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    Elizabeth Moore Aubin, ambassadeur des états-unis à Alger, à L’Expression «Nous sommes le plus grand investisseur en Algérie»


    «De nouveaux accords sont annoncés dans les médias presque chaque jour», se réjouit la diplomate américaine.

    Elizabeth Moore Aubin, avec Ahmed Fattani, lors d’une visite au siège du journal L’Expression. (Photo Archives)
    «De nouveaux accords sont annoncés dans les médias presque chaque jour», se réjouit la diplomate américaine. La coopération algéro-américaine s'intensifie. Des projets en cours de réalisation, d'autres en voie d'être signés. Ça bouge fort entre Alger et Washington. Une vraie dynamique est en marche! «Les États-Unis sont le plus grands investisseur en Algérie», a déclaré à L'Expression l'ambassadrice américaine à Alger, Mme Elizabeth Moore Aubin, en marge de la clôture du workshop international «Startup, Development and Investor Connect». La diplomate citera le nombre des entreprises déjà implantées dans le pays.

    «Les États-Unis et l'Algérie entretiennent de solides relations commerciales, avec plus de 100 entreprises américaines opérant en Algérie dans divers secteurs, notamment l'énergie, la technologie, les télécommunications, la défense et l'agriculture». Poursuivant, elle affirme que «de nouveaux accords sont annoncés dans les médias presque chaque jour». «Selon les données du FMI, les États-Unis détiennent la plus grande part des IDE en Algérie, avec 29% du stock total d'IDE», a-t-elle ajouté. «De même, les échanges commerciaux entre nos deux pays étaient estimés à 4,2 milliards de dollars en 2022, un chiffre que je souhaite voir continuer à croître», a-t-elle affirmé. «Les possibilités d'affaires et d'échanges mutuellement bénéfiques et équitables sont nombreuses. Une coopération accrue favoriserait le progrès et la prospérité dans nos deux pays», a-t-elle martelé. La coopération algéro-américaine a bel et bien franchi un cap.

    Le renforcement de la coopération entre Alger et Washington s'illustre, notamment à travers un soutien accru à l'innovation et à l'entrepreneuriat, «moteur» de diversification et de croissance. «Nous sommes heureux de voir cette coopération entre nos deux pays, car nous croyons que l'innovation et l'entrepreneuriat sont les moteurs principaux de l'économie», a affirmé Mme Aubin lors de son discours prononcé à l'occasion.

    Un fonds pour les start-up

    L'ambassadrice n'a pas manqué de mettre l'accent sur l'engagement du gouvernement algérien et des partenaires du Programme de Développement du Droit Commercial (CldpP) dans la formation et le financement des jeunes pousses». Aussi l'ambassadrice a souligné que «le Cldp, actif depuis plus d'une décennie en Algérie», «permet l'échange de connaissances, stimule la croissance, la créativité et l'innovation», tout en contribuant à aligner l'écosystème entrepreneurial algérien sur les standards internationaux.
    La coopération algéro-américaine s'est galvanisée avec la création du premier fonds privé dédié aux start-up, insufflant un nouvel élan à l'innovation et à l'investissement. Ledit workshop a été marqué par l'annonce d'une avancée majeure: la création du premier fonds d'investissement privé dédié aux start-up en Algérie. Structuré sous forme de Fonds commun de placement à risque (Fcpr) et inspiré du modèle international GP/LP (General Partner / Limited Partner), ce mécanisme mobilise exclusivement des capitaux privés.

    Pour le ministre de l'Économie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, Noureddine Ouadah, il s'agit d'»un bond qualitatif» dans le financement de l'innovation, ouvrant la voie à une intégration plus forte de l'Algérie dans les flux mondiaux d'investissement technologique. «C'est une occasion unique d'échanger et de soutenir l'entrepreneuriat en collaboration avec le gouvernement algérien, à travers des ateliers comme celui-ci et des rencontres entre les secteurs américain et algérien» a renchéri l'ambassadrice dans son allocution prononcée à l'occasion. «Lors du salon SelectUSA, le plus grand événement consacré à l'investissement étranger direct aux États-Unis, nous avons réaffirmé l'engagement pris lors de nos premières réunions. Nous sommes heureux de voir cette coopération entre nos deux pays, car nous croyons que l'innovation et l'entrepreneuriat sont les moteurs principaux de l'économie», a-t-elle ajouté.

    «Le programme CldpP» a-t-elle poursuivi «a démontré, au cours de ses dix années d'existence, l'importance d'initiatives efficaces comme celle-ci, qui permettent l'échange de connaissances, stimulent la croissance, la créativité et l'innovation. Nous sommes fiers de faire partie de ce partenariat et de représenter aujourd'hui de nombreuses opportunités futures».
    La coopération algéro-américaine ne se limite pas à ce domaine seul. Dans le secteur agricole, le projet Baladna-Algérie en constitue un exemple emblématique. Quatorze contrats, représentant plus de 500 millions de dollars, ont été signés avec des entreprises spécialisées dans les systèmes d'irrigation, dont le géant américain «Valmont», qui fournira des équipements de pointe adaptés aux conditions climatiques locales.
    L'objectif est clair: faire de l'Algérie un acteur régional dans la production laitière, avec une première mise en production prévue pour 2026. Un cheptel bovin importé des États-Unis, soigneusement sélectionné pour conjuguer productivité et résistance, viendra soutenir cette ambition.

    «Baladna» à l'accent américain...

    Une autre entreprise américaine prendra en charge ce volet. Entre l'essor de l'investissement privé, l'ouverture de nouveaux marchés technologiques et la mise en place de projets agricoles d'envergure, la coopération économique entre l'Algérie et les États-Unis se consolide sur plusieurs fronts. En toile de fond, ce partenariat illustre un mouvement plus large: la volonté de l'Algérie de capter non seulement des capitaux étrangers, mais aussi des savoir-faire et des technologies capables de transformer durablement son appareil productif. Cette dynamique est notons-le largement facilitée par la nouvelle loi algérienne sur l'investissement, entrée en vigeur sur décision présidentielle.
    Un cadre mieux outillé juridiquement qui simplifie les procédures, renforce la protection des capitaux étrangers et offre des incitations fiscales ciblées. Pour de nombreux acteurs économiques, ce texte représente une véritable «autoroute» pour les projets bilatéraux, instaurant plus de transparence dans l'accès au marché.

    l"expression
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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