Les habitants du douar Beni Djemaâ, à trois kilomètres à l’ouest d’El-Affroun, dans la wilaya de Blida, ont vécu, samedi dernier, aux environs de 20h, des moments d’horreur qu’ils n’oublieront pas de sitôt.
Selon des témoignages de citoyens, un groupe terroriste composé de 20 à 25 criminels, qui portaient des treillis militaires, a investi la maison de M. A., 66 ans, un fellah connu dans la région. Ce dernier ne se trouvait pas chez lui au moment de l’incursion.
D’après son fils, huit terroristes armés de pistolets mitrailleurs de type kalachnikov ont pénétré dans la maison. «Dès que les terroristes nous ont surpris, ils ont de suite pris mon téléphone portable et m’ont fait savoir qu’ils sont des militaires en patrouille dans la région. Ils ont ramené avec eux deux de mes voisins qu’ils avaient accostés dans la rue et nous ont laissés dans la cuisine sous la surveillance de trois de leurs acolytes, avant d’aller fouiller de fond en comble la maison», nous dira le fils du fellah qui ajoutera : «En réalité, ils étaient à la recherche de la somme de 20 millions de centimes qui ont été remis à mon père dans le cadre de l’aide financière octroyée aux fellahs. Les terroristes ont pris cette somme, des bijoux appartenant à ma mère et à mes sœurs ainsi qu’un fusil de chasse appartenant à mon frère. Ils nous ont sommés de rester à la maison au risque de nous tuer tous.»
Au moment où la horde sauvage allait quitter la demeure, le père, M. A., de retour de la mosquée, tomba nez à nez avec elle. Une dispute s’en est suivie et les terroristes emmenèrent avec eux M. A. C’est la fille de ce dernier qui est allée alerter les services de sécurité qui trouveront le corps de M. A. décapité, gisant dans une mare de sang à 30 m de la maison.
Selon le constat des éléments de la Gendarmerie nationale, la victime a été ligotée et traînée par terre avant d’être égorgée. Il y a lieu de signaler que le douar de Beni Djemaâ, qui compte 5 000 âmes environ, n’a pas connu d’actes terroristes depuis le début des années 1990. Mais voilà qu’il vient de renouer avec la barbarie et la sauvagerie des intégristes.
Par Le Soir
Selon des témoignages de citoyens, un groupe terroriste composé de 20 à 25 criminels, qui portaient des treillis militaires, a investi la maison de M. A., 66 ans, un fellah connu dans la région. Ce dernier ne se trouvait pas chez lui au moment de l’incursion.
D’après son fils, huit terroristes armés de pistolets mitrailleurs de type kalachnikov ont pénétré dans la maison. «Dès que les terroristes nous ont surpris, ils ont de suite pris mon téléphone portable et m’ont fait savoir qu’ils sont des militaires en patrouille dans la région. Ils ont ramené avec eux deux de mes voisins qu’ils avaient accostés dans la rue et nous ont laissés dans la cuisine sous la surveillance de trois de leurs acolytes, avant d’aller fouiller de fond en comble la maison», nous dira le fils du fellah qui ajoutera : «En réalité, ils étaient à la recherche de la somme de 20 millions de centimes qui ont été remis à mon père dans le cadre de l’aide financière octroyée aux fellahs. Les terroristes ont pris cette somme, des bijoux appartenant à ma mère et à mes sœurs ainsi qu’un fusil de chasse appartenant à mon frère. Ils nous ont sommés de rester à la maison au risque de nous tuer tous.»
Au moment où la horde sauvage allait quitter la demeure, le père, M. A., de retour de la mosquée, tomba nez à nez avec elle. Une dispute s’en est suivie et les terroristes emmenèrent avec eux M. A. C’est la fille de ce dernier qui est allée alerter les services de sécurité qui trouveront le corps de M. A. décapité, gisant dans une mare de sang à 30 m de la maison.
Selon le constat des éléments de la Gendarmerie nationale, la victime a été ligotée et traînée par terre avant d’être égorgée. Il y a lieu de signaler que le douar de Beni Djemaâ, qui compte 5 000 âmes environ, n’a pas connu d’actes terroristes depuis le début des années 1990. Mais voilà qu’il vient de renouer avec la barbarie et la sauvagerie des intégristes.
Par Le Soir
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