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Les partis ne font plus rêver les Algériens

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  • Les partis ne font plus rêver les Algériens

    Sans véritable envergure et visiblement dépouillé de toute vision prospective à même de donner un cap, ou même plusieurs, à la nation, le personnel politique national est actuellement en phase de reconstruction. Son renouvellement par l'entremise de la Constitution du 1er novembre 2020 et des lois organiques encadrant l'activité politique et les élections, a produit une génération de cadres partisans assez peu politisés, en tout cas, dépourvus d'idéologie. Même si la moyenne d'âge de ce nouveau personnel n'est pas très éloigné de celui de la génération du Mouvement national qui a amené le 1er novembre 1954, il reste que les deux générations donnent l'impression d'être presque étrangères l'une de l'autre.

    On peut excuser le manque de profondeur des militants d'aujourd'hui par la complexité des enjeux, comparativement à leurs aînés. Ces derniers étaient confrontés à un colonialisme barbare qu'il fallait combattre. L'essentiel de l'engagement était tourné vers la revendication d'indépendance. Cet idéal qui animait les cadres du PPA-MTLD, puis ceux du FLN constituait l'essentiel du discours politique adressé aux Algériens. De plus, les traditions de lutte politique qui remontaient au début du XXe siècle et la férocité du système colonial suffisaient à endurcir ces militants qui bravaient la torture et la mort pour faire triompher une cause juste. Les conditions difficiles et les circonstances particulières de l'époque de la colonisation ont fait que l'Algérie a enfanté d'illustres politiques, comme d'ailleurs des écrivains de grand talent et des artistes qui, à ce jour, demeurent des phares de la nation. La liste de ces illustres personnages est trop longue. Ces pères fondateurs de la République algérienne continuent, plus de 61 ans après l'indépendance, à inspirer l'ensemble des acteurs politiques du moment. Sauf que le combat n'est pas le même. De fait, les cadres politiques de ce XXIe siècle ne parviennent pas à conceptualiser le défi du développement. À l'exception des réalisations physiques, à la charge de l'État, la classe politique ne trouve pas des arguments mobilisateurs ou tout au moins un cap à proposer aux Algériens.

    Sortie de ce principe immuable formulé par la génération de la guerre de Révolution nationale, il se dégage une impression de «sous-représentation historique», comme s'il ne fallait rien attendre de cette génération que d'évacuer les affaires courantes, avec les résultats que l'on attend au plan socio-économique, notamment. Faut-il expliquer cette «vacuité» par la manière dont a été conduite la politique au lendemain de l'indépendance? Cette question est pertinente lorsqu'on sait que la génération novembre a vécu de profondes divergences. Crise, emprisonnement, exil d'une partie de l'élite. Certains cadres de valeur n'ont pas participé à la tâche de l'édification du pays. L'élite qui a exercé le pouvoir a montré certaines limites dans la gestion des affaires de la cité. L'ouverture démocratique devait déboucher sur une plus grande participation de tous à l'effort d'édification. De retour au pays, l'élite de novembre exilée n'a pas réussi grand-chose.

    Il en est résulté au fil des années, et notamment celles de la décennie 90 qui ont endeuillé des dizaines de milliers de familles et emporté des centaines de cadres de grandes valeurs, une sorte de passage à vide que le pays supporte tant bien que mal. Les dernières élections locales et législatives n'ont pas drainé beaucoup d'électeurs. Certes, le phénomène est mondial, mais pour l'Algérie, un constat s'impose tout de même, à savoir que les partis ne font plus rêver les citoyens.
    L'Expression
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Je comprends les Algériens de n'accorder aucune importance aux partis algériens. FLN, RND, RCD, Truc à Ammar Ghoul, truc à Louisa machintruc, truc de jil jadid etc... tous d'une médiocrité abyssale et tous constitués que de parvenus opportunistes et corrompus à l'os.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      Article ambigu. Il nous explique que les élections et le système de gouvernement doivent rester une propriété d'une génération.. Il nous explique sans sourciller que s'il n'y a pas eu affluence à l'élection précédente, c'est la faute aux partis.

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      • #4
        Les partis politiques n'ont, actuellement, aucune utilité.
        Si on retournait au système du parti unique, ce serait une bonne solution. Et l'Algérie se porterait mieux
        « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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        • #5
          Je pense que le débat sur la présidentielle prévue en décembre a lieu entre ceux qui disent qu'il est temps d'ouvrir le jeu et ceux qui veulent continuer avec teboune.

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          • #6
            Les élections ne font pas rêver les algériens, tant qu'un cartel militaro industriel dirige comme en Egypte, par exemple. Les partis seront inutiles sauf certains pour des passe partout corruption. Y a que les élections en 1995 en faveur de Zéroual qui ont tant mobilisé les algériens même à l'étranger, consulats pris d'assaut, en raison de la guerre civile, suite à la fin de l'URSS et à l'arrivée du laboratoire islamiste.

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            • #7
              les élections législatives qui ont donné la victoire au FIS ont été de rares élections propres et oû il y avait vraiment libre débat.

              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #8
                tant qu'un cartel militaro industriel dirige comme en Egypte, p
                aucune comparaison possible...
                En Algérie, la structure du pouvoir est liée à ce qu'on appelle "la famille révolutionnaire"... L'anp est une simple partie de cette famille..

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                • #9

                  En Algérie, la structure du pouvoir est liée à ce qu'on appelle "la famille révolutionnaire"..
                  en effet ! mais ca n'a de révolutionnaire que le nom.
                  Quand j'écoute par exemple le radotage de Goudjil, jamais je ne croirais que de tels hommes aient pu participer à la libération du pays.
                  ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                  • #10
                    Les partis ne font plus rêver les Algériens
                    C'est partout pareil..

                    Le militantisme politique à l'ancienne , c'est fini , tout se passe sur les réseaux sociaux !

                    Plus personne n'irait gâcher sa journée dans un meeting politique , les jeunes ont d'autres préoccupations, ils ne sont plus perméables aux discours populistes et aux promesses..

                    Dernière modification par sako, 17 mars 2024, 22h29.

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