Révélations. Ali Aoun : le dangereux dirigeant que Tebboune veut imposer comme Premier-ministre
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune veut procéder à un vaste remaniement ministériel en éjectant plusieurs ministres afin de les désigner comme les principaux responsables de l'échec de sa politique socioéconomique qui a conduit le pays à subir un appauvrissement et une précarisation sans précédent depuis le début des années 2000. Selon nos investigations, Abdelmadjid Tebboune veut procéder à ce vaste changement gouvernemental dés son retour de New York où il s'est rendu le 16 septembre afin de participer aux travaux de la 78e session ordinaire de l'Assemblée générale (AG) de l'Organisation des nations unies (ONU).
Cependant, Tebboune veut opérer un changement controversé en nommant un personnage sulfureux, contestable et polémiste dans le stratégique poste de Premier-ministre. Il s'agit d'Ali Aoun, l'actuel ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique. Agé de plus de 77 ans, Ali Aoun est une très mauvaise option comme Premier-ministre car il est un personnage névrotique, instable psychologiquement qui dérape régulièrement avec ses coups de sang et ses démonstrations excessives de colère publique. Ali Aoun est encore marqué par les traumatismes de la décennie noire où il avait échappé à deux tentatives d'assassinat lorsqu'il dirigeant le groupe pharmaceutique public Saidal.
Les bilans de ses multiples mandats à la tête d'entreprises étatiques comme Saidal sont très mitigés et son expérience de 2009 jusqu'à 2022 dans des groupes privés en tant que consultant ou chef de projet comme il le fut avec le groupe CEVITAL de Rebrab ou l'ETRHB d'Ali Haddad s'est soldée par de nombreux échecs. Son niveau d'expertise des enjeux économiques et financiers contemporains est très insuffisant et Ali Aoun développe un dangereux discours anti-occidental et défavorable aux investisseurs étrangers.
Pis encore, Ali Aoun entretient des relations empoisonnées avec des institutions étatiques névralgiques comme les services secrets algériens. En 2016, Ali Aoun avait gravement accusé l'ex-DRS du général Toufik d'avoir tenté de l'éliminer au cours des années 90 parce qu'il s'était opposé aux intérêts des lobbys des laboratoires pharmaceutiques français liés à des officiers influents de l'ex-DRS. Des propos extrêmement graves qui n'ont jamais étayés par des preuves et qui relèvent d'un complotisme très alarmant. Comment un tel personnage peut diriger sereinement l'Algérie en tant que Premier-ministre ?
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