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Des comptes algériens appelant à commettre des actes terroristes en Europe ont été activés et désactivés sur Twitter, jeudi soir, en même temps que se produisait la fusillade de Hambourg en Allemagne. Des lanceurs d’alertes appellent la police allemande à enquêter.
Jeudi soir, au moment où une fusillade a eu lieu dans un centre des Témoins de Jéhovah à Hambourg, faisant 7 morts et plusieurs blessés, des messages et vidéos faisant l’apologie du terrorisme, notamment en allemand se sont répandus sur les réseaux sociaux, dont Twitter.
La fusillade en Allemagne a ciblé des membres des « Témoins de Jéhovah » qui s’étaient rassemblés pour une réunion hebdomadaire consacrée à l’étude de la Bible, selon la presse locale.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a adressé ce matin ses « pensées » aux victimes « d’un acte de violence brutal ». Les autorités allemandes ont nié la présence d’un mobile terroriste, ne trouvant pas d’indices dans ce sens.
Pourtant, au même moment, de nombreux comptes sur Twitter ont publié des contenus appelant à commettre des attaques terroristes en Europe et des vidéos de l’organisation terroriste Daech. Ces comptes activés hier ont été désactivé le lendemain.
Des lanceurs d’alerte ont appelé la police allemande à surveiller ces comptes qui ont été identifiés comme étant algériens.
« J’appelle les autorités allemandes et la police de Hambourg pour garder un œil sur le contenu des comptes algériens qui soutiennent le terrorisme en Allemagne », a tweeté un internaute qui ajoute qu’une « petite analyse de ces comptes a révélé des informations sensibles sur la nationalité des admins ».
Il signale que l’un des comptes les plus actifs se présente sous le pseudo Earlie – @Earlie56626097, et que « l’analyse de son activité a montré que le propriétaire est algérien ».
Ce compte, désactivé actuellement, ne suivait que 5 autres comptes sur Twitter et dans cette liste figurait le ministère algérien de l’Intérieur et quelques médias et personnalités publiques.
Le compte Twitter identifié, créé en novembre 2022, publiait des contenus en anglais et en allemand, destinés à un public germanophone et anglophone.
hespress