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Trois anciens patrons de la Gendarmerie Nationale en Algérie sont en prison ou condamnés à de la prison ferme pour de graves délits liés à la corruption, enrichissements illicites ou des participations à des complots politiques. Depuis 2019, la Gendarmerie Nationale en Algérie a connu aussi une incroyable et dangereuse instabilité : 3 nouveaux commandants et un mouvement de purges internes qui a mené vers l'exclusion, emprisonnement ou mises à l'écart de plusieurs officiers de cette stratégique institution sécuritaire et militaire. Algérie Part a enquêté sur les dessous de la chute et emprisonnement du général-major Abderrahmane Arrrar, l'homme qui a dirigé la Gendarmerie
Nationale en Algérie, de juillet 2019 jusqu'à août 2020. Et notre enquête nous a permis de découvrir les tenants et aboutissants de plusieurs complots politiques orchestrés de l'intérieur de la Gendarmerie Nationale pour permettre au clan Said Chengriha, actuel patron de l'Etat-Major de l'Armée algérienne, d'étendre son pouvoir sur cette institution en plaçant ses hommes dans les postes de décision les plus sensibles. Avec l'aide d'un certain général Rafik Bouakkaz et du procureur militaire Yahia Necid, le clan Chengriha a pu éliminer deux anciens patrons de la Gendarmerie Nationale, les généraux Abderrahmane Arrar et Noureddine Gouasmia, qui sont tous les deux placés sous enquête au niveau du tribunal militaire de Blida.
Le premier est d'ores et déjà en prison et le deuxième ne devra pas tarder à se retrouver derrière les barreaux selon investigations. Aujourd'hui, c'est le protégé de Said Chengriha, le général Yahia ALI OULHADJ qui est aux commandes de la Gendarmerie Nationale. Mais cette ascension n'aurait jamais pu se réaliser sans une véritable guerre interne qui a déchiré profondément la Gendarmerie Nationale. Voici les principaux secrets de cette "guerre des généraux" qui a miné ces 3 dernières années la Gendarmerie Nationale, l'un des corps sécuritaires les plus sensibles en Algérie.
Nationale en Algérie, de juillet 2019 jusqu'à août 2020. Et notre enquête nous a permis de découvrir les tenants et aboutissants de plusieurs complots politiques orchestrés de l'intérieur de la Gendarmerie Nationale pour permettre au clan Said Chengriha, actuel patron de l'Etat-Major de l'Armée algérienne, d'étendre son pouvoir sur cette institution en plaçant ses hommes dans les postes de décision les plus sensibles. Avec l'aide d'un certain général Rafik Bouakkaz et du procureur militaire Yahia Necid, le clan Chengriha a pu éliminer deux anciens patrons de la Gendarmerie Nationale, les généraux Abderrahmane Arrar et Noureddine Gouasmia, qui sont tous les deux placés sous enquête au niveau du tribunal militaire de Blida.
Le premier est d'ores et déjà en prison et le deuxième ne devra pas tarder à se retrouver derrière les barreaux selon investigations. Aujourd'hui, c'est le protégé de Said Chengriha, le général Yahia ALI OULHADJ qui est aux commandes de la Gendarmerie Nationale. Mais cette ascension n'aurait jamais pu se réaliser sans une véritable guerre interne qui a déchiré profondément la Gendarmerie Nationale. Voici les principaux secrets de cette "guerre des généraux" qui a miné ces 3 dernières années la Gendarmerie Nationale, l'un des corps sécuritaires les plus sensibles en Algérie.