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Amar Laskri, le réalisateur algérien de Patrouille à l’Est

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  • Amar Laskri, le réalisateur algérien de Patrouille à l’Est

    Amar Laskri, le réalisateur algérien de Patrouille à l’Est (1974), Les portes du silence (1989), la coproduction algéro-vietnamienne Fleur du Lotus (1999), et El Moufid… nous vaincrons qui avait été censuré par le défunt président Boumediène, appartient désormais au passé. Il a tiré sa révérence, hier, tôt dans la matinée, à l’hôpital Mustapha Pacha (Alger) suite à une longue maladie.
    Pour un retard de traitement de son dossier de transfert à l’étranger, il ratera son rendez-vous, prévu le 19 mai prochain dans un hôpital à Paris, où il devait subir une intervention chirurgicale. Agé de 73 ans, le cinéaste souffrait d’une maladie (ORL) pour laquelle il a été admis à l’hôpital, où il a rendu l’âme, laissant derrière lui un immense vide dans le milieu du cinéma algérien. Selon sa famille, le défunt sera enterré aujourd’hui, samedi, au cimetière de la commune de Aïn Berda, sa ville natale, distante de 30 kilomètres du chef-lieu de wilaya d’Annaba. Si Amar, comme aiment l’appeler les habitants de Annaba, était né le 22 janvier 1942 dans la commune de Aïn Berda.
    Depuis, il a marqué en lettres d’or un parcours très riche en événements artistiques, patriotiques et syndicaux. Pendant la période coloniale, le défunt était un moudjahid et officier de l’ALN. Le 26 juin 1956, il avait traversé la ligne Morice avant de participer à la fameuse grève des étudiants algériens pour rejoindre par la suite l’Armée de libération nationale (ALN) dans la wilaya II. Outre ses études supérieures en sciences politiques et économiques à l’Université d’Alger, le défunt avait réussi, en 1966, à décrocher un diplôme de l’Académie du cinéma, du théâtre, de la radio et de la télévision de Belgrade. C’est à partir de là qu’il avait marqué le cinéma algérien par des œuvres inoubliables.
    Il s’agit, entre autres, de Patrouille à l’Est (1974), Les portes du silence (1989) et Fleur du Lotus (1999). Et si, sur le plan national, Si Amar avait été distingué à plusieurs reprises, il n’en demeure pas moins que sa notoriété à dépassé les frontières algériennes. Ses œuvres ont plu à maintes reprises dans les grands rendez-vous du cinéma maghrébin et africain tel celui de Carthage (Tunisie) et de Ouagadougou (Burkina Faso). La lutte syndicale n’était pas en reste pour le regretté qui était, durant les années 90’, le Secrétaire général du syndicat des comédiens de théâtre et de cinéma que chapeaute l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
    Gaidi Mohamed Faouzi elwatan 02mai2015
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