Pourquoi stigmatiser les jeunes
Pourquoi stigmatiser les plus jeunes d’entre nous ? La mémoire n’est pas l’apanage de ceux qui ont vécu un événement ; elle peut s’acquérir par l’étude, et l’échange multiforme. Alors que le vécu, sans un minimum de recul joue comme un mémoire déformant qui ne restitue que des aspects partiels.
La majorité parlementaire que le fis dissous allait avoir à l’issue des législatives de 1991, était plus due à la loi électorale du couple Chadli-Hamrouche, qu’à une hégémonie islamiste sur la société. Avec un tiers des voix, le fis se voyait attribuer les deux tiers des sièges de l’assemblée.
Qu’un peuple vienne à jeter son poids dans une bataille et l’issue en est définitivement scellé. Ni, Juin 91 ; ni décembre de la même année, n’auraient été possible face à un pouvoir national sincèrement engagé dans le processus de démocratisation de l’état. La grève insurrectionnelle de Juin a tiré sa force de la concession des places publiques ; et la pseudo-victoire électorale a été préfabriquée par les grâces de la loi électorale. Si l’hégémonie de l’islamisme était à ce point établie sur le peuple algérien, c’en était certainement fait de l’état; et son entreprise de terrorisation de la société n'aurait pas été nécessaire puisque le peuple lui étant acquis il se seraitlancé à la quette du pouvoir en symbiose avec le peuple et non à son encontre.
Boudiaf, en six mois de temps, a su gagner une crédibilité et une popularité inégalée. Pourquoi ? Parce qu’au diapason avec le peuple algérien il a su fixer les véritables priorités : Lutte ferme et sans concession contre la subversion islamiste ; lutte énergique contre la corruption et la bureaucratie ; effort de mobilisation et d’organisation des énergies populaires (projet du RPN). Il s’adressait au peuple dans un langage limpide où transparaissaient à la fois sa détermination et sa sincérité. Cette politique porteuse de réelles perspectives de démocratisation lui coutera la vie.
Bien sure qu’il était honni, vilipendé dans les milieux islamistes ; seulement son crédit et sa popularité dans de larges secteurs de la société sont incontestables. Les démocrates et patriotes cultivent et nourrissent sa mémoire, et continueront de le faire.
Envoyé par Djamaloup
La majorité parlementaire que le fis dissous allait avoir à l’issue des législatives de 1991, était plus due à la loi électorale du couple Chadli-Hamrouche, qu’à une hégémonie islamiste sur la société. Avec un tiers des voix, le fis se voyait attribuer les deux tiers des sièges de l’assemblée.
Qu’un peuple vienne à jeter son poids dans une bataille et l’issue en est définitivement scellé. Ni, Juin 91 ; ni décembre de la même année, n’auraient été possible face à un pouvoir national sincèrement engagé dans le processus de démocratisation de l’état. La grève insurrectionnelle de Juin a tiré sa force de la concession des places publiques ; et la pseudo-victoire électorale a été préfabriquée par les grâces de la loi électorale. Si l’hégémonie de l’islamisme était à ce point établie sur le peuple algérien, c’en était certainement fait de l’état; et son entreprise de terrorisation de la société n'aurait pas été nécessaire puisque le peuple lui étant acquis il se seraitlancé à la quette du pouvoir en symbiose avec le peuple et non à son encontre.
Boudiaf, en six mois de temps, a su gagner une crédibilité et une popularité inégalée. Pourquoi ? Parce qu’au diapason avec le peuple algérien il a su fixer les véritables priorités : Lutte ferme et sans concession contre la subversion islamiste ; lutte énergique contre la corruption et la bureaucratie ; effort de mobilisation et d’organisation des énergies populaires (projet du RPN). Il s’adressait au peuple dans un langage limpide où transparaissaient à la fois sa détermination et sa sincérité. Cette politique porteuse de réelles perspectives de démocratisation lui coutera la vie.
Bien sure qu’il était honni, vilipendé dans les milieux islamistes ; seulement son crédit et sa popularité dans de larges secteurs de la société sont incontestables. Les démocrates et patriotes cultivent et nourrissent sa mémoire, et continueront de le faire.
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