Reçu, le mardi 23 mai, par le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, Abdelmadjid Tebboune a été traité à sa juste valeur en étant prié de prendre place sur un canapé à l’assise largement inférieure à celle de la chaise où son homologue ibérique était installé. Une question de taille.
Les médias algériens ont beau y voir un accueil «solennel», la photo se passe de tout commentaire. On y voit le président algérien Abdelmadjid Tebboune placé dans un canapé. En face, le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa est assis, lui, sur une chaise. À lui seul, le protocole ayant présidé à cette rencontre en dit long sur les égards avec lesquels le président algérien est traité. L’assise du fauteuil est largement inférieure à celle de la chaise. L’ascendant de Marcelo Rebelo de Sousa sur Abdelmadjid Tebboune n’en est que trop évident.

الصورة تؤكد أن مصالح رئاسة الجمهورية لم تتقدم بأي طلب لدى نظيرتها البرتغالية فيما يتعلق ببرتوكول الجلوس!
طريقة جلوس الرئيس البرتغالي على كرسي أعلى من الأريكة التي جلس عليها تبون إهانة لهذا الأخير الذي عودنا دوما أخذ الأمور بسذاجة!
طبعا هي إهانة أخرى للجزائر مسؤول عنها نظام حكم لا تهمه البلاد ولا الشعب التعبان!
لكن من اجل البوليساريو فإن كل شيء يهون! ساسة البرتغال فهموا جيدا طريقة تفكير العسكر!
العسكر يحبوا الي يضحك على دزاير! ايه واش دير…قلة وطنية!
La «cérémonie», qui entre dans le cadre de la visite d’État quasi surprise du président Tebboune, entamée lundi 22 mai, n’a pas manqué d’attirer l’attention. L’activiste politique algérien Oualid Kébir, installé à Oujda, ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Pour lui, il s’agit «d’une humiliation» qui n’a d’égal que la «naïveté» du concerné. «Les politiques portugais ont compris la manière de penser des militaires. Ces derniers aiment que l’on se paie la tête de l’Algérie», commente-t-il sur Twitter.
Rappelons qu’Abdelmadjid Tebboune a eu droit à bien d’autres marques de bienvenue. C’était notamment le cas lorsque la voiture le transportant vers le Palais national de Belém a subi des jets d’œufs. C’était également le cas quand il quittait la mairie de Lisbonne et qu’il a eu à entendre des slogans appelant à la libération des détenus d’opinion, l’établissement d’un régime civil et non militaire et la cession du pouvoir au peuple algérien.
Par Youssef Bellarbi
Les médias algériens ont beau y voir un accueil «solennel», la photo se passe de tout commentaire. On y voit le président algérien Abdelmadjid Tebboune placé dans un canapé. En face, le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa est assis, lui, sur une chaise. À lui seul, le protocole ayant présidé à cette rencontre en dit long sur les égards avec lesquels le président algérien est traité. L’assise du fauteuil est largement inférieure à celle de la chaise. L’ascendant de Marcelo Rebelo de Sousa sur Abdelmadjid Tebboune n’en est que trop évident.
الصورة تؤكد أن مصالح رئاسة الجمهورية لم تتقدم بأي طلب لدى نظيرتها البرتغالية فيما يتعلق ببرتوكول الجلوس!
طريقة جلوس الرئيس البرتغالي على كرسي أعلى من الأريكة التي جلس عليها تبون إهانة لهذا الأخير الذي عودنا دوما أخذ الأمور بسذاجة!
طبعا هي إهانة أخرى للجزائر مسؤول عنها نظام حكم لا تهمه البلاد ولا الشعب التعبان!
لكن من اجل البوليساريو فإن كل شيء يهون! ساسة البرتغال فهموا جيدا طريقة تفكير العسكر!
العسكر يحبوا الي يضحك على دزاير! ايه واش دير…قلة وطنية!
La «cérémonie», qui entre dans le cadre de la visite d’État quasi surprise du président Tebboune, entamée lundi 22 mai, n’a pas manqué d’attirer l’attention. L’activiste politique algérien Oualid Kébir, installé à Oujda, ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Pour lui, il s’agit «d’une humiliation» qui n’a d’égal que la «naïveté» du concerné. «Les politiques portugais ont compris la manière de penser des militaires. Ces derniers aiment que l’on se paie la tête de l’Algérie», commente-t-il sur Twitter.
Rappelons qu’Abdelmadjid Tebboune a eu droit à bien d’autres marques de bienvenue. C’était notamment le cas lorsque la voiture le transportant vers le Palais national de Belém a subi des jets d’œufs. C’était également le cas quand il quittait la mairie de Lisbonne et qu’il a eu à entendre des slogans appelant à la libération des détenus d’opinion, l’établissement d’un régime civil et non militaire et la cession du pouvoir au peuple algérien.
Par Youssef Bellarbi
Commentaire