Tweet
Projection à Rabat de «Tindouf, récit de martyrisés»
Publié le : 06.11.2009
Le Matin
«Tindouf, récit de martyrisés» est le titre d'un documentaire, réalisé par Rabii Al Jawhari, qui a été projeté jeudi soir à Rabat dans le cadre de la manifestation «Initiative marocaine pour le projet d'autonomie au Sahara marocain : appel d'une génération entière», organisée par l'Association «Mouvement pour tous les démocrates» à l'occasion du 34e anniversaire de la Marche verte.
Ce documentaire expose les témoignages de plusieurs anciens séquestrés dans les camps de «Tindouf», qui étaient enlevés par un commando du «polisario» et ensuite jetés dans les geôles et soumis aux pires sévices et tortures, sachant que la plupart d'entre eux sont des civils sans appartenance politique ou idéologique.
Le jeune réalisateur a tenté dans ce documentaire d'exposer les souffrances endurées par ces personnes à travers leurs propres témoignages et ceux livrés par les membres de leurs familles qui ont également durement souffert d'être séparés de leurs proches.
A travers le son et l'image, Al Jawhari rapproche le spectateur du calvaire vécu par ces anciens séquestrés, tout en reconstituant les scènes par un jeu livré par de jeunes acteurs soigneusement sélectionnés.
Dans une déclaration à l'agence MAP, le réalisateur affirme que l'attachement à l'intégrité territoriale du Maroc constitue le credo de ce documentaire qui a également mis en exergue les sacrifices de la femme marocaine, en relatant les souffrances de ces femmes forcées de faire face aux aléas de la vie en l'absence de leurs maris séquestrés.
L'amitié figure en filigrane de ce film, indique-t-il, car Abdellah Lamani n'aurait jamais été enlevé s'il ne s'était pas interposé pour empêcher le rapt de son ami. Il fut lui-même emmené de force et séquestré pendant près de 23 ans dans les geôles du «polisario».
D'ailleurs, le livre «Horreur» écrit par Lamani a, largement, inspiré le réalisateur qui a découvert, au fil de ses conversations avec cet ancien séquestré, les pratiques abjectes perpétrées contre les personnes séquestrées.
La plupart des scènes de ce documentaire de 90 mn ont été tournées dans les villes de Ouarzazate, Kénitra, Khémisset, Salé, Casablanca et Mohammedia.
La projection de ce documentaire s'inscrit dans le cadre des activités menées par l'Association «Mouvement pour tous les démocrates», à travers la Ligue des jeunes démocrates marocains.
Habib Belkouch, secrétaire général du Mouvement, a expliqué que l'association s'inscrit dans une nouvelle dynamique, en impliquant la Ligue des jeunes démocrates marocains qui a commencé à assumer un rôle important dans plusieurs villes marocaines.
M. Belkouch a ajouté, dans une déclaration à l'agence MAP, que l'objectif de cette initiative est de mettre en évidence l'importance du projet d'autonomie des provinces du Sud, dans le cadre de la dynamique de règlement du conflit artificiel entretenu autour du Sahara et en parfaite harmonie avec l'édification démocratique au Maroc.
Plus de 120 jeunes prennent part à cette initiative, représentant les 16 régions du Maroc en plus de jeunes Marocains résidant à l'étranger. L'objectif est de leur fournir une occasion pour explorer les mécanismes à mettre en œuvre pour promouvoir une plus grande adhésion des jeunes dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.
Outre la projection de ce documentaire, les activités de cette initiative prévoient une exposition de photographies prises lors de la Marche verte sous le thème «le Maroc entre deux marches» et une soirée artistique consacrée aux chansons mythiques composées à l'occasion de cette glorieuse épopée.
Cette soirée sera animée par Bachir Abdou et Saida Charaf, les jeunes stars Hatim Amor, Hajar Adnane et Meriem Belmir, l'artiste Sanae Al Omari et l'orchestre présidé par Aziz Hosni.
Ces activités visent à raviver le patriotisme des jeunes marocains à l'égard d'un événement historique qui a consacré la mobilisation totale de tout un peuple qui a répondu à l'unisson à l'appel de feu S.M. le Roi Hassan II en participant, armés du Coran et du drapeau national, à une marche pacifique vers les provinces du sud qui étaient, alors, sous occupation espagnole.
Publié le : 06.11.2009
Le Matin
«Tindouf, récit de martyrisés» est le titre d'un documentaire, réalisé par Rabii Al Jawhari, qui a été projeté jeudi soir à Rabat dans le cadre de la manifestation «Initiative marocaine pour le projet d'autonomie au Sahara marocain : appel d'une génération entière», organisée par l'Association «Mouvement pour tous les démocrates» à l'occasion du 34e anniversaire de la Marche verte.
Ce documentaire expose les témoignages de plusieurs anciens séquestrés dans les camps de «Tindouf», qui étaient enlevés par un commando du «polisario» et ensuite jetés dans les geôles et soumis aux pires sévices et tortures, sachant que la plupart d'entre eux sont des civils sans appartenance politique ou idéologique.
Le jeune réalisateur a tenté dans ce documentaire d'exposer les souffrances endurées par ces personnes à travers leurs propres témoignages et ceux livrés par les membres de leurs familles qui ont également durement souffert d'être séparés de leurs proches.
A travers le son et l'image, Al Jawhari rapproche le spectateur du calvaire vécu par ces anciens séquestrés, tout en reconstituant les scènes par un jeu livré par de jeunes acteurs soigneusement sélectionnés.
Dans une déclaration à l'agence MAP, le réalisateur affirme que l'attachement à l'intégrité territoriale du Maroc constitue le credo de ce documentaire qui a également mis en exergue les sacrifices de la femme marocaine, en relatant les souffrances de ces femmes forcées de faire face aux aléas de la vie en l'absence de leurs maris séquestrés.
L'amitié figure en filigrane de ce film, indique-t-il, car Abdellah Lamani n'aurait jamais été enlevé s'il ne s'était pas interposé pour empêcher le rapt de son ami. Il fut lui-même emmené de force et séquestré pendant près de 23 ans dans les geôles du «polisario».
D'ailleurs, le livre «Horreur» écrit par Lamani a, largement, inspiré le réalisateur qui a découvert, au fil de ses conversations avec cet ancien séquestré, les pratiques abjectes perpétrées contre les personnes séquestrées.
La plupart des scènes de ce documentaire de 90 mn ont été tournées dans les villes de Ouarzazate, Kénitra, Khémisset, Salé, Casablanca et Mohammedia.
La projection de ce documentaire s'inscrit dans le cadre des activités menées par l'Association «Mouvement pour tous les démocrates», à travers la Ligue des jeunes démocrates marocains.
Habib Belkouch, secrétaire général du Mouvement, a expliqué que l'association s'inscrit dans une nouvelle dynamique, en impliquant la Ligue des jeunes démocrates marocains qui a commencé à assumer un rôle important dans plusieurs villes marocaines.
M. Belkouch a ajouté, dans une déclaration à l'agence MAP, que l'objectif de cette initiative est de mettre en évidence l'importance du projet d'autonomie des provinces du Sud, dans le cadre de la dynamique de règlement du conflit artificiel entretenu autour du Sahara et en parfaite harmonie avec l'édification démocratique au Maroc.
Plus de 120 jeunes prennent part à cette initiative, représentant les 16 régions du Maroc en plus de jeunes Marocains résidant à l'étranger. L'objectif est de leur fournir une occasion pour explorer les mécanismes à mettre en œuvre pour promouvoir une plus grande adhésion des jeunes dans la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.
Outre la projection de ce documentaire, les activités de cette initiative prévoient une exposition de photographies prises lors de la Marche verte sous le thème «le Maroc entre deux marches» et une soirée artistique consacrée aux chansons mythiques composées à l'occasion de cette glorieuse épopée.
Cette soirée sera animée par Bachir Abdou et Saida Charaf, les jeunes stars Hatim Amor, Hajar Adnane et Meriem Belmir, l'artiste Sanae Al Omari et l'orchestre présidé par Aziz Hosni.
Ces activités visent à raviver le patriotisme des jeunes marocains à l'égard d'un événement historique qui a consacré la mobilisation totale de tout un peuple qui a répondu à l'unisson à l'appel de feu S.M. le Roi Hassan II en participant, armés du Coran et du drapeau national, à une marche pacifique vers les provinces du sud qui étaient, alors, sous occupation espagnole.