Développement du rail : L’Etat mobilise de grands moyens
Un budget de 289,23 milliards DA a été alloué aux projets des Travaux publics et des Infrastructures de bases pour l’année 2024, destinés au développement et à l’entretien des routes, au renforcement de l’infrastructure des ports, du transport ciblé alors que 120 milliards DA y ont été consacrés pour le développement des projets de développement des infrastructures du Rail, selon les chiffres avancés récemment par le ministre du secteur, Lakhdar Rekhroukh.
Le ministre des Transports, Mohamed El Habib Zahana, avait de sont côté souligné que dans le cadre de l’intérêt particulier accordé par l’Etat à la modernisation et au développement des réseaux ferroviaires, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a obtenu, au titre de l’exercice financier 2023-2024, les affectations financières nécessaires pour assurer la maintenance des structures de base des réseaux ferroviaires.
« Les pouvoirs publics ont la volonté de faire du rail un levier majeur dans le développement du pays, notamment sur les plans économique, social et environnemental », assuré pour sa part, le Directeur général adjoint de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), Redha Laïb.
Intervenant ce dimanche, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, le même responsable a fait savoir que « l’Etat a mis à la disposition à tous les intervenants (SNTF et Anesrif, ndlr) des enveloppes très importantes pour pouvoir élever qualitativement et quantitativement le trafic ferroviaire en Algérie, en ce sens que des mégaprojets ont été initiés. »
Il s’agit, selon lui, des deux lignes minières, dont l’une desserve la mine de Gara Djebilet (Tindouf) et la mine de Bled El Hadba (Tébessa), rappelle-t-il, indiquant que « les travaux ont été entamés et les acquisitions sont en maturation ».
En outre, assure-t-il, , la SNTF a développé une stratégie à l’horizon 2040. « Cette stratégie est basée sur des indicateurs quantifiables et vérifiables, basée aussi sur la planification des outils de l’Etat et du schéma directeur du secteur ferroviaire, ainsi que les outils utiles dans cette stratégie de développement, suivant la spécificité de chaque région afin d’aller vers une efficience et une densité de transport, à la fois, des voyageurs et des marchandises.
Sans donner de date de réception, l’orateur dit attendre l’acquisition des deux autres lignes vers le sud : la ligne Touggourt-Hassi Messaoud et El Bayadh-Mechria « qui sont deux extensions d’imposition et non un choix».
Acquisition de nouveaux moyens
Par ailleurs, Redha Laïb assure que la SNTF est en attente d’acquérir du nouveau matériel destiné notamment pour le transport des voyageurs. Et d’indiquer que « vu l’étendue du pays, la SNTF a opté pour le transport de nuit, afin d’assurer le plus de confort possibles aux voyageurs et faciliter à toute la population l’accès à ce moyen de transport de masse.
Cette modernisation est confrontée, toutefois, à la vétusté du réseau qui atteindra bientôt les 6000 kilomètres.
A ce propos, le responsable de la SNTF rappelle que l’Algérie dispose d’un réseau vieillissant, car datant de plusieurs décennies, citant comme exemple la rocade nord qui relie Annaba-Tlemcen via les villes côtières.
Remise à niveau de la rocade nord
« Cette rocade nécessite de grands travaux qui s’étalent sur quatre phases à savoir : de rattrapage, de mise à niveau, de modernisation et une phase d’extension, dont l’aboutissement est d’offrir une rocade nord performante, de meilleures conditions de sécurité et de vitesse aux voyageurs », souligne-t-il.
Sur la lenteur des navettes, le responsable insiste que « la responsabilité est partagée », arguant aussi « la vétusté du réseau qui rend la vitesse modérée pour la sécurité des voyageurs ».
Les actes de malveillance, les passages à niveau illicite, le caillassage des trains qui convergent vers cette situation très problématique, non seulement pour les voyageurs, mais aussi pour la SNTF.
Cette réduction de vitesse, enjoint-il, réduit la compétitivité du rail par rapport aux autres modes de transport. Mais pour nous : la sécurité du voyageur prime sur toutes autres considérations.
Digitalisation en cours
Pour assainir la situation de malveillance et contrer le caillassage des trains, l’orateur annonce que la SNTF a opté pour la mise en place de la télésurveillance sur les axes Alger-El Affroun et Alger-Tizi-Ouzou.
Au vu des perspectives et défis qu’attend la SNTF, la société, et par souci de compétitivité du trafic ferroviaire, la société a lancé plusieurs projets de réforme qui touche à son organisation et sa politique commerciale, liées au projet de numérisation des différentes structures de la SNTF, à l’image de l’achat de ligne des billets pour les grandes lignes ainsi que la mise en place de distributeurs de billets automatiques.
R.N
Un budget de 289,23 milliards DA a été alloué aux projets des Travaux publics et des Infrastructures de bases pour l’année 2024, destinés au développement et à l’entretien des routes, au renforcement de l’infrastructure des ports, du transport ciblé alors que 120 milliards DA y ont été consacrés pour le développement des projets de développement des infrastructures du Rail, selon les chiffres avancés récemment par le ministre du secteur, Lakhdar Rekhroukh.
Le ministre des Transports, Mohamed El Habib Zahana, avait de sont côté souligné que dans le cadre de l’intérêt particulier accordé par l’Etat à la modernisation et au développement des réseaux ferroviaires, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a obtenu, au titre de l’exercice financier 2023-2024, les affectations financières nécessaires pour assurer la maintenance des structures de base des réseaux ferroviaires.
« Les pouvoirs publics ont la volonté de faire du rail un levier majeur dans le développement du pays, notamment sur les plans économique, social et environnemental », assuré pour sa part, le Directeur général adjoint de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), Redha Laïb.
Intervenant ce dimanche, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, le même responsable a fait savoir que « l’Etat a mis à la disposition à tous les intervenants (SNTF et Anesrif, ndlr) des enveloppes très importantes pour pouvoir élever qualitativement et quantitativement le trafic ferroviaire en Algérie, en ce sens que des mégaprojets ont été initiés. »
Il s’agit, selon lui, des deux lignes minières, dont l’une desserve la mine de Gara Djebilet (Tindouf) et la mine de Bled El Hadba (Tébessa), rappelle-t-il, indiquant que « les travaux ont été entamés et les acquisitions sont en maturation ».
En outre, assure-t-il, , la SNTF a développé une stratégie à l’horizon 2040. « Cette stratégie est basée sur des indicateurs quantifiables et vérifiables, basée aussi sur la planification des outils de l’Etat et du schéma directeur du secteur ferroviaire, ainsi que les outils utiles dans cette stratégie de développement, suivant la spécificité de chaque région afin d’aller vers une efficience et une densité de transport, à la fois, des voyageurs et des marchandises.
Sans donner de date de réception, l’orateur dit attendre l’acquisition des deux autres lignes vers le sud : la ligne Touggourt-Hassi Messaoud et El Bayadh-Mechria « qui sont deux extensions d’imposition et non un choix».
Acquisition de nouveaux moyens
Par ailleurs, Redha Laïb assure que la SNTF est en attente d’acquérir du nouveau matériel destiné notamment pour le transport des voyageurs. Et d’indiquer que « vu l’étendue du pays, la SNTF a opté pour le transport de nuit, afin d’assurer le plus de confort possibles aux voyageurs et faciliter à toute la population l’accès à ce moyen de transport de masse.
Cette modernisation est confrontée, toutefois, à la vétusté du réseau qui atteindra bientôt les 6000 kilomètres.
A ce propos, le responsable de la SNTF rappelle que l’Algérie dispose d’un réseau vieillissant, car datant de plusieurs décennies, citant comme exemple la rocade nord qui relie Annaba-Tlemcen via les villes côtières.
Remise à niveau de la rocade nord
« Cette rocade nécessite de grands travaux qui s’étalent sur quatre phases à savoir : de rattrapage, de mise à niveau, de modernisation et une phase d’extension, dont l’aboutissement est d’offrir une rocade nord performante, de meilleures conditions de sécurité et de vitesse aux voyageurs », souligne-t-il.
Sur la lenteur des navettes, le responsable insiste que « la responsabilité est partagée », arguant aussi « la vétusté du réseau qui rend la vitesse modérée pour la sécurité des voyageurs ».
Les actes de malveillance, les passages à niveau illicite, le caillassage des trains qui convergent vers cette situation très problématique, non seulement pour les voyageurs, mais aussi pour la SNTF.
Cette réduction de vitesse, enjoint-il, réduit la compétitivité du rail par rapport aux autres modes de transport. Mais pour nous : la sécurité du voyageur prime sur toutes autres considérations.
Digitalisation en cours
Pour assainir la situation de malveillance et contrer le caillassage des trains, l’orateur annonce que la SNTF a opté pour la mise en place de la télésurveillance sur les axes Alger-El Affroun et Alger-Tizi-Ouzou.
Au vu des perspectives et défis qu’attend la SNTF, la société, et par souci de compétitivité du trafic ferroviaire, la société a lancé plusieurs projets de réforme qui touche à son organisation et sa politique commerciale, liées au projet de numérisation des différentes structures de la SNTF, à l’image de l’achat de ligne des billets pour les grandes lignes ainsi que la mise en place de distributeurs de billets automatiques.
R.N
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