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Exode des médecins : l’Algérie opte pour la « coercition »

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  • #31

    Qu'en est il des autres métiers???, robotique, astronomie, chimie, génie industriel, vétérinaire, .....infirmier...
    Serveur dans la restauration, pizzaiolo....

    Les présidents qui se soignent à l'étranger ???...
    C'est également ironique que de nombreux présidents et responsables gouvernementaux choisissent de se faire soigner à l'étranger, ce qui souligne le besoin d'améliorer les systèmes de santé locaux.

    Il serait peut-être plus efficace de créer des incitations positives pour que les médecins restent en Algérie, comme l'amélioration des conditions de travail, la revalorisation des salaires, la formation continue et l'évolution de leur carrière.

    Faire en général qu'on a envie de rester.(c'est effectivement dramatique de voir que tout les jeunes quelque soit leurs conditions de vie veulent partir)

    Ensuite une diaspora forte peut toujours servir un pays et rapporte plus qu'une diaspora faible.
    (les diasporas africaine les plus pauvres Par exemple, en 2019, la Banque mondiale a estimé que les transferts de fonds des travailleurs migrants vers l'Afrique subsaharienne ont atteint environ 48 milliards de dollars américains, tandis que l'AOD vers la région était d'environ 32 milliards de dollars américains en 2018.)

    Donc les diasporas envoient plus d'argent que les Aide Officielle au Développement....)

    Alors imaginez des diasporas fortes, qui en plus reviennent au pays comme en Turquie ou on organise des
    promotions immobilieres pour les diasporas qui rapportent beaucoup, pour le tourisme, la qualité de l'habitat, le bâtiment, en plus ils viennent vieillirs dans leurs pays entrée importante de devises!!!!, certains voudrait même transmettre leurs expériences.

    Des médecins turques formés aux USA qui reviennent ouvrir des cliniques à Istanbul, créant du tourisme médical, il y a aussi par exemple le problème des gens âgées en Europe et leurs prise en charge qui peut se faire au soleil à 2h de paris.).

    Beaucoup de pays sont un bon exemple qui ont réussi à attirer la diaspora à revenir ou à investir dans leur pays d'origine.

    Les gouvernements peuvent encourager cela en créant des incitations pour les investissements de la diaspora, en facilitant le retour des professionnels qualifiés, et en reconnaissant et valorisant les compétences et l'expérience acquises à l'étranger.

    il y a aussi la formation à l'étranger, comment faire si il ne rentrent pas, en général c'est des gens qui se débrouillent seuls, et qui ne bénéficient d'aucune Aide gouvernementale.


    En outre, il est important de noter que la restriction de la certification des diplômes pourrait être considérée comme une violation des droits de l'homme, car elle entrave la libre circulation des personnes.


    Il est donc important que toute mesure prise pour encourager les professionnels à rester dans leur pays d'origine soit équitable, respectueuse des droits de l'homme, et conçue pour créer des incitations positives plutôt que des mesures coercitives.
    Dernière modification par Juliusyodda, 19 septembre 2023, 15h41.

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    • #32
      Des médecins turques formés aux USA qui reviennent ouvrir des cliniques à Istanbul, créant du tourisme médical, il y a aussi par exemple le problème des gens âgées en Europe et leurs prise en charge qui peut se faire au soleil à 2h de paris.).

      Des gens sont retournés et ils ont souffert le martyr à cause de l'équivalence. Un type qui enseigne à l'Université de Tlemcen. Il a fini sa pharmacie en Algérie. Il a fait une master en pharmacologie en France. Il a déposé son dossier pour équivalence et ça lui a pris 7 ans et bcp d'interventions pour pouvoir avoir l'équivalence en Algérie.

      Et tout se fait à Alger central.

      On dirait des Satans qui gouvernents en Algérie pas des gens normaux.

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      • #33
        L'Algérie, un pays qui a donné des ailes d'aigle pour son indépendance, se trouve aujourd'hui dans une situation où ses jeunes, pleins de potentiel et d'ambition, sont poussés à chercher des opportunités ailleurs.

        Ce n'est pas tant le départ de ces jeunes qui est le problème, mais plutôt une conséquence d'une série de problèmes systémiques qui accablent le pays.

        Tout d'abord, il est important de reconnaître que nous ne pouvons pas remplir la tête des gens de science et ensuite leur dire de se taire.

        La coercition, sous toutes ses formes, ne peut être la solution.

        Les Algériens doivent être encouragés à travailler, à investir et à être le changement qu'ils souhaitent voir dans leur pays.

        Cela nécessite un environnement propice à la libre entreprise, avec un État garantissant l'équité et la légalité des chances et en laissant les gens travailler sans blocage

        Malheureusement, aujourd'hui, l'Algérie est en proie à une bureaucratie sclérosée, à la corruption, et à un système d'importation qui enrichit quelques-uns au détriment de beaucoup.
        Par exemple, des importateurs qui évitent de payer la TVA, les charges sociales et les impôts, contribuent à la dégradation des hôpitaux, des écoles et des universités publiques payer ses impôts est un acte citoyen.



        Ensuite, il est important de noter que la promesse d'une éducation et de soins de santé gratuits est compromise par ceux qui cassent le contrat social en évitant de payer des taxes et en alimentant la corruption.


        De nombreux Algériens, autrefois fiers de recevoir une éducation gratuite, paient maintenant pour l'éducation privée dans l'espoir d'obtenir une meilleure éducation.

        De même, de nombreux Algériens paient maintenant pour des soins de santé privés afin d'obtenir de meilleurs soins.

        Cela a conduit à un système à deux vitesses où ceux qui peuvent se le permettre paient pour des services privés, tandis que ceux qui ne le peuvent pas sont laissés avec des services publics dégradés.


        En outre, le système de justice, autrefois assez équitable entre les citoyens ordinaires, est maintenant compromis par la corruption. C'est comme si on payait pour la justice, ce qui est inacceptable dans toute société civilisée.

        Il est également important de noter que le secteur privé ne peut être fort sans un secteur public fort dans tous les domaines. L'Algérie doit donc travailler à renforcer à la fois le secteur public et le secteur privé.

        De plus, les difficultés rencontrées par les Algériens qui tentent de revenir et d'investir dans leur pays sont décourageantes.

        Ce n'est pas seulement dû aux obstacles bureaucratiques imposés par les hautes instances, mais aussi à un peuple qui a perdu beaucoup de repères. Par exemple, les demandes de 'rachoua' (pot-de-vin) ou l'attitude autoritaire de certains individus rendent le parcours du combattant pour ceux qui souhaitent investir leurs fonds propres dans le pays sans parler qu'il est difficile de les mettre au travail!!!.

        Enfin, il est important de reconnaître que de nombreux Algériens (notament les diplômés) qui vont à l'étranger réussissent souvent très bien.

        Nous devons donc aimer le succès, l'encourager et le promouvoir. Comme l'a dit Ibn Khaldoun, "enseigner toutes choses, toute science, enseigner à tous, à toutes, et laisser les crises à venir à des sachants, savants, qu'à des ignorants".

        En conclusion, le départ des jeunes n'est pas le problème en soi, mais plutôt une conséquence de la gabegie qui accable l'Algérie.
        Pour surmonter ces défis, il est nécessaire de créer un environnement propice à la libre entreprise, de renforcer le secteur public, de combattre la corruption et de valoriser l'éducation et le savoir.

        Seulement alors l'Algérie pourra retrouver ses ailes d'aigle et permettre à ses citoyens de réussir, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, et ne pas se resumer a un pays fast food coupeur d'aile consomant les chickens wings de sa jeunesse....
        Dernière modification par Juliusyodda, 19 septembre 2023, 11h43.

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        • #34
          Je ne sais pas pourquoi on fait toujours le simple raccourci en comparant entre les salaires des pays .. aucune reforme ou politique ne pourra combler cet écart
          ces médecins ont été formés par l'argent publique algérien pour servir dans le pays pour celui qui veut pratiquer dans un autre pays il n'a qu'à continuer ses études dans les pays de l'Europe de l'Est par ses propres moyens.

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          • #35
            Je ne sais pas pourquoi on fait toujours le simple raccourci en comparant entre les salaires des pays .. aucune reforme ou politique ne pourra combler cet écart
            ces médecins ont été formés par l'argent publique algérien pour servir dans le pays pour celui qui veut pratiquer dans un autre pays il n'a qu'à continuer ses études dans les pays de l'Europe de l'Est par ses propres moyens.

            Effectivement, ce n'est pas tant d'avoir en valeur absolue le salaire américain ou canadien, mais plutôt d'améliorer le pouvoir d'achat.

            Ensuite, ce n'est pas seulement la revalorisation des salaires, c'est l'attractivité globale et tout un environnement à améliorer, et pas faire de la démagogie en stigmatisant les médecins qui veulent partir, mais agir sur ce qui ne va plus chez nous!! Au lieu de soigner un symptôme, débarrassons le malade de sa maladie.

            Voir mon message plus haut.

            Ensuite, il ne faut pas considérer que ce départ est un échec social; il peut être une opportunité pour beaucoup.

            Les diasporas sont un levier fort du développement des pays; les forts peuvent aider plus que les faibles.

            Les diasporas créent des ponts entre les pays. D'ailleurs, le mot "université" met l'accent sur le préfixe "univer" et "universel".

            Si l'on veut simplifier la discussion tout en avouant que je trouve que ce que vous dites est logique, si seulement le fonctionnement du pays était logique.

            Il est important effectivement d'être reconnaissant et de reconnaître qu'il y a de la redistribution dans notre pays, heureusement, et hamdoullah.

            Cette redistribution est la résultante du contrat social acquis par le sang.

            Mais le contrat social a été rompu !!! Nos aïeux sont morts pour ce contrat social pour tous les Algériens, sans distinction aucune.


            L'argent public vient d'où ?

            (je fais une caricature...)
            mais admettons que c'est :

            90% hydrocarbures (qui appartient à qui ???? ...)
            ça appartient au chaab, pas à une élite et c'est juste de le redistribuer pour l'éducation, soins, justice, produit de premières nécessités....on va dire c'est la moindre des choses....

            9% des charges de fonctionnaires et employés payant l'impôt à la source (ils n'ont pas le choix)

            1% pour ne pas dire 0 de ceux qui font le plus d'argent, qui bénéficient le plus des pétrodollars et qui mettent bien loin les bénéfices(suisse,...) sans redistribution locale (ne payent pas les taxes) , et enfin créent des blocages monstres dans le pays, craignant la moindre concurrence, meme le moindre partenaire sur un meme marché....

            C'est chez ces 1% d'Algeriens qu'il faut allez chercher l'argent et mettre le paquet de réformes....

            Ça devrait être 70% d'impôts, taxes...et dans les 70%il y aura 70% de grosses fortunes.
            30% hydrocarbures.

            Le reste des hydrocarbures, c'est pour des investissements bénéficiant à tous : infrastructures, transport, énergie renouvelable, recherche et développement, sécurité alimentaire qui respecte l'écologie du pays... etc...ça ça ne quittera jamais le pays en plus ça va lui donner une sacré attractivité !!

            Bref, tellement à dire...
            Dernière modification par Juliusyodda, 19 septembre 2023, 15h48.

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            • #36
              Un constat très mal expliqué
              un fourre-tout

              La méthodologie,ça s'apprend
              Alors,
              Gone with the Wind.........

              Commentaire


              • #37
                Un constat très mal expliqué
                un fourre-tout

                La méthodologie,ça s'apprend
                Alors,
                Comment répondre à la démagogie ?

                Tliiwine La passion parfois!!! je remarque que mes textes structurés sont ennuyant et très long manquant de caricatures....

                Voici un résumé de texte structuré en utilisant les idées exprimées


                Introduction:

                L'exode des médecins algériens et, plus largement, des jeunes diplômés, est une question complexe qui ne peut être réduite à une simple comparaison des salaires entre les pays. Il est essentiel d'examiner l'attractivité globale et l'environnement de travail dans lequel les médecins et autres professionnels évoluent.

                :
                1. Attractivité Globale et Environnement de Travail:
                Il est crucial d'améliorer le pouvoir d'achat des professionnels, mais également de travailler à l'amélioration de l'ensemble de l'environnement professionnel. Cela inclut non seulement la revalorisation des salaires, mais aussi la qualité des infrastructures, les opportunités de formation continue, et l'évolution de carrière. Il est contre-productif de stigmatiser ceux qui choisissent de partir à l'étranger pour chercher de meilleures opportunités. Au lieu de cela, l'accent doit être mis sur la mise en place de mesures incitatives pour encourager les professionnels à rester et à contribuer au développement de l'Algérie.

                2. Opportunités de la Diaspora:
                L'exode des professionnels qualifiés ne doit pas être perçu uniquement comme un échec social, mais également comme une opportunité. Les diasporas peuvent être un levier puissant pour le développement des pays d'origine en créant des ponts entre les pays. Par exemple, les diasporas peuvent contribuer au développement économique en envoyant des transferts de fonds, en investissant dans des entreprises locales, ou en facilitant le commerce entre les pays.

                3. Contrat Social Rompu:
                Le contrat social en Algérie, forgé par le sacrifice de nos ancêtres, a été rompu. Cela soulève des questions cruciales sur la provenance et la distribution de l'argent public. Actuellement, la majorité de l'argent public provient des hydrocarbures, ce qui pose des questions sur la propriété de ces ressources et la manière dont elles sont distribuées. Il est impératif de repenser la manière dont l'argent public est généré et distribué, en privilégiant les impôts et les taxes plutôt que la dépendance aux hydrocarbures.

                Conclusion
                En fin de compte, il est impératif d'aborder la question de l'exode des médecins et des jeunes diplômés de manière holistique, en tenant compte de l'ensemble du système et des défis auxquels l'Algérie est confrontée. Il est crucial de ne pas réduire le débat à des questions simplistes, mais de prendre en compte l'ensemble des facteurs qui contribuent à ce phénomène complexe.

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                • #38
                  Photo prise au centre d'examen de vérification des connaissances au marché de Rungis à Paris, ce matin, une heure avant l'entrée des médecins maghrébins (surtout des médecins généralistes algeriens) au concours EVC : épreuves d'évaluation des connaissances. Ce concours étant nécessaire pour l'exercice de la médecine en France.

                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                  • #39
                    Les médecins algériens raflent à chaque fois la mise des places offertes. Et puis, ils sont bien appréciés pour leur côté pratique et clinicien.
                    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                    • #40
                      Photo prise au centre d'examen de vérification des connaissances au marché de Rungis à Paris,[...]
                      Harragas comme medecins...
                      Tout le monde veut se barrer du pays pour aller vivre en Europe...même les femmes voilées...
                      C'est à désespérer ....
                      J'ai appris que le courage n 'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Nelson Mandela

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