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Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, rassure les lycéens

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  • Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, rassure les lycéens

    Par Zine Haddadi

    Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, a fait le point, hier, sur quelques dossiers brûlants de l’actualité de son secteur dans un contexte marqué par un début de mouvement de grève chez les lycéens.

    Sans avoir consacré son point de presse à la grève des lycéens, le ministre de l’Education a, à travers les thématiques abordées, répondu aux préoccupations exprimées par les élèves ces derniers jours.

    Répondant à des appels lancés sur les réseaux sociaux, un mouvement de grève a commencé à prendre forme cette semaine dans plusieurs régions du pays. Quoique peu homogène et pas organisé, le mouvement porte toutefois des revendications sur lesquelles il y a une certaine unanimité.

    La charge de l’emploi du temps et les conditions de travail ont été les principaux mots d’ordre des élèves grévistes. Le mouvement a pris différentes formes. Alors qu’au lycée des Mathématiques de Kouba, les élèves se sont organisés et ont obtenu une réunion avec le directeur de l’établissement en présence de cadres du secteur et de la Directrice de l’éducation de la wilaya d’Alger, la grève s’est limitée, dans la forme, à un boycott des cours et des sit-in revendicatifs dans la plupart des lycées touchés et qu’il est difficile de recenser.

    Les revendications exprimées par les élèves ont été les principaux points de la conférence de presse organisée hier soir au siège du ministère de l’Education nationale.

    «On entend des contestations et des revendications des élèves à l’allègement des programmes. Nous sommes là pour ça. C’est notre travail… Nous ne pouvons pas nous pardonner que nos enfants arrivent jusqu’à sortir dans la rue pour exiger l’allègement des programmes. Nous y travaillons et ils verront d’eux-mêmes que l’allègement sera effectif», a rassuré Mohamed Seghir Saâdaoui.

    Le ministre de l’Education nationale a pratiquement répété les annonces faites hier, depuis la wilaya de Tindouf, sur l’allègement du volume horaire et la création d’une commission nationale sur la qualité de l’enseignement récemment lancée au niveau de son département.

    «Conformément aux dispositions des nouveaux statuts de l’Education nationale, nous travaillons pour l’allègement des volumes horaires tant pour les enseignants que pour les élèves. Le chantier est déjà lancé. Depuis notre arrivée, nous avons entamé l’allègement pour la première et la deuxième année du primaire en attendant de poursuivre pour aller vers la réforme des autres paliers», a précisé Mohamed Seghir Saâdaoui.

    Comme annoncé hier depuis Tindouf, le ministre de l’Education nationale a rappelé que son département a relancé le Conseil national des programmes dans une nouvelle structure «pour le rendre plus efficace».

    Par ailleurs, il a donné plus de détails sur la Commission nationale de la qualité de l’enseignement qui travaille sur plusieurs axes, comme la méthodologie, la formation et les techniques d’enseignement.

    Ce qu’a dit le ministre sur les cours de soutien

    Le premier responsable du secteur de l’Education nationale a appelé au calme. «Nous devons préserver le calme autour de nos enfants alors que nous sommes à la moitié de l’année scolaire», a-t-il suggéré affirmant que son département est soucieux de ne pas perturber les élèves par des mesures et des décisions pendant la saison scolaire.

    Concernant le contenu des réformes à prévoir, il y aura une actualisation des programmes pour qu’ils soient en phase avec les évolutions des connaissances, notamment dans le domaine scientifique.

    «Nous devons suivre le rythme du développement des domaines de la science et de la connaissance d’une manière qui soit cohérente avec le niveau des élèves», a détaillé Mohamed Seghir Saadaoui.

    Ces dernières semaines, beaucoup de choses ont été dites sur l’interdiction des cours particuliers. Une information démentie par le ministre de l’Education nationale qui a indiqué que son ministère était pour ce qui peut contribuer à renforcer les connaissances et les capacités des élèves.

    Défendant une approche basée sur la qualité de l’enseignement au sein des établissements de l’Education nationale, le ministre a rappelé que les mesures prises par le ministère du Commerce d’interdire les cours de soutien dans les écoles de langues précisément visent à réglementer cette activité et non pas l’interdire.


    lalgerieaujourdhui.dz





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