré autour du pouvoir, se nourrissant de ses revenus pour la plupart, et loin du rôle fondamental et éthique de la presse dans la pratique de la critique nécessaire.
La presse en général, doit être en tant qu'instance nécessaire ,contre toute déviation dans toutes les franges de la société , sans pour autant qu'elle soit nécessairement contre l'autorité.
Pire,Le nombre exagéré annoncé par tabboune pourrait être une indication de l'existence de la corruption sous de multiples aspects et du chaos résultant de la fragilité juridique
monsieur tabboune,la pratique politique ne se mesure pas au nombre de partis existant dans le pays.
On se souvient que ce nombre en Algérie a une certaine époque, s'élevait à plus de 74 partis, est ce que cela avait un avantage ou un rapport avec le vrai sens de la pratique de la démocratie et de la représentation politique.?!
la mesure numérique est une perspective erronée. Le grand nombre de tribunaux ne signifie pas l'existence de la justice, tant que l'esprit de la loi est monopolisé et le pouvoir judiciaire n'est pas indépendant.
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