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Lttle children

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    Synopsis
    Little Children entrecroise les vies, les destinées contrariées, les secrets, les rêves, les fantasmes et les angoisses de personnages dans la quiétude trompeuse d'une banlieue bourgeoise de la côte Est.
    Des couples mariés et frustrés réalisent à quel point leur vie bien rangée est ennuyeuse. Lorsqu'un inconnu emménage dans le quartier, les problèmes ne tardent pas à apparaître et chacun découvre un monde qu'il n'aurait jamais soupçonné.
    Site officiel: http://www.littlechildren-lefilm.com/


    Après l'émouvant In The Bedroom (2001), l'acteur réalisateur Todd Field est de retour sur le devant de la scène avec Les Enfants de Choeur (Little Children). Le cinéaste poursuit ici son étude de moeurs des rapports humains à l'Occidental, avec en filigrane, la chape de plomb que constitue le regard de l'autre.

    Le synopsis situe l'histoire dans les environs de la côte Est des Etats-Unis. Mais l'intrigue pourrait se dérouler ici, ou là : un quartier bon chic bon genre, avec ses maisons bien plantées, bien organisées, à l'image des vies qui s'écoulent nonchalamment. Chacun y connaît sa place, entre métro boulot dodo. Les parterres sont joliment fleuris et les mamans amènent quotidiennement leur progéniture au square qui fait office de bureau des ragots. Par habitude, Sarah (Kate Winslet) y promène sa petite Lucy, et y retrouve aussi les voisines pour entendre les derniers commérages. Le sujet de toutes les discussions est Brad (Patrick Wilson) : un père au foyer que toutes les mères du quartier présentent comme le bouffon de service (parce que tous autres papas sont au travail, eux).

    Mais cet après-midi-là, l'ordre des choses sera bousculé. Par provocation, Sarah parie cinq dollars qu'elle obtiendra le numéro de téléphone du charmant inconnu. Près de la balançoire, tandis que les minots font des va-et-vient poussés mécaniquement par leurs parents, Sarah engage la discussion avec Brad. Au moment où l'échange se termine, Sarah lui avoue le but de la manoeuvre. Ils en rient. Candidement, les deux adultes, étrangers l'un de l'autre, poussent la provocation jusqu'à s'embrasser - au grand dam des copines observant la scène de leur banc… Et voilà ! Tout commence ainsi. Brad et Sarah, rentrés dans leur foyer respectif, ne cesseront de se remémorer cet instant que le réalisateur a filmé magique. Le gouffre des incertitudes est, dès lors, grand ouvert.

    Little Children (en anglais dans le texte) n'est pas que l'histoire de Sarah et Brad. Dans le quartier, Ronald vient de sortir de prison pour retrouver le foyer maternel. Ronald a été accusé de voyeurisme pervers à l'encontre d'enfants. Malgré les tentatives de sa mère pour lui trouver une petite amie, Ronald le quadra symbolise la lie de la société : un personnage dangereux qui doit être surveillé par toute la communauté. C'est ce que fera Larry, policier licencié, que sa femme a quitté, protagoniste essentiel du drame à venir. Et puis, il y a encore le mari de Sarah, cadre supérieur, qui se masturbe devant Internet, tout en reniflant les petites culottes qu'il a reçues par la poste.

    Le descriptif s'arrêtera là. Il fut long, car nombreux sont les protagonistes, pantins de la vie, prisonniers d'une organisation sociale hermétique à tout dérangement. Pourtant, tous souffrent, tous développent des tentatives pour en échapper. C'est le cas de Sarah, sorte de Madame Bovary des années 2000, captive de son rôle de mère, cherchant désespérément une porte de sortie. Son sauveur pourrait être Brad… Larry pense qu'il retrouvera une place dans la société grâce à Ronald. Quant à Ronald…

    Pas besoin de disserter longtemps sur Les Enfants de Choeur. Ca ne s'explique pas. Ca se vit. Ca se digère pour un retour sur investissement sociologique, philosophique. Le vôtre… Patrick Wilson est renversant ; Noah Emmerich est fabuleux dans le rôle de Larry le déboussolé ; Jackie Earle Haley (Ronald) fut une véritable découverte... Quant aux filles, Kate Winslet est plus belle que jamais, et Jennifer Connelly (la femme de Brad, assez discrète dans le film) est plus maigre que jamais…

    Reynald Dal Barco
    ?

  • #2
    quel belle idée un ciné pour changer justemnt
    j'essayerai ou je ne manquerais pas d y aller voir celui la 24 janvier c noté
    On n'est pas le maître de son coeur...
    "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" A.L.
    les 3 singes de la sagesse : "je n'ai rien vu - je n'ai rien entendu - je n'ai rien dit"

    Commentaire


    • #3
      justement ca parle je crois des habitudes qu'on prends en oubliant ses reves et ses aspirations, en se contantant du quotidien et de la routine est voila que tout est remis en cause!
      on va voir ca le 24!
      ?

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      • #4
        volontier !!! on verra
        On n'est pas le maître de son coeur...
        "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" A.L.
        les 3 singes de la sagesse : "je n'ai rien vu - je n'ai rien entendu - je n'ai rien dit"

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