Non BTP, les Ninja dont il est question ici est une brigade spécialisé dans la lutte anti terroriste et la guerilla urbaine , rien à voire avec les agents de police cagoulés.
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Retour des "Ninjas" pour lutter contre les terroristes ?
Réduire
X
-
Azouz
Non BTP, les Ninja dont il est question ici est une brigade spécialisé dans la lutte anti terroriste et la guerilla urbaine , rien à voire avec les agents de police cagoulés.Faux et archi faux c'était une brigade anti opposants qui a sévit pendant l'ère Boumediène et dont tout le monde avait peur car il suffisait d'une dénonciation pour te retrouver dans une cave. Très particulière les méthodes des Ninjas car les interrogatoires pouvaient se passer où ils voulaient et ta culpabilité étaient selon leur bon vouloir tout comme ta condamnation qui pouvait être immédiate.
Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
Commentaire
-
Mano
Parce que les NInjas étaient aussi les pires ennemis des gendarmes et autres forces de l'ordre qui se prenaient pour des intouchables. D'ailleurs je ne serais même pas surprise d'apprendre que parmi les "terroristes" il y a justement des anciens Ninjas car ils savaient parfaitement à qui ils avaient à faire et qui étaient ceux qui étaient les plus dangereux pour l'Algérie.....Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
Commentaire
-
algerie
D'ailleurs je ne serais même pas surprise d'apprendre que parmi les "terroristes" il y a justement des anciens Ninjas car ils savaient parfaitement à qui ils avaient à faire et qui étaient ceux qui étaient les plus dangereux pour l'Algérie.....
c'est reparti pour un tour
Commentaire
-
Langar
Tu étais en couche culotte quand les Ninjas sévissaient en Algérie alors évite de venir parler d'un sujet que tu ne connais pas....A moins que ton cousin de Setif t'est encore raconté l'une des rumeurs........Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
Commentaire
-
Zwina
Parce que les NInjas étaient aussi les pires ennemis des gendarmes et autres forces de l'ordre qui se prenaient pour des intouchables. D'ailleurs je ne serais même pas surprise d'apprendre que parmi les "terroristes" il y a justement des anciens Ninjas car ils savaient parfaitement à qui ils avaient à faire et qui étaient ceux qui étaient les plus dangereux pour l'Algérie.....
Commentaire
-
algerie
Tu étais en couche culotte quand les Ninjas sévissaient en Algérie alors évite de venir parler d'un sujet que tu ne connais pas....
peut etre mais ceci dit ca m'empeche pas de connaitre l'histoire et les faits divers et autre sur mon pays l'algerie, tu doit etre agee et ceci ne te donne pas de facto d'avoir raison et de tout savoir chere zwina
Commentaire
-
Mano
Bouteflika fut l'ennemi de Ben Bella qui lui doit un coup d'état et aujourd'hui ils sont amis. Layada fut l'ennemi de Lamari et pourtant il s'est rendu à ses funérailles et a été salué par tous ses ex ennemis. Ben Laden fut l'ami des USA qui l'ont soutenu et financé et aujourd'hui ils sont ennemis. Bandar d'Arabie Saoudite hait les algériens et pourtant il est devenu l'ami de Bouteflika. Quand les interêts sont communs beaucoup de gens oublient leurs inimitiés. Les Ninjas faisaient un sacré boulot car ils étaient la police de Boumediène et savaient que leurs pires ennemis n'étaient pas seulement parmi les opposants.....Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
Commentaire
-
Langar
peut etre mais ceci dit ca m'empeche pas de connaitre l'histoire et les faits divers et autre sur mon pays l'algerie, tu doit etre agee et ceci ne te donne pas de facto d'avoir raison et de tout savoir chere zwinaLes libertés ne se donnent pas, elles se prennent
Commentaire
-
Article date de 01 / 08 / 2006
Le patron de la DGSN Ali Tounsi dissout l’ONRB - La fin des “Ninjas”
Ali Tounsi a dissous le SCRB, Service central de répression du banditisme, anciennement connu par l’ONRB (Office national de répression du banditisme). Créé au début de la lutte antiterroriste, ce service d’élite de la Police nationale, connu pour avoir formé les premiers “Ninjas” avec leurs fameuses cagoules noires, a acquis une réputation nationale à travers les affaires qu’il a traitées, allant de la traque terroriste jusqu’aux enquêtes sur de grands scandales économiques et financiers, en passant par la lutte contre le grand banditisme dont les barons de la drogue, les trafiquants de voitures “Taïwan” ou le foncier.
Créé en 1992, l’ONRB se penchait sur quatre dossiers essentiels : la lutte antiterroriste, le banditisme, la grande criminalité financière et économique et la lutte contre la drogue. Toutefois, depuis la mise en œuvre du projet portant réconciliation nationale, cette structure s’est beaucoup plus spécialisée dans la lutte contre le crime économique et le banditisme. Elle a eu à démanteler, ces dernières années, de nombreux réseaux maffieux, de trafic de documents, de voitures, de drogue, et à mettre hors d’état de nuire des auteurs de fuite de capitaux, de vol de propriété publique, d’abus de biens sociaux et de détournement de deniers publiques.
Réputé pour être un service de durs à cuire, l’ONRB devait être au début une section opérationnelle de recherche et d’investigation qui regroupe tous les meilleurs cadres de différents services de la police et du renseignement, avec l’apport initial de l’expertise du DRS, qui avait ses propres sections opérationnelles. Au fil du temps, et avec le durcissement de la lutte antiterroriste, l’ONRB a traqué les liens obscurs entre le grand banditisme et le terrorisme, ainsi que les réseaux opaques de financement des groupes tels que le GIA et le GSPC.
Les anciens de l’ONRB réaffectés
Placés sous l’autorité de la Direction de la Police judiciaire (DPJ), les 350 éléments de l’ONRB vont être réaffectés dans différentes sections de la PJ à travers plusieurs wilayas dont Alger, Boumerdès, Blida, Tizi Ouzou et Tipasa.
Certains vont même prêter main-forte aux divisions de la police le long des frontières algériennes dans le Grand-Sud, vaste zone de trafic en tous genres dont celui des armes, des explosifs, de cigarettes et de voitures. Avec cette dissolution, qui devrait être entérinée officiellement par un décret du ministère de l’Intérieur, le patron de la DGSN, Ali Tounsi, reconfigure la structure centrale de la sécurité au sein de la police en réaffectant les tâches. Même si les raisons exactes de ce chamboulement ne sont pas connues, l’ONRB semble avoir fait son temps. Structure créée en temps de crise, et ce, malgré des résultats probants sur le terrain, le SCRB disparaît dans une conjoncture marquée par un retour à la normale et un contexte de paix qui préfigure de l’après-terrorisme.
L’Office national de lutte contre la répression du banditisme (ONRB), service rattaché à la Police judiciaire et dépendant de la DGSN, verra ses effectifs mutés vers d’autres services, la plupart orientés vers la Police judiciaire.
Les éléments de l’ONRB ont appris la décision de la suppression de leur service mardi dernier et ont reçu leur mutation hier. “Je suis muté à Bab-Ezzouar. On a tous reçu notre affectation aujourd’hui, mais on ne sait pas pourquoi ils ont décidé de fermer l’ONRB”, lâche un policier désespéré. Contacté, un haut fonctionnaire de la DGSN explique que la suppression de l’ONRB entre dans “le cadre d’une restructuration interne des services de sécurité en relation avec l’application de la Charte pour la paix et la réconciliation”. Il souligne que la lutte contre le terrorisme urbain ne sera pas totalement abandonnée puisqu’il y a d’autres structures qui s’occupent de cette tâche, à l’instar “de la division Centre et celle de l’Ouest”. Un autre cadre de la Sûreté nationale se dit surpris par cette décision de supprimer un service qui, selon lui, “est très important et doté d’une compétence nationale. Il a une unité d’intervention qui ressemble au GIGN français. Elle, elle reste c’est sûr, ils vont peut-être seulement la réorganiser”.
Une décision surprenante
Ali Tounsi dissout également de facto les unités spéciales de la police d’intervention qui travaillaient dans le sillage du SCRB. Si la dissolution de ce service peut surprendre par le bilan opérationnel contre le grand banditisme, elle semble obéir à une volonté de réadaptation sur le terrain. Le DG de la DGSN n’ayant jamais dissimulé sa préférence à une “police de proximité” qui est bien plus proche de la population, mais surtout plus à l’écoute des différentes formes de délinquance, terreau du grand banditisme. Les services de police savent que, dorénavant, la traque des réseaux de drogue, de trafic en tous genres trouvent leurs sources dans des réseaux locaux.
Avec 70 martyrs, morts en service, le SCRB a perdu durant les années de terrorisme des éléments de valeur. C’est avec un certain dépit que les anciens de ce service voient la disparition de ce département d’élite qui s’est récemment spécialisé dans les enquêtes sur les crimes économiques, notamment dans le secteur bancaire avec la création de la brigade centrale de lutte contre la grande délinquance économique et financière. Rien n’a filtré officiellement sur les substituts que la DGSN a trouvés pour suppléer au travail du SCRB dont les missions sont dévolues, semble-t-il, provisoirement à la Police judiciaire.
La nouvelle de la dissolution de l’ONRB a d’autant surpris qu’elle coïncide avec la reprise de fonction d’officiers de l’ONRB, partis pour un stage de perfectionnement sur le thème crime organisé et grand banditisme. Les nombreux hauts responsables de la Sûreté nationale, occupant des postes sensibles et importants que nous avons contactés, hier, ont qualifié cette décision “d’inattendue”, précisant qu’ils n’ont pas été mis au courant de cette nouvelle avant leur départ en congé.
source: Liberté
Commentaire
Commentaire