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Trois jours pour renouer avec le cinéma d’animation, cette année, sous le thème de «L’Afrique s’anime» dans le cadre des sixièmes journées internationales du film d’animation d’Alger.
Ouvertes dimanche à la salle Zeydoun, et organisées par l’association culturelle Patrimoine, avec le soutien du ministère de la Culture, les 6es journées internationales du film d’animation d’Alger rendent notamment hommage à Moustapha Alassane, le précurseur du dessin animé en Afrique.
Ce dernier a reçu un trophée et un diplôme honorifique pour l’ensemble de ses œuvres en estimant que si chacun de ses films aborde la politique à sa manière, c’est que cela plaît et suscite un intérêt auprès de la masse, permettant, ainsi, une prise de conscience de sa culture.
Ces journées venues avec une primauté : la projection en avant-première de certains films qui n’ont pas été encore projetés dans les salles. Le président de l’association culturelle Patrimoine, Fadel Tewfik, a rappelé en intervenant à l’ouverture de ces journées que le cinéma d’animation a été pris en charge par son association en 2004.
Cette démarche, expliquera-t-il, a pour but de rendre visible le cinéma d’animation en Algérie et de permettre une meilleure visibilité de ses créateurs. Il émettra le souhait toutefois de voir le film d’animation introduit dans le cursus scolaire de l’Ecole nationale des beaux-arts, avant de revenir sur la première édition pour la qualifier d’une première ayant permis de faire un état des lieux de la situation du film d’animation dans notre pays, qui, malgré son état élémentaire ou embryonnaire, reste de qualité.
Il abordera le travail accompli au sein de cette association, notamment en matière d’ateliers d’initiation pédagogique comme Le chantier de la Casbah réalisé en avril 2009 avec le concours de Sébastien Godard et les 14 enfants des écoles de Bab-El-Oued ou Le fantôme inconnu et Le joueur de flûte,films projetés en présence des étudiants de l’Ecole supérieure des beaux-arts, des élèves de l’école Malek-Benabi (Basse Casbah), des animateurs de la maison de jeunes de Tamanrasset.
Au programme, donc, en plus des films prévus à la projection, dans l’après-midi de mardi, des films de la sélection africaine comme L’arbre aux esprits de Cilia Sawadogo, un conte merveilleux qui puise dans les histoires ancestrales de l'Afrique de l'Ouest et de l'Amérique du Nord.
Des expositions thématiques ainsi que des ateliers de technique de réalisation de films d’animation, d’initiation aux techniques de pixellisation sont prévus aujourd’hui pour la journée de clôture de ces 6e journées internationales du film d’animation célébrées sous le générique de L’Afrique s’anime.
Par Le Soir
Ouvertes dimanche à la salle Zeydoun, et organisées par l’association culturelle Patrimoine, avec le soutien du ministère de la Culture, les 6es journées internationales du film d’animation d’Alger rendent notamment hommage à Moustapha Alassane, le précurseur du dessin animé en Afrique.
Ce dernier a reçu un trophée et un diplôme honorifique pour l’ensemble de ses œuvres en estimant que si chacun de ses films aborde la politique à sa manière, c’est que cela plaît et suscite un intérêt auprès de la masse, permettant, ainsi, une prise de conscience de sa culture.
Ces journées venues avec une primauté : la projection en avant-première de certains films qui n’ont pas été encore projetés dans les salles. Le président de l’association culturelle Patrimoine, Fadel Tewfik, a rappelé en intervenant à l’ouverture de ces journées que le cinéma d’animation a été pris en charge par son association en 2004.
Cette démarche, expliquera-t-il, a pour but de rendre visible le cinéma d’animation en Algérie et de permettre une meilleure visibilité de ses créateurs. Il émettra le souhait toutefois de voir le film d’animation introduit dans le cursus scolaire de l’Ecole nationale des beaux-arts, avant de revenir sur la première édition pour la qualifier d’une première ayant permis de faire un état des lieux de la situation du film d’animation dans notre pays, qui, malgré son état élémentaire ou embryonnaire, reste de qualité.
Il abordera le travail accompli au sein de cette association, notamment en matière d’ateliers d’initiation pédagogique comme Le chantier de la Casbah réalisé en avril 2009 avec le concours de Sébastien Godard et les 14 enfants des écoles de Bab-El-Oued ou Le fantôme inconnu et Le joueur de flûte,films projetés en présence des étudiants de l’Ecole supérieure des beaux-arts, des élèves de l’école Malek-Benabi (Basse Casbah), des animateurs de la maison de jeunes de Tamanrasset.
Au programme, donc, en plus des films prévus à la projection, dans l’après-midi de mardi, des films de la sélection africaine comme L’arbre aux esprits de Cilia Sawadogo, un conte merveilleux qui puise dans les histoires ancestrales de l'Afrique de l'Ouest et de l'Amérique du Nord.
Des expositions thématiques ainsi que des ateliers de technique de réalisation de films d’animation, d’initiation aux techniques de pixellisation sont prévus aujourd’hui pour la journée de clôture de ces 6e journées internationales du film d’animation célébrées sous le générique de L’Afrique s’anime.
Par Le Soir