La population algérienne devra atteindre les 47,4 millions d'habitants à l'horizon 2030, indique l'Office national des statistiques (ONS).
Il s'agit, selon le directeur général de l'ONS, M. Mohamed Boumati qui commentait hier, les résultats préliminaires du 5ème Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH), d'une « hypothèse haute de projection ». L'hypothèse basse de projection étant de 43,6 millions d'habitants à l'horizon 2030, tel que précisé avant-hier par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, avant de souligner que ces projections ont été faites à partir de l'état civil.
«Nous avons aussi travaillé sur une population d'hypothèse moyenne de 45,5 millions d'habitants à l'horizon 2030", laquelle a été utilisée comme référence pour le schéma national d'aménagement du territoire, a indiqué M. Boumati.
Au 16 avril 2008, le nombre d'habitants en Algérie s'élève, selon les résultats préliminaires du RGPH, à 34,8 millions avec un taux d'accroissement de 1,72 %. Ces mêmes résultats font également ressortir que l'effectif des ménages ordinaires et collectifs a atteint, au 16 avril 2008, 5.776.441, dont 71,3 % résident en agglomération chef-lieu. L'effectif des ménages ordinaires et collectifs vivant en agglomération secondaires a, pour sa part atteint 5.776.441, soit 15,7 %, alors que ceux des zones éparses représentent 13 %. Le nombre moyen de personnes par ménage (taille du ménage) est de 5,9. Cette taille était de 6,6 personnes en 1998. L'évolution de la taille moyenne des ménages est passé de 6,4 en 1998 à 5,8 en 2008 pour l'agglomération chef-lieu, de 6,7 à 6,1 pour l'agglomération secondaire et de 7,2 à 6,4 pour la zone éparse.
Par ailleurs, les résultats montrent que plus de 80 % de la population algérienne vit dans les villes, dont la majorité est concentrée sur le littoral. «Nous avons plus de 70 % de la population qui réside dans les agglomérations chefs-lieux de wilaya, de daïra ou de commune et 16 % dans les agglomérations secondaires, ce qui signifie que plus de 80 % de la population algérienne vit dans les centres urbains», avait indiqué M. Zerhouni, commentant ces résultats. Rappelant que dans les années 1960, 1970 et 1980, «la population urbaine n'était que de 30 % et le reste était rurale», il a indiqué que «cela signifie que les deux tiers de la population des villes sont des gens qui sont venus récemment de la campagne». «La vie en ville est différente de celle de la campagne. Il y a d'abord un problème d'adaptation, d'accoutumance aux exigences de la vie urbaine», a-t-il expliqué, suggérant la mise en oeuvre d'un travail de sensibilisation de cette nouvelle population rurale, qu'il a appelée «rurbaine». Il s'agit d'aider cette population à s'adapter au système des villes, a-t-il encore ajouté. M. Zerhouni a appelé, en outre, à ce que «tous les programmes publics, qui ont un lien avec les citoyens qu'il s'agisse du logement, de l'éducation, du commerce et de la sécurité, doivent prendre en compte ce fait nouveau».
Pour sa part, la population des ménages nomades est concentrée pour 73 %, soit 168.000 personnes, dans six wilayas à savoir Djelfa, El-Bayadh, El-Oued, Naâma, Tamanrasset et Laghouat. Les chiffres de l'habitat (6.748.057 logements recensés, dont 1.503.710 inoccupés) et ceux du taux de croissance de la population (1,72 % en 2008, 3,21 % en 1966) «nous permet d'être particulièrement optimiste». «Il devient maintenant accessible d'engager des programmes qui peuvent aller de pair avec l'évolution de la démographie, a estimé, par ailleurs le ministre.
- Le QUOTIDIEN D'ORAN
Il s'agit, selon le directeur général de l'ONS, M. Mohamed Boumati qui commentait hier, les résultats préliminaires du 5ème Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH), d'une « hypothèse haute de projection ». L'hypothèse basse de projection étant de 43,6 millions d'habitants à l'horizon 2030, tel que précisé avant-hier par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, avant de souligner que ces projections ont été faites à partir de l'état civil.
«Nous avons aussi travaillé sur une population d'hypothèse moyenne de 45,5 millions d'habitants à l'horizon 2030", laquelle a été utilisée comme référence pour le schéma national d'aménagement du territoire, a indiqué M. Boumati.
Au 16 avril 2008, le nombre d'habitants en Algérie s'élève, selon les résultats préliminaires du RGPH, à 34,8 millions avec un taux d'accroissement de 1,72 %. Ces mêmes résultats font également ressortir que l'effectif des ménages ordinaires et collectifs a atteint, au 16 avril 2008, 5.776.441, dont 71,3 % résident en agglomération chef-lieu. L'effectif des ménages ordinaires et collectifs vivant en agglomération secondaires a, pour sa part atteint 5.776.441, soit 15,7 %, alors que ceux des zones éparses représentent 13 %. Le nombre moyen de personnes par ménage (taille du ménage) est de 5,9. Cette taille était de 6,6 personnes en 1998. L'évolution de la taille moyenne des ménages est passé de 6,4 en 1998 à 5,8 en 2008 pour l'agglomération chef-lieu, de 6,7 à 6,1 pour l'agglomération secondaire et de 7,2 à 6,4 pour la zone éparse.
Par ailleurs, les résultats montrent que plus de 80 % de la population algérienne vit dans les villes, dont la majorité est concentrée sur le littoral. «Nous avons plus de 70 % de la population qui réside dans les agglomérations chefs-lieux de wilaya, de daïra ou de commune et 16 % dans les agglomérations secondaires, ce qui signifie que plus de 80 % de la population algérienne vit dans les centres urbains», avait indiqué M. Zerhouni, commentant ces résultats. Rappelant que dans les années 1960, 1970 et 1980, «la population urbaine n'était que de 30 % et le reste était rurale», il a indiqué que «cela signifie que les deux tiers de la population des villes sont des gens qui sont venus récemment de la campagne». «La vie en ville est différente de celle de la campagne. Il y a d'abord un problème d'adaptation, d'accoutumance aux exigences de la vie urbaine», a-t-il expliqué, suggérant la mise en oeuvre d'un travail de sensibilisation de cette nouvelle population rurale, qu'il a appelée «rurbaine». Il s'agit d'aider cette population à s'adapter au système des villes, a-t-il encore ajouté. M. Zerhouni a appelé, en outre, à ce que «tous les programmes publics, qui ont un lien avec les citoyens qu'il s'agisse du logement, de l'éducation, du commerce et de la sécurité, doivent prendre en compte ce fait nouveau».
Pour sa part, la population des ménages nomades est concentrée pour 73 %, soit 168.000 personnes, dans six wilayas à savoir Djelfa, El-Bayadh, El-Oued, Naâma, Tamanrasset et Laghouat. Les chiffres de l'habitat (6.748.057 logements recensés, dont 1.503.710 inoccupés) et ceux du taux de croissance de la population (1,72 % en 2008, 3,21 % en 1966) «nous permet d'être particulièrement optimiste». «Il devient maintenant accessible d'engager des programmes qui peuvent aller de pair avec l'évolution de la démographie, a estimé, par ailleurs le ministre.
- Le QUOTIDIEN D'ORAN
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