Le département américain du Trésor a gelé les avoirs de quatre «émirs» du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), le groupe terroristes responsable de plusieurs attaques suicide qui ont fait des dizaines de morts depuis l’an dernier.
Dans un communiqué rendu public avant-hier, le directeur du bureau de contrôle des avoirs étrangers au Trésor, Adam Szubin, a affirmé que les quatre terroristes, inclus dans la liste noire le 3 juillet dernier, comptent parmi les plus violents.
Les quatre responsables du GSPC dirigé par Abdelmalek Droudkel, alias Abou Moussab Abdelwadoud sont : Salah Gasmi, alias Salah Abou Mohamed, né le 13 avril 1971 à Zeribet el-Oued à Biskra, chargé de la cellule d’information de l’organisation, Yahia Djouadi, alias Yahia Abou Amar, né le 1er janvier 1967 à Sidi Bel Abbès, «émir» de la zone saharienne, Ahmed Deghedegh, Abou Abdellah, né le 17 janvier 1967 à Jijel, responsable financier, présenté comme l’un des contacts avec les médiateurs dans la prise en otages, en février dernier, des deux touristes autrichiens, Wolgang Ebner et Andreas Klobe, Abid Hammadou, alias Abdelhamid Abou Zeid, «émir» basé au Mali, chargé de l’armement. Dirigeant la katibat (phalange) Tarek Ibn Zeid dans la région du Sahel et ayant participé à l’enlevement de 32 touristes européens lors du printemps 2003.
Ces sanctions, qui visent les terroristes ou ceux qui leur fournissent soutien ou assistance matérielle, consistent en un gel de leurs avoirs aux États-Unis et en l’interdiction aux citoyens américains d’entrer en relations d’affaires avec eux.
Les autorités américaines n’ont pas précisé la nature des avoirs des quatre chefs terroristes mais selon les experts de la lute contre le terrorisme il s’agit d’une mesure de prévention destinée aux banques et aux institutions financières dans le monde. Ils rejoignent «l’émir national» du GSPC dans la liste noire du département du Trésor américain.
Droudkel avait été inclus en 2007 dans une liste du département du Trésor englobant 47 personnes et entités.
Par ailleurs, M. Szubin a salué les efforts déployés par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme notamment contre le GSPC qui s’était déclaré affilié au réseau d’El-Qaïda dirigé par Oussama Ben Laden, une affiliation jamais confirmée.
«L’Algérie a fait preuve d’un courage remarquable face aux horribles attaques terroristes visant son propre peuple», a souligné M. Szubin qui a ajouté que les Etats-Unis étaient « fiers de soutenir les efforts de l’Algérie et de la communauté mondiale pour combattre cette menace mortelle».
Le GSPC qui figure aussi sur une liste noire du Trésor américain comptant 60 organisations s’est illustré depuis le 11 avril 2007 par des attaques suicide dont les plus sanglantes sont celle du 11 décembre 2007 contre le siège de l’Onu et le siège du Conseil constitutionnel à Alger qui ont fait au moins 41 morts dont 17 employés de l’organisation mondiale et plus de 270 blessés. Au début de juillet, l’émir du GSPC Abdelmalek Droukdal avait réitéré, dans une interview au New York Times, sa menace contre les intérêts occidentaux y compris ceux Americains.
- Le Jeune Independant
Dans un communiqué rendu public avant-hier, le directeur du bureau de contrôle des avoirs étrangers au Trésor, Adam Szubin, a affirmé que les quatre terroristes, inclus dans la liste noire le 3 juillet dernier, comptent parmi les plus violents.
Les quatre responsables du GSPC dirigé par Abdelmalek Droudkel, alias Abou Moussab Abdelwadoud sont : Salah Gasmi, alias Salah Abou Mohamed, né le 13 avril 1971 à Zeribet el-Oued à Biskra, chargé de la cellule d’information de l’organisation, Yahia Djouadi, alias Yahia Abou Amar, né le 1er janvier 1967 à Sidi Bel Abbès, «émir» de la zone saharienne, Ahmed Deghedegh, Abou Abdellah, né le 17 janvier 1967 à Jijel, responsable financier, présenté comme l’un des contacts avec les médiateurs dans la prise en otages, en février dernier, des deux touristes autrichiens, Wolgang Ebner et Andreas Klobe, Abid Hammadou, alias Abdelhamid Abou Zeid, «émir» basé au Mali, chargé de l’armement. Dirigeant la katibat (phalange) Tarek Ibn Zeid dans la région du Sahel et ayant participé à l’enlevement de 32 touristes européens lors du printemps 2003.
Ces sanctions, qui visent les terroristes ou ceux qui leur fournissent soutien ou assistance matérielle, consistent en un gel de leurs avoirs aux États-Unis et en l’interdiction aux citoyens américains d’entrer en relations d’affaires avec eux.
Les autorités américaines n’ont pas précisé la nature des avoirs des quatre chefs terroristes mais selon les experts de la lute contre le terrorisme il s’agit d’une mesure de prévention destinée aux banques et aux institutions financières dans le monde. Ils rejoignent «l’émir national» du GSPC dans la liste noire du département du Trésor américain.
Droudkel avait été inclus en 2007 dans une liste du département du Trésor englobant 47 personnes et entités.
Par ailleurs, M. Szubin a salué les efforts déployés par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme notamment contre le GSPC qui s’était déclaré affilié au réseau d’El-Qaïda dirigé par Oussama Ben Laden, une affiliation jamais confirmée.
«L’Algérie a fait preuve d’un courage remarquable face aux horribles attaques terroristes visant son propre peuple», a souligné M. Szubin qui a ajouté que les Etats-Unis étaient « fiers de soutenir les efforts de l’Algérie et de la communauté mondiale pour combattre cette menace mortelle».
Le GSPC qui figure aussi sur une liste noire du Trésor américain comptant 60 organisations s’est illustré depuis le 11 avril 2007 par des attaques suicide dont les plus sanglantes sont celle du 11 décembre 2007 contre le siège de l’Onu et le siège du Conseil constitutionnel à Alger qui ont fait au moins 41 morts dont 17 employés de l’organisation mondiale et plus de 270 blessés. Au début de juillet, l’émir du GSPC Abdelmalek Droukdal avait réitéré, dans une interview au New York Times, sa menace contre les intérêts occidentaux y compris ceux Americains.
- Le Jeune Independant