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YOUCEF AOUCHICHE (FFS) : « Construire un État fort et juste »

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  • YOUCEF AOUCHICHE (FFS) : « Construire un État fort et juste »





    À l’issue de la rencontre avec le président Tebboune, le Premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, a indiqué que son parti était « parmi les premiers partis à avoir appelé à de telles rencontres pour exprimer leurs préoccupations dans un cadre institutionnel », soulignant avoir soulevé, au cours de cette rencontre marquée par « un débat libre et responsable », « plusieurs préoccupations, idées et analyses sur la situation aux niveaux national, international et régional, et proposé de redynamiser le rôle des partis et de revoir certaines lois ».

    Après avoir relevé une « convergence de vues sur la politique étrangère », le leader politique a affirmé avoir « encouragé le Président à poursuivre la politique de non-alignement et à défendre les justes causes à travers le monde, en tête desquelles le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ainsi que le soutien au peuple palestinien ». Au cours de la rencontre, et selon un communiqué du parti, publié et partagé hier sur les réseaux sociaux, le responsable a souligné qu’il est « du devoir à tous de créer un climat de sérénité et les conditions nécessaires pour permettre aux partis une implication effective dans la vie nationale, afin de tourner définitivement la page de la hogra, des injustices, le népotisme, de la dilapidation et le détournement des richesses nationales ».


    « Mobiliser toutes les forces vives »

    « Les plus hautes autorités du pays se sont engagées à en finir avec le règne des « issabates » et de construire un Etat fort et juste, fondé sur la primauté du droit et le respect des lois », a rassuré le premier responsable du parti. Et de souligner, à cette fin, que « la concrétisation de ces engagements exige de réunir les conditions politiques nécessaires à la mobilisation de l’ensemble des forces vives de la Nation, loin de toute forme d’exclusion ». Dans son intervention, Aouchiche a également expliqué que « le rétablissement d’une vie politique et médiatique démocratique est la garantie d’une stabilité politique durable indispensable pour relever les immenses défis qui se posent à notre pays. Elle est aussi un rempart à toutes les tentatives visant à porter atteinte à notre intégrité territoriale et notre souveraineté nationale ».

    « Front patriotique », et « climat apaisé »

    Attirant l’attention du président sur « la nécessité de construire un large front patriotique autour d’un certain nombre de principes consensuels, notamment l’État de droit et le respect des libertés, la politique de défense nationale, la politique étrangère, la nécessité de concilier efficacité économique et justice sociale, ainsi que la question de l’identité tranchée définitivement par la Constitution », le SG du FFS a noté, entre autres, que « ce front patriotique, pour être solide et durable, devra résulter d’un vrai dialogue avec les forces politiques et sociales dans le respect des pluralismes politiques, syndicaux, médiatiques et culturels ». En conclusion de son allocution, le militant a confié qu’à la veille d’une échéance politique importante pour le pays, le président de la République est appelé « à prendre des mesures de détente et d’apaisement » sur les plans politique et médiatique (…)». Pour Youcef Aouchiche, « ces mesures seront de nature à créer un climat politique apaisé rétablissant la confiance et favorisant le débat démocratique et la confrontation saine des projets politiques ».
    Hamid Si Ahmed

    lecourrier - dalgerie . com

  • #2
    Au niveau politique, de l'état de droit, des libertés et de la démocratie, l'Algérie tourne en rond.
    Le discours du FFS, bien que juste est le même que celui qui a été fait au régime Boutef dans son premiuer mandat.
    on rejoue le même film.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3

      Intervention du Premier Secrétaire national lors de la rencontre tenue par le Président de la République avec les partis politiques


      Monsieur le Président ;
      Salam, azul;

      Je tiens au nom du FFS à saluer votre initiative d’organiser une rencontre d’échange et de concertation avec les partis politique en émettant le souhait qu’elle contribue à enraciner une nouvelle culture et de nouvelles traditions politiques de dialogue dans le pays, même si Nous aurions souhaité que cette rencontre intervienne plutôt, pour permettre un grand débat national sur les questions stratégiques qui engagent la nation.
      Le FFS n’a pas cessé de réclamer le dialogue et la concertation particulièrement dans cette conjoncture très sensible. Nous restons convaincu que c’est la voie la plus indiquée pour surmonter les obstacles, encore nombreux, qui se dressent devant la consécration de l’Etat de droit et le développement du pays.
      Conscients de nos responsabilités durant cette phase historique décisive, nous affirmons notre détermination à contribuer à œuvrer à la sauvegarde et au redressement de notre pays. C’est une responsabilité collective.

      Les Algériennes et les Algériens en se mobilisant massivement et pacifiquement le 22 février 2019 ont évité un effondrement certain de l’Etat et du Pays.
      Il est de notre devoir à tous de créer un climat de sérénité et les conditions nécessaires pour leur permettre une implication effective dans la vie nationale afin de tourner définitivement la page de la hogra, des injustices, du népotisme, de la dilapidation et du détournement des richesses nationales.

      Les plus hautes autorités du pays se sont engagées à en finir avec le règne des « issabates » et de construire un Etat fort et juste, fondé sur la primauté du droit et le respect des lois. La concrétisation de ces engagements exige de réunir les conditions politiques nécessaires à la mobilisation de l’ensemble des forces vives de la Nation, loin de toute forme d’exclusion.
      Le rétablissement d’une vie politique et médiatique démocratique, en renforçant le rôle des partis, est la garantie d’une stabilité politique durable indispensable pour relever les immenses défis qui se posent à notre pays. Elle est aussi un rempart à toutes les tentatives visant à porter atteinte à notre intégrité territoriale et notre souveraineté nationale.
      Si nous comprenons que les questions relatives à la sécurité nationale, dans un contexte où le pays fait face à l’hostilité de certaines parties étrangères où nous subissons des pressions importantes pour nous dévier de notre doctrine historique de non alignement sont importantes, le respect des principes de l’Etat de droit, des libertés fondamentales, des pluralismes le sont tout autant.
      Monsieur le Président,
      Il y a quelques semaines nous avons adressé un projet de déclaration commune à l’ensemble des partis politiques.
      L’objectif de ce document est d’attirer votre attention sur la nécessité de construire un large front patriotique autour d’un certain nombre de principes consensuel, notamment :
      - L’Etat de droit et le respect des libertés.
      - La politique de défense nationale
      - La politique étrangère
      - La nécessité de concilier efficacité économique et justice sociale.
      - La question de l’identité tranchée définitivement par la constitution.


      Pour le FFS, ce front patriotique pour être solide et durable devra résulter d’un vrai dialogue avec les forces politiques et sociales dans le respect des pluralismes politiques, syndicaux, médiatiques et culturels.
      A la veille d’une échéance politique importante pour le pays, nous vous appelons à prendre des mesures de détente en déverrouillant les champs politiques et médiatique, en libérant les détenus d’opinion et en ordonnant la cessation du harcèlement de citoyens pour des publications critiques non diffamatoires, ainsi que la nécessité de l’abrogation ou la réforme de certaines lois qui sont en contradiction avec l’esprit de la constitution et les principes démocratiques et de l’Etat de droit. Je cite à titre d’exemple, l’article 87bis du code pénal, la loi sur les syndicats, la loi sur l’information, la loi sur les élections ainsi que l’urgence de mettre fin à la détention provisoire qui doit constituer une exception alors qu’elle est devenue la règle au niveau des instances judicaires. Comme nous souhaitons que les partis soient associés à l’élaboration de la loi sur les partis politiques.
      Ces mesures seront de nature à créer un climat politique apaisé rétablissant la confiance et favorisant le débat démocratique et la confrontation saine des projets politiques.
      Merci pour votre attention

      Vive l’Algérie, unie, libre, souveraine et démocratique


      facebook .com / ffs . dz/

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      • #4
        Je pense que toutes les décisions politiques et économiques importantes du gouvernement devraient se prendre après consultation de toutes les tendances pour un concensus adapté aux vrais besoins de tous.

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        • #5
          Aux dernières élections je n'ai reçu ni convocation et ni carte électorale et pour le prochain scrutin : rien.

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          • #6
            Je pense que toutes les décisions politiques et économiques importantes du gouvernement devraient se prendre après consultation de toutes les tendances pour un concensus adapté aux vrais besoins de tous.
            Ce n’est pas une famille, c’est un état. Un gouvernement élu ne consulte personne, il exécute le programme pour lequel il a été élu. Nous avons l’APN et tous les processus démocratique pour les discussions.

            Ces consultations est une arnaque politique, le président fait semblant d’écouter tout le monde et les partis politiques font semblant de participer à l’exercice politique. Ca relevé même de la corruption politique, à chaque élection on voit ce petit cirque.

            Pourquoi un gouvernement ou un président élu par une majorité de la population va-t-il consulter des partis politiques qui représentent 0,5%, 1% ou 2% de la population. Certains partis politiques ne représentent que les personnes qui les composent, combien de trotskistes avons-nous en Algérie ? Donc pour quelle raison le président de la république doit-il écouter les représentants de ce parti ? Ce sont les personnes qu’il va écouter et non pas les partis, et il le fait pour les medias rien d’autre, la plus part des partis n’ont aucune base électorale.

            Aux dernières élections je n'ai reçu ni convocation et ni carte électorale et pour le prochain scrutin : rien.
            Si on n’a jamais voté, ou si on a changé de lieu de résidence Il faut s’inscrire pour recevoir sa carte électorale. Si tu n’as rien reçu pour les dernières élections tu ne vas probablement rien recevoir pour les prochaines, si tu as l’intention d’aller voter il faut aller s’inscrire.

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            • #7
              Ces consultations est une arnaque politique, le président fait semblant d’écouter tout le monde et les partis politiques font semblant de participer à l’exercice politique. Ca relevé même de la corruption politique, à chaque élection on voit ce petit cirque.
              Tout à fait,
              Le format de ces consultations est inédit, les chefs de partis sont réduits au statut de courtisans.

              Un grand hold-up électoral en perspective, avec l’assentiment de l’opposition en plus.

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              • #8
                Pourquoi un gouvernement ou un président élu par une majorité de la population va-t-il consulter des partis politiques qui représentent 0,5%, 1% ou 2% de la population.
                Beh voyons, pour faire une fête, faut bien des invités non ?.
                Ces partis sont là pour le décor et l'apparat. L'élection ne pourra pas être tenue sans tout ce beau monde.

                C'est pour ça que j'ai toujours pensé qu'il faudrait songer à un nouveau mode de scrutin qui nous éviterait un tel faire-semblant.
                La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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