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Les exportations du gaz de l’Algérie vers l’Espagne ont enregistré une croissance importante durant le mois de septembre dernier, d’après les dernières données de la société espagnole de gestion de système gazier Enagas, pour atteindre 42,4% des importations globales du pays ibérique durant cette période.
En chiffres, l’Algérie a été une nouvelle fois le premier pays d’origine du gaz naturel en septembre, couvrant 42,4% des importations globales avec un total de 13.063 GWh, contre près de 9000 GWh durant la même période de l’année précédente. Elle dépasse de loin les autres fournisseurs de l’Espagne. Selon la même source, les Etats-Unis, qui ont eu une part importante du marché gazier espagnol tout au long des derniers mois, ont été décalés par le Nigeria qui détient une part de 20,1% du marché espagnol durant le mois de septembre dernier avec 6195 GWh.
Pour ce qui est des USA, leur part est de 12,4% avec 3814 GWh). Globalement, pour les
premiers mois de l’année en cours, l’Algérie demeure à la tête des fournisseurs de l’Espagne en ce combustible avec un taux de 26,8%, suivie des États-Unis (20,0%).
Par ailleurs, les exportations algériennes durant cette période de l’année sont constituées de gaz naturel expédié via le gazoduc Medgaz, d’une capacité de transport de plus de 8 milliards de m3 mais aussi d’importantes quantités de GNL.
D’après la presse espagnole, la hausse des importations de gaz durant cette période s’explique par le recours à l’augmentation de la production de l’électricité à partir du gaz, en été, en raison d’une part de l’absence de l’énergie éolienne, et de l’autre pour l’interdiction de l’utilisation de charbon, et pour combler ce manque à gagner en matière de production de l’électricité le recours au gaz est une nécessité.
« Jusqu’à présent, en octobre, la part va être plus élevée, dans ces premiers jours la production de l’électricité par gaz représente 25% de l’ensemble du mix électrique, et dans les mois suivants seuls le vent et beaucoup de pluie pourraient arrêter ou ralentir cette escalade de production par cycles », écrit El Periodico de la energia.
A. B.
/lalgerieaujourdhui . dz