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Procès de l’ancien ministre, Arezki Berraki : De grands projets hydrauliques accordés avec de faux dossiers

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  • Procès de l’ancien ministre, Arezki Berraki : De grands projets hydrauliques accordés avec de faux dossiers

    • Des biens, des comptes en devises et des voyages à l’étranger

    Le procès de l’ancien ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, a révélé que l’homme d’affaires Abdelhak Ghodbane, gérant de GACB a bénéficié de projets dans le secteur de l’hydraulique via de faux documents. C’est lui-même qui a déposé une somme de 2.500 euros dans le compte bancaire de l’épouse de Berraki. L’homme d’affaires était également «l’intermédiaire» de l’ancien ministre dans l’achat d’une villa de 10 milliards de centimes à Draria et l’acquisition d’un foncier touristique au profit du fils de ce dernier.

    L’ancien ministre a comparu de nouveau jeudi devant le pôle pénal économique et financier de Sidi M’Hamed dans une nouvelle affaire de corruption dans laquelle sont poursuivis près de 60 accusés dont des cadres de l’ANBT (Agence nationale des barrages et des transferts), des hommes d’affaires et des cadres de l’agence bancaire Trust Bank Algeria.
    Parmi les accusés aussi, des membres de la famille de Berraki, soit ses deux épouses, son fils et sa fille, poursuivis pour avoir bénéficié d’indus avantages. Les sociétés appartenant aux accusés ont été poursuivies en tant que personnes morales dont Eurl GACB et Sarl hôtel excellence. Par ailleurs, le Trésor public s’est constitué partie civile dans cette affaire avec la wilaya d’Alger et la Société nationale de génie civil et bâtiment.
    A la barre, Arezki Berraki poursuivi en tant que directeur de la maintenance et équipements auprès de l’ANBT, en sa qualité de DG de cette agence et aussi comme ministre des Ressources en eau lors des faits, a rejeté les charges retenues contre lui. Il a été mis en cause pour plusieurs chefs d’inculpation dont l’abus de fonction, octroi d’indus avantages, dilapidation de deniers publics et conflits d’intérêt. Il a été longuement auditionné sur les quatre projets notamment le recours à la procédure de gré à gré dans l’octroi des marchés et l’ajout des avenants. Le président de l’audience a fait savoir que le gérant du GACB, Abdelhak Ghodbane, a obtenu les projets alors que l’enquête a révélé qu’il avait déposé des dossiers avec de faux documents dont les factures pro forma, les attestations de bonne exécution et autres. «Seul l’acte de naissance est authentique», précise-t-il, ajoutant que GACB a obtenu le projet de réalisation de trois avenants d’un montant de 6 millions de DA. Arezki Berraki a répondu, que les documents étaient légalisés par l’APC de Zeralda.
    أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

  • #2
    La famille Berraki à la barre

    A une question sur l’exclusion de plusieurs entreprises sous prétexte de manque de documents d’assurance alors existants, Berraki a tout nié : «La commission ne fait que l’examen des rapports de la commission des marchés», insiste-t-il. L’accusé a défendu la légalité des marchés conclus. «Tous les projets ont été réalisés et réceptionnés». Mais le juge lui rappelle le recours à la prolongation des délais. «En cas de défaillance ou retard dans l’exécution des travaux, l’entreprise est pénalisée, or GACB n’a pas été inquiétée». En outre, l’audition a porté sur le projet de réalisation de 37 logements à M’Sila, accordé à GACB. L’une des sociétés retenues parmi les 16 entreprises participantes appartient à l’épouse de l’ancien ministre et une autre à son neveu. Il a répondu que le montant du marché ne dépassait pas 8 millions de DA.
    «C’est une insulte à mon intelligence monsieur le président. Si je voulais faire bénéficier ma femme, je lui aurais accordé un grand projet avec des partenaires étrangers. Pour cette affaire, je n’étais pas au courant de la participation de l’entreprise de mon épouse à l’appel d’offres, je l’ai découvert lors de la validation du rapport. J’ai contacté ma hiérarchie qui ne s’est pas opposée du fait que je n’étais pas membre ni de la commission de l’ouverture des plis, ni de l’évaluation des offres», explique-t-il.
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    • #3
      Une villa de 10 milliards, un projet touristique et un compte en devises à 22 ans

      L’ancien ministre a expliqué que les dépenses de l’ANBT varient entre 50 et 80 milliards de DA par an. Les auditions du juge ainsi que du représentant du ministère public ont porté sur «l’amitié» entre Arezki Berraki et l’homme d’affaires Ghodbane en vertu de laquelle des membres de la famille de l’ancien ministre ont bénéficié de plusieurs avantages. «Ghodbane n’est pas mon ami. Il avait affaire avec l’ANBT depuis 1999 bien avant mon arrivée. Il n’est jamais venu chez moi ni contacté par téléphone. Vous pouvez vérifier les caméras de surveillance devant ma résidence à proximité de la SD de Draria ou le listing de mes contacts téléphoniques», insiste-t-il. Le juge a interrogé Berraki sur l’affaire du dépôt d’une somme de 2.900 euros dans le compte de son épouse au niveau de l’agence de Trust Bank Algeria à Ain Benian. «Le dépôt a été réalisé par Ghodbane comme le prouve le témoignage de l’agent du guichet et le document», lance le magistrat. L’accusé a expliqué que l’argent lui appartenait et que sa femme faisait la file avant que Ghodbane n’intervienne pour elle. «Il voulait juste l’aider pour verser l’argent. C’est mon propre argent. J’ai hérité de mon défunt père un lot de terrain et une villa avec piscine et j’ai bénéficié d’une indemnisation de 5 millions de DA», a-t-il répondu aux questions du tribunal. Le président de l’audience l’a interrogé sur la source du financement du projet de son fils Anis, qui a créé une société «Aqua City» avec un capital de 5 millions de DA et s’est engagé devant la banque d’une garantie de 22 milliards alors qu’il ne dépasse pas 22 ans. «C’est moi qui lui ait passé l’argent. J’ai vendu mes biens à Bejaia issus de l’héritage familial…». Il est interrompu par le juge : «Vous avez acheté une villa avec 10 milliards de centimes enregistrée en nom de votre jeune fils aussi !». L’ancien ministre a expliqué : «J’ai eu aussi mon rappel de salaires estimé à 5 millions de DA. Je l’ai enregistré au nom de mon fils pour servir de garantie dans son projet touristique», dit-il. Quant à l’appartement au nom de son épouse à Birkhadem acquis à 29 millions de DA, il dit qu’«il appartient à son beau-frère résidant en Allemagne. Ne pouvant rentrer en Algérie, il a alors chargé sa sœur de faire la procédure». Il nie toute intervention de l’homme d’affaires. «Elle a consulté le site d’Oued kniss et a contacté son propriétaire». Le juge intervient de nouveau : Le propriétaire de cet appartement est le frère de la propriétaire de la villa de Draria (…). Le juge est revenu aussi sur ses dépenses de 7.000 euros dans quatre voyages en Espagne. «Il y a traçabilité de ces dépenses en Espagne avec ma famille en carte Visa», dit-il.




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      • #4
        Suite et fin

        Investissements et voyages au frais de… l’ANBT


        «Anis Berraki a bénéficié d’un foncier touristique à Skikda dans la même région ou Ghodbane avait des biens aussi et c’est le même bureau d’études qui a réalisé les études de projet de Ghodbane pour votre fils». L’accusé a dit ignorer ces détails. «Je vivais avec ma deuxième femme et je n’avais pas assez de temps pour ma famille». A une question sur les sommes d’argent en euros découvertes dans le compte de son fils, il a répondu que c’est pour avoir le visa.
        Le tribunal a poursuivi les auditions sur la relation entre le ministre et l’homme d’affaires. «Votre famille a effectué des voyages en Chine et à Dubaï. Le gérant de l’agence de voyage a témoigné que c’est Abdelhak Ghodbane qui a payé la totalité des frais», lance le juge. L’accusé a fait savoir, que l’épouse de l’homme d’affaires est une amie à sa femme. «Mais c’est moi qui ait payé le voyage pour ma femme». Sa fille a également acheté un appartement luxueux. «Je l’ai aidé avec une somme de 250 millions de centimes et sa mère avec 20 millions de centimes et je me suis chargé des frais du mariage», déclare-t-il, rejetant toute «aide» de l’homme d’affaires.

        Neila Benrahal




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        • #5
          Le juge a interrogé Berraki sur l’affaire du dépôt d’une somme de 2.900 euros dans le compte de son épouse au niveau de l’agence de Trust Bank Algeria à Ain Benian. «Le dépôt a été réalisé par Ghodbane comme le prouve le témoignage de l’agent du guichet et le document», lance le magistrat. L’accusé a expliqué que l’argent lui appartenait et que sa femme faisait la file avant que Ghodbane n’intervienne pour elle.
          Comme par hasard le sieur Ghodbane se trouvait au même endroit et au bon moment pour venir en aide a madame l'épouse du ministre qui "faisait la file " parmi le petit peuple pour déposer son argent , difficile a gober
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          • #6
            j'espere 30 ans de prison, c'est grave tout ce dossier

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            • #7
              j'espere 30 ans de prison, c'est grave tout ce dossier
              Et dire qu'ils ont remplacé l'ancienne 3issaba par une nouvelle toute aussi avide de s'enrichir elle aussi.
              Ainsi le pb des détournements et malversations ne va jamais être résolu, son éventuel remplaçant va user du même stratagème pour s'enrichir lui, son épouse, ses enfants et les copains
              أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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              • #8
                Il a répondu que le montant du marché ne dépassait pas 8 millions de DA.
                «C’est une insulte à mon intelligence monsieur le président. Si je voulais faire bénéficier ma femme, je lui aurais accordé un grand projet avec des partenaires étrangers.

                Pour cette affaire, je n’étais pas au courant de la participation de l’entreprise de mon épouse à l’appel d’offres, je l’ai découvert lors de la validation du rapport.
                Cirque Ammar

                gallek les Algériens vont regretter Boutef !!

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                • #9
                  Je vous raconte une anecdote ...

                  Un ami algérois (thèse d'informatique) et sa soeur (master en mathématiques) sont à la banque pour un prêt.

                  Le jeune banquier déroule son discours bien rodé et leur octroie un prêt avec des conditions plutôt sévères.

                  À la fin sofiane me dit que sa soeur lui fait la bise pour lui dire au revoir pensant certainement lier une relation de confiance. Le banquier a dû tomber des nues.

                  En France, un tour de table est le règne de l'adversité car les acteurs représentent des intérêts opposés.

                  En Algérie et au Maghreb en général, le tour de table est fait d'amitiés et de népotisme et une grande porosité avec la corruption et les avantages indus.

                  C'est la culture musulmane qui est faite de salamalecs et tayibete el hamam qui facilite ce genre de chose. Ça donne des choses bizarres, celui qui reçoit pour un rdv d'affaire se croit svt habilité à accorder des avantages ou à enlever des droits. C'est ce que l'on appelle la culture de l'état patriomonial
                  Dernière modification par Tizwel, 02 mai 2023, 21h46.

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                  • #10
                    Pourquoi la famille Gaid Salah est toujours protéger
                    dz(0000/1111)dz

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                    • #11
                      gallek les Algériens vont regretter Boutef !!
                      Il était ministre sous Tebboune.

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                      • #12
                        Des nouvelles de Tliba.?

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                        • #13
                          Il était ministre sous Tebboune
                          Il etait directeur général de l'Agence nationale des barrages depuis 2015, c'est en ce poste qu'il a tissé son réseau..

                          Le grand bazar a commencé à l'époque de Boutef,

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                          • #14
                            Quel intérêt a lui expliquer les anciennes fonctions occupées par ce ministre ?
                            Que chacun s'occupe de ses propres chèvres et tout le monde est content, la Zriba d’à côté n'en manque certainement pas
                            أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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