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Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 1. Un calcul froid

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  • Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 1. Un calcul froid

    Bouteflika, il faut le reconnaître, ne peut pas avoir réussi, sans un certain talent, à convaincre en 1999 quelques quarterons de généraux de lui confier les fonctions présidentielles et finir ensuite par les diviser afin d’obtenir le 2è mandat et peut être un 3è. Un talent tactique de joueur dominos dans un pays où pourtant les champions au jeu d’échecs ne manquent pas. A quel algorithme a-t-il obéi pour parvenir à ses fins ? Et où veut-il aller maintenant? Sa métamorphose en ‘patriote alarmé par le pillage de son pays’ est-elle crédible ?
    Son récent discours devant les chefs d’APC comporte deux éléments de réponse essentiels pour décoder la trame sur laquelle s’est appuyée son pouvoir et renforcée sa mainmise sur l’ensemble des rouage politiques, économiques, intellectuels, médiatiques et militaires du pays (n’en déplaise à ceux qui croient encore que ce sont toujours les généraux qui décident de tout !). Qu’en a-t-on retenu? A l’image de Louisa Hanoun et de l’ensemble de la presse nationale, tout le monde ‘se félicite’ de l’autocritique de Bouteflika sur son programme économique et l’aveu de son échec. Quel superbe précédent démocratique. Ils en viendraient presque, ces opposants à toute heure, à se mettre joyeusement au diapason de ceux qui n’arrêtent pas de réclamer un 3è mandat depuis le premier jour d’inauguration du 2è mandat.
    Il ne fallait donc ‘que ça’ pour calmer leurs ‘ardeurs démocratiques’ et mettre en berne leur vigilance face au viol probable d’une Constitution et d’un pays qui n’en demandaient pas tant.
    Oui, à l’évidence, Bouteflika semble bien connaître ce (son) peuple. A preuve, strictement personne n’a commenté cet autre message du même discours, relatif lui à quelque chose de plus critique: la corruption. ‘Tous les algériens’ a-t-il asséné - sûr de lui - ‘ont trempé leurs doigts dans le miel’. Faut-il être politologue ou psychologue pour traduire cette allusion ? Sûrement pas : alors osons une traduction plus explicite : ‘Si vous pensez que moi et mon clan avons volé (ce qu’il ne conteste pas !) êtes-vous sûr que chacun de vous – civils, militaires, hauts cadres et commis de l’Etat, fonctionnaires de base, Professeurs d’Université, journalistes, hommes, femmes - n’a absolument rien à se reprocher en la matière?’.
    Il savait le bougre que personne n’oserait lever le doigt pour dire ‘moi Monsieur je n’ai pas volé : mes villas, mes appartements, mes lots de terrains, mes comptes en banques, mes facilités bancaires, mes centaines de conteneurs, mes usines de montage, mes comptes à l’étranger, tout cela est le fruit d’un labeur acharné !’. Il savait que personne n’oserait car la corruption en Algérie et sa ramification dans tous les gênes du pays est le résultat d’une approche pernicieuse, froidement pensée depuis le premier jour de son arrivée au pouvoir. Et son évocation dans ce discours ne doit rien au hasard. Elle obéit à un redoutable calcul, concomitant à celui qui a consisté à attendre 10 ans pour faire semblant de s’apercevoir que Temmar n’a rien fait que mettre l’Algérie à genoux, bradant ses meilleurs actifs et aggravant davantage sa vulnérabilité économique.
    Ce calcul dont nous exposons en trois partie la trame avait pour maîtres d’œuvre Chekib Khellil et Temmar et avait été développé dés le début de son premier mandat afin de mystifier le pays et asseoir son pouvoir contre tous et en particulier les militaires.

    Sofiane

    Prochaine partie : 2.Une loi pour légaliser la corruption et le pillage du pays
    LM
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Une loi pour légaliser la corruption et le pillage du pays

    Lorsque Bouteflika fait appel à Chekib Khellil pour diriger l’Energie, il fait appel à un cadre de la Banque Mondiale qui malgré 25 ans de service au sein de cette institution ne fait même pas partie du top management. Et pour cause, c’est un simple directeur de projet comme elle en possède des centaines. On ne lui connaît ni ouvrage reflétant son expérience de 25 ans sur la stratégie de développement des pays émergents, ni articles de référence dans les prestigieux journaux américains par exemple (puisque le siège de la Banque Mondiale est situé à Washington DC), ni même une reconnaissance académique qui lui vaille des invitations – à l’instar de tous les grands directeurs de la BM - dans les prestigieux forums ou universités, de par le monde, qui s’intéressent aux problématiques de développement.
    Il n’apportera donc stricto-senso aucune valeur ajoutée à l’Algérie.
    Mais si Bouteflika fait appel à lui et le maintient 10ans durant au même poste, ce n’est sûrement pas pour ses compétences. Ce critère n`est pas – loin s`en faut – sa préoccupation, comme le montrent les CV de sa `dream team`: Khellil, Temmar, Benachenhou, Medelci, Terbeche, Djoudi, etc`. Le Ministère de l’Energie n`a-t-il pas toujours été ‘une planque dorée’: le moins exposé aux résultats car poussé par les deux moteurs que sont Sonatrach et Sonelgaz?
    Mais, au-delà de sa loi sur les hydrocarbures, Chekib Khellil apporte avec lui – tout de même – une expertise dont la Banque Mondiale en est le creuset: l’art de la corruption légale. Car faut-il le préciser, selon son précédent Président Paul Wolfowitz : ‘Le temple planétaire de la corruption légale a pour quartiers généraux: la Banque Mondiale’. Chekib Khellil va donc mettre en œuvre en Algérie la fameuse ‘clause d’urgence’ qu’il généralise dans tous les appels d’offres. Cette clause va constituer la colonne vertébrale et l’ossature du pillage du pays et la neutralisation voire l’asservissement de toutes les instances civiles et militaires du pays par Bouteflika. Portée par des travaux d’infrastructures, opportunément pharaoniques, en particulier pour Sonatrach, Sonelgaz, les télécoms et le BTP, la clause d’urgence devient l’eldorado pour tous les experts de la surfacturation. Quand des journalistes l’interrogent sur l’extrême abus constaté dans l’utilisation de cette clause, appliquée en permanence, Chekib Khellil répondit – rapporté par le Soir d’Algérie - à la marge : ‘le Ministère de la Défense l’utilise tous les jours !’. Hors sujet ? Non, il y a un message subliminal dans cette réponse : ‘si vous sous-entendez que la clause d’urgence est un moyen de détournement de sommes colossales pour le clan de Bouteflika, sachez que les militaires s’en donnent à cœur joie aussi’! La réponse est une menace directe proférée à toute personne ou entité mal intentionnée !! Elle est d`ailleurs dans le même esprit que l’histoire du pot de miel de Bouteflika et dévoile le piège dans lequel il a voulu enfermer tous ses adversaires.
    Grâce à la clause d’urgence, Bouteflika trouve le moyen de ‘démocratiser’ le pillage de l’Algérie en prenant soin de ‘mouiller’ tout le monde, chacun à son niveau : ministres, généraux, cadres, fonctionnaires, ouvriers, etc. Toute personne évoluant à côté d’un pot de miel est ‘invitée’ tacitement à y tremper les doigts et pour les plus futés : les mains ! C’est à peine s’il ne théorise pas son approche envers les décideurs traditionnels : ‘pour que le peuple ne vous répète plus ‘min ayna jak hada’ en vogue dans les années 70/80/90, facilitez lui ‘l’accès au vol’ avec pour chacun sa quote-part en fonction de ses responsabilités et de ses capacités. Vous, moi et mon clan prélèverons nos 5 à 10% sur les contrats mirifiques à plusieurs milliards dollars que nous nous chargerons de lancer vite, massivement et continuellement, sous le prétexte que l’Algérie a un retard à rattraper ‘en tout’. Et les gueux qui constituent ce petit peuple le feront aussi à leurs niveaux, sans retenue et sans merci, ne vous inquiétez pas ! Et personne ne sera puni ou très peu. De temps en temps nous mettrons en prison quelque PDG – comme ceux de la BADR ou d`Algerie Telecom – pour montrer qu`on a le sens de l`Etat mais que nous nous empresserons d`acquitter. Le procès Khalifa n’a-t-il pas révélé que de ‘hardis entrepreneurs’ s’associent avec des israéliens pour gagner douteusement des contrats en Algérie et transférer ensuite leurs revenus en France ? A-t-on cherché à enquêter? Que non ! Amar Saidani, ancien Président de l’APN – monument de la démocratie populaire (!) - architecte d’un détournement de plusieurs dizaines de milliards est-il inquiété ? Absolument pas. C’est normal. Dans la logique de Bouteflika, s`attaquer aux malversations des ‘grosses pointures’ du système c’est se tirer une balle dans chacun de ses pieds. Leurs méfaits ne sont-ils pas le résultat logique de ses calculs ?
    Ainsi le prix du pétrole aidant, Bouteflika se prend à considérer qu’il peut tout acheter : les projets, les consciences nationales et internationales, de furtifs et futiles rendez-vous (Eva Joly, Steve Balmer (???), Jean Pierre Elkabach, etc..) et même, croit-il, les performances des athlètes. Ne leur promet-il pas des récompenses mirobolantes s’ils décrochaient des médailles aux JO de Pékin? Exactement ce que fait Omar Bongo depuis 25 ans : une fortune à vie pour toute médaille rapportée. Dans ce pays corrompu jusqu’à l’os, l’heureux gagnant n’a pas encore pointé à l’horizon et le peuple gabonais n’a pas fini d’attendre que son drapeau se hisse dans une enceinte olympique. Quant aux athlètes algériens, ils ont réussi – sans l’argent de Bouteflika – à devenir champions olympiques et champions du monde (à l’image de Boulemarka et de Morcelli) en pleine décennie noire, sans avoir d’autre idéal que celui de leur pays.
    Ce qu`ignore Bouteflika, pour qui le destin a toujours servi des plats préparés – à l’image de ces collégiens qui passent de classe en classe grâce au copiage et au piston, donnant l’illusion qu’ils sont de bons élèves, jusqu’au jour où le baccalauréat les bloque à jamais - la performance est le résultat d’un travail sérieux, de l’abnégation et de la lucidité. En sport comme en politique.
    Comment s’étonner alors que face à cette corruption, sciemment instituée comme une méthode de gestion politique, aucune entreprise internationale ne fasse bénéficier l’Algérie des innombrables délocalisations qu’elles opèrent à tout crin ?

    Sofiane

    Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 3. Une privatisation ‘à la russe’ au détriment des intérêts stratégiques du pays.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Une privatisation ‘à la russe’ au détriment des intérêts stratégiques du pays.

      Pour se voir coopter par les pays occidentaux et satisfaire leurs ‘bras destructeurs’ (selon l’expression de Michel Camdessus, ancien Directeur Général du FMI en parlant de la Banque Mondiale et du FMI), Bouteflika va demander à Temmar d’engager le pays dans une campagne de privatisation qui s’avère terriblement destructrice des fondations économiques (encore fragiles) du pays et qui n’a d’égale, selon tous les experts algériens et étrangers, que les extraordinaires braderies opérées dans la Russie Boris Eltsine. Un pays ou les membres de la nomenklatura se retrouvent en un tour de passe-passe à la tête des puissants leviers de l’économie: l’aluminium, le pétrole, les mines de cuivre, de diamant, etc, et qui, pour sauvegarder leurs intérêts facilement acquis, ont vite fait de faire entrer dans leurs Conseils d’administration les multinationales occidentales, paralysant toute velléité politique des dirigeants russes. Il a fallu toute l’intelligence, le patriotisme, la patience et un admirable sens de la manœuvre tactique pour que Poutine réduise un tant soit peu cette influence occidentale sur les piliers de l’économie (et donc de la géopolitique) russe et la sauve d`un effondrement irréversible.
      Tout le monde se rappelle qu’elle a été la première décision de Temmar lorsqu’il fut installé à la tête du Ministère de la Privatisation : mettre sur Internet une liste de plusieurs centaines d’entreprises à privatiser. Et espérer que les candidats viennent gentiment frapper à sa porte. Une démarche amateur et dangereuse qui donne à elle seule, l’étendue de l’indigence professionnelle de celui qui était le fer de lance des ‘hommes du Président’ et – sans rire – de la stratégie économique du pays.
      Amateur, car en procédant ainsi Temmar démontre une totale méconnaissance des moteurs de l’investissement, des facteurs d’attraits objectifs et subjectifs qui animent les investisseurs, que ce soient des entreprises ou des institutionnels (sérieux, bien sûr !). Dangereuse, car en conjuguant à tous les temps et à toutes les personnes (même Ouyahia, censé avoir une certaine lucidité politique avait fini par faire siennes les inepties de Temmar : ‘tout doit être régi par les lois du marché’, ‘l’Etat ne doit plus s’occuper de l’économie’, etc.) l’expression : ‘compter sur les investisseurs pour se développer’, Temmar a gravement inhibé la motivation, la mobilisation et la soif de créativité entrepreneuriale des algériens - dans un pays où tout ‘peut’ être fait - et plus que tout lui a fait rater son introduction dans des secteurs véritablement créateurs de valeur (télécommunications, technologies de l`information, génie logiciel, génie mécanique, chimie, produits financiers, biotechnolgies, etc) pour lesquelles la formation en Algérie se prête parfaitement. Il a préféré déplacer les priorités nationales vers les solutions préconisées par des cabinets de consultants payés à prix d`or mais qui ne lui offraient que du ‘copié’-collé’ : privatiser, privatiser, privatiser…
      Il a de la sorte paralysé le redressement des entreprises en difficulté, neutralisé le développement de celles qui, bien gérées, ont un formidable potentiel de croissance (Saidal, BCR, ENIE, pour ne citer que celles là), bradé les cimenteries et El Hadjar (et les mines de fer) à un moment où le ciment et l’acier devenaient des produits aussi stratégiques que le sont le pétrole et le gaz et surtout fait dévoyer tous les secteurs à haute valeur ajoutée du pays comme les télécommunications (n`a-t-on pas accorder la licence de téléphonie mobile et favorisé l`essor de Orascom alors qu’il était en cessation de paiement auprès de ses fournisseurs - dont Alcatel ?), les banques et le tourisme.
      On peut alors s’étonner que lui et son patron Bouteflika aient eu toute latitude pour amener l’Algérie dans une impasse stratégique qui, lorsque le baril du pétrole s’effondrera (ce sera le cas en particulier si Barak Obama est élu), sera une menace à moyen terme sur sa propre intégrité.
      Sans regard aucun pour l’affaiblissement géoéconomique et géopolitique du pays, dans un monde impitoyable où les pays faibles et à fort potentiel sont systématiquement morcelés (et là, ce ne seront pas les missiles, les hélicoptères et les chars que nous ne savons toujours pas fabriquer qui nous protégerons!), ces gens-là n’ont eu d’autre préoccupation que leurs intérêts personnels, ceux de leurs clans voire ceux des Etats dont ils sont les agents - actifs ou passifs.

      Sofiane

      Porochaine et dernière partie : Pourquoi Bouteflika fait-il son "autocritique" ?
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Pourquoi Bouteflika fait-il son "autocritique" ?

        Que léguera Bouteflika à l’Histoire de l’Algérie si dans quelques mois, pour quelque raison que ce soit, il ne soit plus en charge de la fonction présidentielle ? Les paragraphes qui précèdent fournissent une partie de la réponse.
        Il existe plusieurs raisons qui lui ont fait aborder dans son discours le thème de la corruption et celui de l’échec économique.
        • En légitimant la corruption par le recours au symbole du pot de miel, utilisé 30 ans plus tôt par Boumediene (sic!), il essaie d’anticiper et de rendre caduques les probables enquêtes qui ne manqueraient pas d’être ouvertes, sur son implication personnelle et celle de son clan dans le pillage de l’Algérie (dont l’affaire Orascom n’est qu’un infime volet). Dans ce cas, rien de mieux que de culpabiliser ‘tout le monde’ et espérer que cette question disparaisse des velléités d’une Cour des Comptes opportunément réinstallée.
        Mais il fait là une erreur de fond : il y a dans ce pays suffisamment de patriotes honnêtes parmi les civils et les militaires, les politiques et les fonctionnaires qui seront indifférents à ses calculs.
        • En semblant donner en pâture Temmar à la vindicte médiatique, il cible autre chose que cet ami qui lui est cher (avec Chekib Khellil et Zerhouni) : pour rien au monde il ne le renverrait comme un vulgaire incompétent ! D’ailleurs si c’était le cas, pourquoi ne l’aurait-il pas immédiatement déchargé de ses fonctions ? Pourquoi attendre ? En vérité il poursuit 2 objectifs. Le premier est d’éviter tout inventaire sur sa gestion (pleine de suspicions) qui a amené le pays à l’impasse dans laquelle il se trouve aujourd’hui ce qui pourrait l`empêcher de briguer un éventuel 3e mandat. Il parle déjà de `nouvelle stratégie pour l`Algérie` comme si de rien n`était ! Son autocritique, espère-t-il, sera suffisante pour ne donner aucune prise aux critiques sur son bilan catastrophique et pour faire oublier qu`il a maintenu coûte que coûte, 10 ans durant, des ministres à des postes-clés de l’économie, tous notoirement incompétents mais tous issus de sa région à seule fin de brader les actifs de l’Algérie. Mais maintenant que ses objectifs sont atteints, il n’hésitera pas à nommer un remplaçant factice à Temmar et qui ne soit pas de l’Ouest, histoire de noyer le poisson.
        La deuxième raison est accessoirement (ou principalement) de couper la branche sur laquelle s’appuierait Ouyahia pour prétendre lui succéder dans quelques mois. En ne faisant que répéter ‘j’approuve le programme du Président Bouteflika’ y compris quand il n’était plus au gouvernement, Ouyahia se trouve la première victime (et non Temmar) du cynisme de Bouteflika et de son autocritique. La déclaration de ce dernier en effet prive Ouyahia de toute référence à un bilan économique positif de son action en tant que Premier Ministre pour légitimer demain sa candidature à la magistrature suprême. Il ne peut en cela aller à l’encontre du verdict de Bouteflika ! D`ailleurs il ne dit rien ! Monsieur Ouyahia, circulez, y a rien à espérer !

        Débarrassé de Ouyahia qu’il sait tout à la fois plus intelligent, plus intègre mais trop complaisant pour prétendre diriger le pays, Bouteflika cherchera-t-il à placer quelqu’un d’autre ou se prépare-t-il tout simplement, après avoir été en charge de la fonction présidentielle, s’être enrichi à la russe (avec son clan) à aspirer à devenir un Président ?
        La réponse n’est pas dans le marc de votre café …..


        SOFIANE
        LM
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Merci SOLAS pour cet effort d'info mais sans etre un fan de Bouteflika ni un soutien ni pour un troisième mandat, je n'arrive pas à donner crédit à tout ce que publie le torchon de Benchicou...

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          • #6
            il fait appel à un cadre de la Banque Mondiale qui malgré 25 ans de service au sein de cette institution ne fait même pas partie du top management. Et pour cause, c’est un simple directeur de projet comme elle en possède des centaines. On ne lui connaît ni ouvrage reflétant son expérience de 25 ans sur la stratégie de développement des pays émergents, ni articles de référence dans les prestigieux journaux américains par exemple (puisque le siège de la Banque Mondiale est situé à Washington DC), ni même une reconnaissance académique qui lui vaille des invitations – à l’instar de tous les grands directeurs de la BM - dans les prestigieux forums ou universités, de par le monde, qui s’intéressent aux problématiques de développement.
            quand je pense qu'il y en a qui prenne chakib khelil pour un technocrate top niveau alors qu'en realité c'est juste un cadre avec des competences trés modestes.

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            • #7
              dz
              n empeche est ce que c fonder ou mal intentioner
              pour ma part c le vecu que tout etre algerien peut en tirer comme conclusion

              le bilan de boutef est archi nul

              et rien ne pourra me convaincre du contraire

              mon fils pour te dire
              aurait fait en sorte que l algerie n importe plus de quoi tromper son pain dans son cafe au lait
              apres huit ans de regne absolu
              Dernière modification par nacer-eddine06, 15 septembre 2008, 00h56.
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                le fere de boutef un vrai caid il fait trembler meme les minstre et le reste kelle republique bananiere

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                • #9
                  L'article ne parle pas du frére de Boutef SAID et ses liens avec l'affaire DJEZY et les deux cimenteries , mais le scandale éclatera le jour ou BOUtef ne sera plus Président .
                  Faute de grives , nous mangeons des Merles

                  Commentaire


                  • #10
                    la voracité des hauts gradés

                    ce qui caracterise la mafia algerienne c est son appetit sans limite;
                    en d autres lieux la corruption se fait ponctuelle et ciblee en algerie les generaux veulent tout !c est un etat d esprit

                    Commentaire


                    • #11
                      il n y a qu en algerie

                      ou un colonel archi milliardaire;s abaisse a arnaquer un petit commercant pour qq milliers de dinards;
                      exemples biens concrets a l appui

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                      • #12
                        le president dans une republique a un role fondamentale celui de ne rien dire. car la base est en conflit qui préviligie a ce poste un homme neutre si non il y aura une guerre des tranchés entre bande rivale. seulemny voila il est possible que les prés par manque de connaissance donne une définition un peu personelle au role du president. Dans la gauche arabe le symbole c'est Hitler qui avait sortie l'almagne de la grande crise, Ez3ime en quelque sorte. Ce schéma est prodominent chez les republique islamique
                        l'ex de l'algerie ben bella, nacer, gaddaffi, l'ex de l'irak, l'ex de syrie, les republique islamique tendent a épouser le model pas sovietique mais national socialiste. Ce qu'ils ne savent pas chez les nationaliste socialiste ce n'est pas eux le genis mais leurs venue a avit permit aux hommes et aux de metier de travailler en toute tranquilité. C'est cette equipe de base de metier qui ont soulevé l'allemagne apres la crise non pas économique mais financière.

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                        • #13
                          mettre en œuvre en Algérie la fameuse ‘clause d’urgence’ qu’il généralise dans tous les appels d’offres. Cette clause va constituer la colonne vertébrale et l’ossature du pillage du pays et la neutralisation voire l’asservissement de toutes les instances civiles et militaires du pays par Bouteflika.

                          La clause d’urgence invoquée dans la passation des marchés publics doit être dûment justifiée, notamment par une situation dans laquelle des personnes ou des biens seraient en péril et seule l’exécution immédiate du marché permettrait d’éviter de graves préjudices. (Exemples : interventions suite aux catastrophes naturelles, conflit et risque de déclanchement d’une guerre, risque d’effondrement d’un ouvrage important devant être stabilisé).

                          Cette clause d’urgence proposée par l’opérateur public est laissée à l’appréciation de la commission des marchés publics qui peut la refuser et exiger le recours à un autre mode de passation du marché.

                          Il fut un temps où tous les marchés publics étaient soumis soit à la commission des marchés de la wilaya, présidée par le wali (secrétariat général) et composée des représentants de tous les services concernés, y compris les services de sécurité, soit à la commission nationale.

                          En tant que membre d’une commission des marchés, il m’est très souvent arrivé de m’opposer à la passation d’un marché et la commission l’avait à chaque fois ajourné ou rejeté.

                          Depuis, ces commissions ont été « corrigées », d’abord par l’élimination des représentants des services de sécurité, et ensuite par la création d’une multitude de commissions au niveau de l’opérateur public lui-même. Chacun sa propre commission, et le tour est joué.

                          A cela s’ajoute le relèvement du seuil de passation des marchés. C’est le montant maximum d’une transaction pouvant être opérée sans recourir à l’appel d’offres. Ce montant est passé si je me rappelle bien de 50 000 DA au début des années 60 à 4 millions de DA vingt ans après. Il suffit alors pour n’importe quel montant de le fractionner en tranches de 4 millions et le répartir par année et par entreprise.

                          Je n’ai personnellement jamais assisté à une réunion de la commission nationale des marchés, mais j’ai entendu dire de bonne foi que les injonctions et les passer-outre y étaient monnaie courante, notamment pour les dépenses de la Présidence.

                          Et Boutef dans tout ça ? Personnellement, je ne suis pas en mesure de le traiter de voleur, mais il sera toujours complice des malversations du passé et celles à venir tant qu’il n’aura pas en sa qualité de président, permis, institué et protégé la liberté d’expression en Algérie.

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                          • #14
                            Mais il fait là une erreur de fond : il y a dans ce pays suffisamment de patriotes honnêtes parmi les civils et les militaires, les politiques et les fonctionnaires qui seront indifférents à ses calculs.

                            ouf, ca donne froid au dos. J'ai retenu ce passage car j'espère sincèrement que les patriotes remportent ce combat. Disant alors que les derniers attentas on été commis par ces patriotes pour couper l'herbe sous les pieds de Bouteflika. Des martyres s'il en faut encore d'autres.

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                            • #15
                              quand je pense qu'il y en a qui prenne chakib khelil pour un technocrate top niveau alors qu'en realité c'est juste un cadre avec des competences trés modestes.
                              enfin, toute proportion gardée, ce n'est que le matin qui écrit cela... enfin tu ne peux comprendre, c'est le genre de journal qui n'existera jamais au pays du roi.
                              Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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