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Cette 55e édition est celle de l'accomplissement d'une démarche qui a largement démontré son efficacité.
La Foire internationale d'Alger intervient, cette année, dans un contexte économique très favorable grâce à un climat des affaires sensiblement positif, un solde d'investissement en progression constante et d'immenses chantiers ouverts par l'Exécutif. Le président de la République dont l'un des 54 engagements contenait une redynamisation de l'économie nationale était avant-hier très à l'aise lors de sa tournée dans les différents pavillons. Des géants internationaux, des success- stories et perspectives heureuses dans l'ensemble des filières industrielles et agricoles lui donnent raison, après moins de cinq années de travail, perturbées par une crise sanitaire et un environnement international détestable et assez peu encourageant.
Cette 55e édition de la FIA est donc celle de l'accomplissement d'une démarche qui a largement démontré son efficacité, sa cohésion et sa pertinence. Le président de la République n'a pas manqué de souligner «les progrès qualitatifs réalisés par l'Algérie, ces dernières années, notamment dans le secteur industriel». Un aspect très visible, en ce sens que les produits agroalimentaires algériens voyagent très bien de par le monde et bénéficient d'un accueil on ne peut plus favorable en Afrique, en Europe et partout ailleurs.
Les observateurs n'ignorent pas l'empreinte du Président dans cette embellie des exportations hors hydrocarbures, passées de 2 milliards à plus de 10 milliards de dollars en quatre ans. Mais les chiffres demeurent peu significatifs aux yeux du président Tebboune qui a insisté, avant-hier encore, sur «la nécessité de poursuivre les efforts de renforcement et de diversification de la production». Tebboune de souligner l'importance de l'agriculture qui contribue à l'autosuffisance avec, bien entendu, l'option de doper les exportations.
Le président de la République y est allé au détail, lors de sa visite des stands, en s'arrêtant devant celui du fabricant de produits électroniques et électroménagers Condor. Il a formulé sa conviction que ce producteur privé «peut révolutionner le secteur», témoignant de la forte demande sur ses produits et la qualité de ces derniers. Plus qu'un détail en fait, c'est une fine connaissance de la scène économique nationale. Et cette expertise l'amène à constater «la production de compresseurs de réfrigérateurs, dont environ 3 millions d'unités sur une production totale de 4,5 millions d'unités seront destinés à l'exportation», comme l'explique un cadre de Condor.
La fierté non feinte du président de la République va également à l'Etablissement central de construction (ECC) relevant de la direction des fabrications militaires du ministère de la Défense nationale (MDN). S'adressant aux responsables de l'ECC, il les charge de la réalisation du village minier prévu à Ghar Djebilet. Une volonté d'algérianiser tout le processus. C'est la marque d'un Président soucieux de donner du travail aux Algériens, de soutenir la production nationale et de faire entrer de la devise au lieu de la sortir.
Il y a aussi le souci de la solidarité active à l'adresse des causes justes. Outre la quote-part de l'Algérie dans le budget de l'Autorité palestinienne, déjà mobilisée, le chef de l'État appelle l'ECC de «réaliser deux à trois hôpitaux de campagne au profit de la bande de Ghaza, dans les plus brefs délais, pour aider les équipes médicales sur place et leur permettre de soigner les blessés alors que l'entité sioniste poursuit sa guerre génocidaire contre l'enclave».
Le président de la République montre donc la voie et confirme que la grandeur d'une nation est dans son économie et son armée. En cela, les fabrications militaires, qui font également sa fierté, le Président est demeuré attentif aux explications concernant les dernières réalisations de l'Algérie en la matière. Un véhicule de transport, un 4X4 et autres matériels, dont le fameux fusil automatique de fabrication algérienne à 100%.
L'armée et l'économie sont essentiels. Il y a aussi les partenaires. Le chef de l'État a préféré s'attarder au niveau des pavillons turc et italien. Il n'est pas besoin d'en dire plus. Ces deux pays ont montré un engagement magnifique et font totalement confiance aux capacités algériennes. L'Algérie le leur rend très bien. Et le président de la République en a attesté avant-hier.
lexpressiondz