L’Algérie condamnée à la désertification

[zek]

Et avec la prédation des forêts, ça ne s'arrange pas.
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On savait l’Afrique rongée par la désertification. Voici pour la première fois la preuve par images satellite. Dans Afrique, Atlas d’un environnement en mutation, publié par le Programme des Nations unies pour l’environnement, le bilan est plus qu’inquiétant. En particulier pour l’Algérie, plus que jamais agressée par l’activité humaine. El Watan a demandé un décryptage à des experts. Leur conclusion est sans appel : si les politiques publiques ne changent pas, l’Algérie est condamnée à la désertification.

Il était primordial de visualiser les changements qui touchent l’Afrique aujourd’hui. Pour la première fois, une publication apporte — par l’analyse d’images satellites — l’illustration irréfutable de l’étendue et de la gravité de ces bouleversements au cours des trente dernières années. Avec plus de 300 photographies satellites, 300 images prises au sol et 150 cartes, Afrique, atlas d’un environnement en mutation, produit par le Programme des Nations unies pour l’environnement, illustre de façon frappante la dégradation des habitats naturels, la croissance urbaine, les altérations qui affectent l’hydrologie ou encore la dégradation des zones côtières.

En plus des changements bien connus, comme la fonte des glaces du mont Kilimandjaro, l’assèchement du lac Tchad et la baisse des niveaux d’eau du lac Victoria, les images satellites montrent de nouveaux changements environnementaux et défis moins connus : la disparition des glaciers du mont Rwenzori, en Ouganda, l’élargissement des corridors de déforestation dans le nord de la République démocratique du Congo, ou encore la disparition de la végétation du nord du Cap. Rongée par la désertification, la pollution et la pénurie d’eau, l’Algérie figure aussi parmi les pays les plus agressés par l’activité humaine. El Watan a demandé à des experts de réagir sur les révélations de l’atlas. La conclusion est limpide : si les politiques agricoles et les stratégies de gestion de l’eau ne changent pas, l’Algérie est condamnée à la désertification.

El Watan

[noubat]

si les politiques publiques ne changent pas, l’Algérie est condamnée à la désertification.

si les politiques agricoles et les stratégies de gestion de l’eau ne changent pas, l’Algérie est condamnée à la désertification.

certes les politiques publiques et agricoles influent sur la désertification mais seule une prise de conscience générale peut sauver le pays d'une catastrophe.

[absente]

Salut tlm

L’Algérie condamnée à la désertification

Je le crois sans peine!

[Agellid]

Comme dirait Fellag, le grand erg central !

[Bachi]

On savait l’Afrique rongée par la désertification. Voici pour la première fois la preuve par images satellite. Dans Afrique, Atlas d’un environnement en mutation, publié par le Programme des Nations unies pour l’environnement, le bilan est plus qu’inquiétant. En particulier pour l’Algérie, plus que jamais agressée par l’activité humaine. El Watan a demandé un décryptage à des experts. Leur conclusion est sans appel : si les politiques publiques ne changent pas, l’Algérie est condamnée à la désertification.

Je rigole quand je lis @EL Watan@ faire dans la prospective scientifique...

Il a demandé à des experts...
Lesquels ? qu'ont-ils dit ? Pourquoi? Dans combien de temps ?

[noubat]

Bachi

l'information vient d'El Watan , alors elle n'est pas sérieuse, peu importe.

mais fait le tour du pays et tu verras que les forêts meilleur moyen de combattre la désertification se réduisent comme peau de chagrin.

je te laisse conclure.

[Bachi]

C'est clair que le désert avance...
Je le remarque à vue d'oeil au fil des ans...


Mais on est loin du titre et de la formule choc: l'Algérie condamnée à la désertification, comme si c'était généralisé, immédiat et inéluctable.
Je rigolais du catastrophisme d'El Watan et de ses arguments qui ne veulent rien dire et surtout de ses experts fantomes...

[absent]

L'autre tendance

Le Sahara se serait formé lentement et pourrait reverdir


En étudiant les sédiments d'un minuscule lac au Tchad, une équipe internationale a découvert les traces d'une aridification dix fois plus lente que ce que l'on pensait. Selon les chercheurs, le Sahara serait déjà en train de reverdir... à cause du réchauffement global.

Plus grand désert du monde, le Sahara était verdoyant il y a six mille ans. Sur ce point, tout le monde est d'accord. Mais en combien de temps cette zone humide est-elle devenue si aride ? La théorie prévalant jusqu'à aujourd'hui affirmait que l'assèchement avait démarré vers 5.500 ans avant le présent et s'était déroulé sur une période très courte, de quelques siècles seulement. Pour établir cette conclusion, les scientifiques se basaient sur des modèles et sur les résultats d'un carottage effectué au large de la Mauritanie. Sous le sable saharien en effet, les traces biologiques et sédimentaires sont rares.

Une équipe internationale, menée par Stefan Kröpelin, de l'université de Cologne, s'est, elle, rendue sur place. Quelque part au nord de Tchad, à l'est de N'Djamena subsiste une petite étendue d'eau de 3,5 kilomètres carrés, le lac Yoa, encore alimenté par des réservoirs d'eau souterrains, souvenirs de la période humide. Sous ses 24 mètres de profondeur, le lac a conservé dans les sédiments les archives des derniers millénaires.

L'équipe a pu y consulter l'évolution de la faune et de la flore en creusant jusqu'à neuf mètres sous le fond de l'eau. Remontant à l'époque où poussaient des fougères, des acacias et des graminées, les paléontologues ont pu reconstituer le changement climatique qu'a connu la région. Surprise, le scénario inscrit dans les sédiments ne ressemble pas du tout à celui des modèles.

Le départ est le même : à la fin de la dernière période glaciaire, les températures augmentent. L'air plus chaud absorbant davantage d'humidité, l'atmosphère se charge d'eau durant les moussons qui vont déverser leurs pluies beaucoup plus loin, jusqu'au Sahara, lequel en verdit de plaisir. C'était il y a 12.500 ans. La paradis vert a peu duré, à cause du rayonnement solaire semble-t-il, dont l'intensité s'est réduite il y a 7.000 ans. Les températures ont un peu baissé mais, surtout, les moussons sont devenues moins abondantes et les pluies se sont raréfiées. Le Sahara s'est alors asséché. Mais pas brutalement ! Les données recueillies au fond du lac Yoa indiquent que le climat a évolué progressivement pendant plus de trois mille ans, entre 6.000 et 2.700 ans avant le présent.

L'humidité reviendra-t-elle ?

Cette durée est près de dix fois supérieure à la valeur admise jusque-là mais elle reste rapide à l'échelle des temps géologiques, de l'évolution de la vie et même de l'histoire des civilisations humaines. Plantes, animaux et hommes n'ont sans doute pas pu s'adapter à un changement si rapide, et ont dû, littéralement, déserter la région en migrant vers le nord et vers le sud. La civilisation égyptienne s'est développée à cette période. Est-ce une coïncidence ?

L'idéal serait maintenant de confirmer ces résultats par des sondages dans d'autres dépôts. Mais les chercheurs n'espèrent pas en trouver. « Si quelqu'un voit un autre lac [saharien] dans Google Earth, qu'il nous prévienne » plaisante Stefan Kröpelin dans le magazine en ligne de Science.

D'après ce spécialiste allemand, l'histoire continue. Le réchauffement climatique renforce les moussons et les conditions se rapprocheraient selon lui de celles de la fin de la période glaciaire. Un air chaud et humide pourrait très bien favoriser la recolonisation du Sahara par la végétation. Stefan Kröpelin pense même que ce reverdissement a déjà commencé en certains endroits...

Par Jean-Luc Goudet
Futura-Sciences

[sentenza]

Je partage l'avis de Bachi : cet article n'apporte aucun élément scientifique, aucune référence d'experts ou de chercheur, aucun chiffre ou estimation, aucune explication claire. Le journaliste ne cherche pas à approfondir son "papier".
C'est un article franchement indigne d'un journal d'information national.

[noubat]

je ne veux pas être trop alarmiste, mais c'est aujourd'hui qu'il faut agir!

[Bachi]

Pour agir, oui, il faut agir....
Il aurait fallu agir et l'Algérie a tenté de le faire avec le barrage vert qui ne semble pas avoir rempli ses promesses.

D'un autre côté, les oasis désertiques d'autrefois à chaque fois que je m'y rends me semblent de plus en plus ressembler aux villages du Nord...
Beaucoup plus d'eau , beaucoup plus de verdure, d'agriculture.

[noubat]

cet article n'apporte aucun élément scientifique, aucune référence d'experts ou de chercheur, aucun chiffre ou estimation, aucune explication claire

ce n'est pas la peine d'être un expert pour comprendre ce qui se passe.
regarder autour de vous, les forêts, le débit des fontaines, les rendements des grandes cultures...............

[sentenza]

regarder autour de vous, les forêts, le débit des fontaines, les rendements des grandes cultures.

Oui bien sûr il n'est nul besoin d'être un expert, mais un minimum d'explication sur les causes de cette désertification aurait été le bienvenu.
Tout le monde n'est pas sur place, et ne se rend pas forcément compte de ce qui s'y déroule.

[Laari1]

Je crois que l’homme ne peut influer que très peu sur les changements climatiques. Il est vrai que la surpopulation avec ses effets (surexploitation des terres, des mers et des sous-sols, émanation de co2, pollution) a, des siècles durant, accentué la dégradation de l’atmosphère et accéléré le réchauffement climatique.

En revanche, les actions entreprises pour stopper l’avancée du désert n’ont pratiquement rien donné.

Pourtant, le miracle peut arriver, et plus vite qu’on ne le pense.

Le réchauffement climatique augmentera sans aucun doute la vaporisation des eaux de mer et l’humidité de l’air et les pluies seront plus abondantes. Or, il suffirait d’une seule année de fortes pluies étalées sur quelques mois pour voir reverdir le Sahara et les Hauts Plateaux pour donner des immenses pâturages d’abord et des plantations, vergers et étendues forestières quelques années après.

Je connais bien le Sahara, pour y avoir vécu pendant des années, et le miracle y existe déjà, à petite échelle, là où il y a de l’eau et… des gens qui travaillent !

[tina6]

pour le sud algerien il ne faut pas faire du carotage il faut seulemnt analyser les dessins rupestre pour constaer que le desert acuel etait une grande savane. Mais les scientifiques axent sur les millions d'années pour brouiller les pistes.

faut aussi voir la desertfication non pas seulemnt la disparition du tapis vegetale mais la disparition de l'eau de surface. L'ouest algerien jusqu'au maroc et meme il parait l'espagne sont dans cettesituation catastrophique. Il faut etre alarmiste parceque la desertification est un phenomene irreversible. le sol cultivable se forme sur plusieurs siecle il est tres mince que quelque dizaine de centimetre. les arbres qui faisait fonction de pompe a eau qui tirent l'eau du sous sol pour l'évaporer sous forme d'humidité reconvertie en eau par la gelée de la nuit qui a son tour fait pousser les plante a racine courte.
la disparition des pompes a eau finit par arreter la pluie. Les gens disent que la pluie est originaire des oceans et des mers c'est archi faut. Les oceans on une temperature basse et il faut trois soleil pour produire faire chauffer une mer. la majorité de l'eau gazeaux provient des pompes a eau. c'est porquoi toutes les regions a fort taux de foret reçoivent une quantité phenomenale d'eau. je ne comprend pas les scientifiques soit ce sont des ignorants soit ils font des ignorants pour nous dérouter