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Il était une fois, De Niro et Scorsese à Marrakech

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  • Il était une fois, De Niro et Scorsese à Marrakech

    Publié le 02/12/2018 à 17h45
    Il était une fois, De Niro et Scorsese à Marrakech
    Si le retour du Festival international du film de Marrakech (FIFM) était très attendu par les habitants de la ville ocre, l’hommage offert à Robert De Niro par son ami Martin Scorsese à lui seul justifiait cette 17e édition.
    Les deux Italiens d’origine se sont très vite sentis chez eux dans ce pays méditerranéen. A 76 ans, le virevoltant Martin a apporté fraîcheur et légèreté pour l’hommage à son ami d’enfance. Robert, tel un monument vivant, a occupé l’espace dès sa descente de voiture devant le tapis rouge du Palais des congrès.

    Salutations au public marrakchi, pose pour les photos, complicité avec les jeunes et les mamans voulant prendre des selfies avec la star du cinéma, De Niro a pris son temps, savourant chaque minute. Les organisateurs trépignaient d’impatience, mais l’acteur a insisté pour faire durer le film.

    «Trump is an idiot !»

    Une fois à l’intérieur du Palais des congrès, les deux monuments du cinéma ont offert au public une cérémonie forte en émotions. Les présentateurs du FIFM se sont vite effacés pour laisser la gestion de la soirée aux deux stars américaines. Si leur naturel et leur décontraction pouvaient laisser penser à un discours improvisé, tout était en réalité millimétré en grands professionnels qu’ils sont.


    «Moroccan people, choukran» lancera De Niro en marque de reconnaissance pour l’accueil et l’Etoile d’or qui lui a été décernée au FIFM. Mais il ne pourra empêcher son émotion de le submerger, marquant une pause dans son discours.



    Humanité, humilité, simplicité et disponibilité, sont les qualités dont beaucoup de Marrakchis et journalistes présents pourront témoigner. Il ne sortira de son calme olympien que pour décocher quelques flèches à destination de son président Donald Trump : «He’s an idiot», nous lâchera-t-il lors de notre rencontre en comité restreint.

    A notre question sur la montée de la xénophobie aux Etats-Unis alors qu’Hollywood a vu d’illustres acteurs et réalisateurs migrants ou descendants de migrants enrichir son histoire, il lâchera : «Je regrette cette montée et je rejette toute forme de haine à l’égard des gens d’où qu’ils viennent !»


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