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Commémoration à Iboudraren du 4e anniversaire de la disparition du dramaturge

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  • Commémoration à Iboudraren du 4e anniversaire de la disparition du dramaturge

    Une fresque pour Mohia


    Le village Aït R’bah, situé sur les hauteurs de la commune d’Iboudraren, n’a pas oublié Mohia. Il y avait en effet une foule nombreuse venue rendre hommage à l’artiste-dramaturge ravi aux siens un certain 4 décembre 2005.
    L’on citera le P/APC d’Iboudraren, le directeur de la culture de Tizi-Ouzou, Mouloud Mohia frère du défunt artiste, Lounis Aït Menguellet et beaucoup d’autres citoyens. Une commémoration qui s’est déroulée, cette année, sous l’égide de “la Direction de la culture en collaboration avec l’APC d’Iboudrarène et le comité de village Aït R’bah. Après le recueillement sur la tombe de Mohia et une minute de silence dédiée à sa mémoire, les présents assisteront, à l’inauguration de la fresque Mohia”, érigée au centre du village "ce geste hautement symbolique se veut un hommage au militant de la cause berbère, à l’artiste qui a su porter la production théâtrale d’expression amazighe vers l’universalité à travers l’ adoption d’œuvres de grands auteurs à l’image de Molière. L’hommage à Mohia est pour nous un devoir afin d’immortaliser l’œuvre de l’artiste, la vulgariser en suscitant l’intérêt des jeunes générations ", indiquera dans son intervention M. Ould Ali, directeur de la culture à Tizi-Ouzou.
    Ce dernier indique, dans ce sillage, que le ministre de la Culture a donné son accord au théâtre communal Kateb-Yacine pour monter la pièce Sinistré qui sera confiée aux comédiens de la troupe Imsbridens de Tizi-Ouzou.
    Prenant la parole, Lounis Aït Menguellet, dira de son côté, que les jeunes artistes doivent s’inspirer de l’œuvre de Mohia "Son œuvre est une vraie école de formation," indiquera-t-il. Le président de l’APC d’Iboudraren, a insisté, dans son intervention, sur l’importance de cette fresque érigée à lamémoire de notre grand artiste, Mohia, nous avons voulu premièrement lui rendre hommage pour toute son œuvre et ensuite, afficher notre volonté de combattre l’amnésie et l’oubli," indiquera le P/APC d’Iboudraren. Mouloud Mohia, frère du défunt artiste, s’est dit pour sa part heureux de constater que l’œuvre de Mohia n’a pas été oubliée "Mohia ne nous appartient plus à nous seuls, il est un patrimoine qu’on partage avec toute l’Algérie. Je trouve l’initiative intéressante et cela nous rend fiers," indique Mouloud Mohia, contacté par nos soins.
    Ce dernier précisera que même si la famille du défunt n’a pas été associée à l’organisation du 4e anniversaire de la disparition du dramaturge, elle tout de même fiène de constater que les gens reconnaissent le travail titanesque de Mohia pour la promotion de la cause berbère "Mohia est reconnu par les siens, l’adage dit que “Nul n’est prophète dans son pays, je pense que Mohia en est l’exception", ajoute Mouloud Mohia.

    La dépêche de Kabylie.
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

  • #2
    Azul

    muhend u ca3ban

    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #3
      Bonjour l'imprévisible,

      Si j'ai posté cet article sur Mohia, c'est qu'hier j'ai assisté à une pièce théâtrale écrite par Brecht, et là j'ai pensé à Mohia qui a adapté en kabyle des oeuvres du dramaturge allemand.

      En rentrant le soir, je découvre sur la presse qu'hier c'était aussi la commémoration de la mort de Mohand Ouyahia.

      C'est son Anza qui m'a interpellé peut-être...Qui sait?
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

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