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Lettre ouverte d’un haut cadre du FLN
La direction du FLN est encore une fois mise à mal par le vent de la contestation qui a soufflé cette fois de l’intérieur même des instances dirigeantes du parti. A la veille de la tenue de l’université d’été et à quelques heures de l’ouverture des travaux, une lettre ouverte portant la signature d’un haut cadre, en l’occurrence Mohamed Seghir Helalili est venue rappeler à la direction que le mécontentement a gagné les hautes sphères du parti.
En proposant d’entrée l’intitulé de l’université d’été qu’il souhaite inscrire sous le signe de «le parti et la société», ce membre de l’instance exécutif, où il siège parmi les121 membres que compte cette structure, corrige l’orientation et rappelle à la direction le rôle du parti dans la société qu’il a contourné ces dernières années pour accuser «des déséquilibres internes préjudiciables à la mission que devra assumer le parti conformément à ses statuts et orientations initiales, exprimant au passage son regret quant à la perte de vitesse enregistrée dans la sauvegarde de ses principes, sa crédibilité et ses valeurs civilisation elles depuis notamment que la direction actuelle a fait sienne de la politique de «après moi le déluge».
C’est un véritable réquisitoire que ce cadre militant de la première heure fait contre l’actuelle direction, qui en s’écartant de l’autocritique et de la concertation entre ses membres, a accusé des déficits politiques comme en témoigne le recul enregistré lors des élections précédentes. «Les résultats qui ont été obtenus témoignent de ce recul et ont fait perdre l’espoir de gagner les défis du futur dont celui des élections présidentielles prochaines».
Pour ce militant, la défaite a été consommée dès que le parti a commencé à ignorer ses structures de base à l’échelle locale, le travail de proximité et les organisations de masse qui ont fait la grandeur du FLN. Le signataire de la lettre ouverte rappellera, par conséquent, l’impératif redressement de la situation du parti et qui relèvera de la responsabilité de tous les militants sincères.
C’est, en somme, un appel que lance ce militant pour sensibiliser ses pairs quant à l’urgence de revoir les méthodes de gestion du parti, et ce, afin de l’épargner des défaites politiques tout aussi cuisantes que les précédentes. La lettre de Mohamed Seghir Helalili, en véritable SOS lancé à la veille de la tenue de l’université d’été aura au moins, à défaut de constituer un plan de travail pour l’actuelle direction, donné raison aux nombreux militants qui ne cessent d’agrandir les rangs de la contestation.
- La nouvelle Republique
La direction du FLN est encore une fois mise à mal par le vent de la contestation qui a soufflé cette fois de l’intérieur même des instances dirigeantes du parti. A la veille de la tenue de l’université d’été et à quelques heures de l’ouverture des travaux, une lettre ouverte portant la signature d’un haut cadre, en l’occurrence Mohamed Seghir Helalili est venue rappeler à la direction que le mécontentement a gagné les hautes sphères du parti.
En proposant d’entrée l’intitulé de l’université d’été qu’il souhaite inscrire sous le signe de «le parti et la société», ce membre de l’instance exécutif, où il siège parmi les121 membres que compte cette structure, corrige l’orientation et rappelle à la direction le rôle du parti dans la société qu’il a contourné ces dernières années pour accuser «des déséquilibres internes préjudiciables à la mission que devra assumer le parti conformément à ses statuts et orientations initiales, exprimant au passage son regret quant à la perte de vitesse enregistrée dans la sauvegarde de ses principes, sa crédibilité et ses valeurs civilisation elles depuis notamment que la direction actuelle a fait sienne de la politique de «après moi le déluge».
C’est un véritable réquisitoire que ce cadre militant de la première heure fait contre l’actuelle direction, qui en s’écartant de l’autocritique et de la concertation entre ses membres, a accusé des déficits politiques comme en témoigne le recul enregistré lors des élections précédentes. «Les résultats qui ont été obtenus témoignent de ce recul et ont fait perdre l’espoir de gagner les défis du futur dont celui des élections présidentielles prochaines».
Pour ce militant, la défaite a été consommée dès que le parti a commencé à ignorer ses structures de base à l’échelle locale, le travail de proximité et les organisations de masse qui ont fait la grandeur du FLN. Le signataire de la lettre ouverte rappellera, par conséquent, l’impératif redressement de la situation du parti et qui relèvera de la responsabilité de tous les militants sincères.
C’est, en somme, un appel que lance ce militant pour sensibiliser ses pairs quant à l’urgence de revoir les méthodes de gestion du parti, et ce, afin de l’épargner des défaites politiques tout aussi cuisantes que les précédentes. La lettre de Mohamed Seghir Helalili, en véritable SOS lancé à la veille de la tenue de l’université d’été aura au moins, à défaut de constituer un plan de travail pour l’actuelle direction, donné raison aux nombreux militants qui ne cessent d’agrandir les rangs de la contestation.
- La nouvelle Republique