Le fait berbère, naguère marginalisé, s'affirme de plus en plus, et ce dans tous les pays du maghreb.
En Algérie d'abord, les élites berberophones ne craignent plus de se montrer comme telles.
En politique, Benflis, Ouyahia, pour ne citer que ces 2 premiers ministres se sont exprimés aisement en berbere à la télé et à la radio.
En économie, les patrons de grands groupes industriels et les représentants des syndicats patronaux, professionnaux ou ouvriers, le font tout aussi couramment.
Dans l'armée après Nezzar, il y a eu Touati, et ce n'est pas n'importe quels généraux.
Au Maroc, les partis berberistes ne sont plus la cible des trucages de vote, et leur assise populaire est désormais plus visible au parlement. Ce qui explique une prise en charge moins mouvementée des revendications berberes par le Royaume Marocain: enseignement en voie de généralisation de la langue amazigh, chaines de radio et télévision, centre d'études et de recherches, etc.
En Tunisie, le tourisme a fortement poussé le gouvernement à développer les région berberophone du sud, parce que très prisées par les étrangers plus enclins au tourisme culturel. D'ailleurs l'identité berbere de la Tunisie est partout mise en avant, bien plus rentable et crédible que les discours sur la pseudo-modernité du pays.
En Libye enfin, la dernière et non moins surprenante volte-face du Guide de la révolution verte, laisse présager des lendemains plus cléments au gens de Ghadames et de Benghazi. Kadafi non seulement veut accueillir le Congrès Mondial Amazigh, mais en plus il propose de le financer et de le structurer pour en faire une organisation plus puissante que la Ligue arabe. Il finance déjà un projet d'academie berbere en vu de la généralisation de son enseignement.
Alors la question qui se pose y aura t'il une re-berberisation du Maghreb? Seront nous un jour contraint d'apprendre la langue berbere pour faire carrière dans nos propres pays? si oui, faut-il s'en mefier ou s'en réjouir?
Le débat est ouvert!
En Algérie d'abord, les élites berberophones ne craignent plus de se montrer comme telles.
En politique, Benflis, Ouyahia, pour ne citer que ces 2 premiers ministres se sont exprimés aisement en berbere à la télé et à la radio.
En économie, les patrons de grands groupes industriels et les représentants des syndicats patronaux, professionnaux ou ouvriers, le font tout aussi couramment.
Dans l'armée après Nezzar, il y a eu Touati, et ce n'est pas n'importe quels généraux.
Au Maroc, les partis berberistes ne sont plus la cible des trucages de vote, et leur assise populaire est désormais plus visible au parlement. Ce qui explique une prise en charge moins mouvementée des revendications berberes par le Royaume Marocain: enseignement en voie de généralisation de la langue amazigh, chaines de radio et télévision, centre d'études et de recherches, etc.
En Tunisie, le tourisme a fortement poussé le gouvernement à développer les région berberophone du sud, parce que très prisées par les étrangers plus enclins au tourisme culturel. D'ailleurs l'identité berbere de la Tunisie est partout mise en avant, bien plus rentable et crédible que les discours sur la pseudo-modernité du pays.
En Libye enfin, la dernière et non moins surprenante volte-face du Guide de la révolution verte, laisse présager des lendemains plus cléments au gens de Ghadames et de Benghazi. Kadafi non seulement veut accueillir le Congrès Mondial Amazigh, mais en plus il propose de le financer et de le structurer pour en faire une organisation plus puissante que la Ligue arabe. Il finance déjà un projet d'academie berbere en vu de la généralisation de son enseignement.
Alors la question qui se pose y aura t'il une re-berberisation du Maghreb? Seront nous un jour contraint d'apprendre la langue berbere pour faire carrière dans nos propres pays? si oui, faut-il s'en mefier ou s'en réjouir?
Le débat est ouvert!
Commentaire