Nuit extrême de Abu Alaa Maari
Perte de la vue puis perte de la foi et de la destination
Aussi ma nuit extrême est-elle trois nuits.
La mort est un long sommeil sans fin
et le sommeil une mort courte qui se dissipe
Si ma mort n'est perte pour personne
Ni adulte, ni enfant
A quoi bon ma vie ?
Vivre n'est qu'un mal que la mort guérit
Que je passe mon chemin !
La conscience plonge l'homme dans le malheur
Tandis que le temps déploie ses troupes silencieuses
Si le temps te secoue, endure
Vis avec dignité, impertubablement
Car les braises s'éteignent et meurent
Après avoir flamboyé un moment
Nos amis sont partis sans retour
Et nous avons tous rendez-vous avec la mort
Passée la cinquantaine, sans rien trouvé de bien
La mort m'est un refuge
Des désastres du temps, ce que je crains le plus
Est la perte de la raison
Mieux vaut se taire car le pied le plus agile
Finit toujours par trébucher
Et la parole rapportée déforme ce que tu entends
Le pire étant les ajouts et les omissions
La raison a beau être une chose précieuse
Au-dessus d'elle le destin dispose de tout
J'ai vu se repentir des athées
A l'approche de la tombe
Parfume-toi de musc ou imprègne-toi d'ambre
La mort ne nous connaîtra que comme pourriture
Et qu'est-ce que la tombe sinon une maison qui répugne aux espoirs trompeurs
Avant que ne s'y repose la répugnance elle-même ?
Mes besoins sont les perles d'un collier
Et la vie avec moi
Un fil trop court qui en empêche l'assemblage
Et le comble du vice c'est que la souris sourde
Envie pour son ouïe celle qui ne voit pas!
La blancheur a tendue ses fils à travers les cheveux
Mais n'a rien cousu sauf les jours qui se renouvellent
Le temps, telle la robe qu'on lave, purifie le noir des cheveux
Mais pas le caractère mauvais
Les jours dans la vie s'ordonnent comme les perles d'un collier
Mais rien n'en restera quand le fil sera rempli
La quiétude ici-bas naît de l'ignorance
Mais le sage y reste perplexe et apeuré
Endormi je te trouve, reveille-toi!
Je te préviens que la vie est une traîtresse
Venus à l'improviste
Ses enfants ne savent pas qu'elle tue
Rien de bien passée la cinquantaine
A subir maladies et tremblements
Et peut-être vit-on jusqu'à ce qu'on dise au moment de la mort :
Il ne meurt pas mais il vit
Démuni je quitte ce monde
Vagabond ne possédant rien.
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Cheikh Kaddour ben Achour Ezzerhouni
La vie de Cheikh Kaddour ben Achour
Il est né à Nédroma, très probablement en 1850 (1267 h). Sa généalogie, remonterait comme celles de tous les chorfa à Moulay Driss qui lui-même est un descendant de Lalla Fatima Zohra, fille du prophète. Il porte le nom de son grand-père, représentant du bey d’Oran à Nédroma, comme l’ont été successivement quatre autres de ses aïeux. Son père était un marchand de bestiaux et s’appelait Ahmed. Comme la plupart des enfants de son âge, il a dû fréquenter l’école coranique mais il n’y est pas resté longtemps, puisque arrivé à la sourate :
الـرّحمـا ن علّــم القرآ ن
il l’a quittée à la suite d’un différent avec son fkih et malgré l''avis contraire de son père. Pourtant, il était doué et apprenait vite puisqu’il effaçait sa planchette trois fois par jour. Il entre, encore enfant, dans la vie active, en aidant son père et en exerçant ensuite le métier de menuisier. Il aime la fréquentation des tolba et des hommes instruits au contact desquels, il apprend beaucoup de choses et améliore sa langue et son expression orale.
A partir d’un goumbri, trouvé dans la Coubba de Sidi Ahmed El Bedjaï où il se rend souvent, il prend goût à la musique et acquiert ensuite d’autres instruments : violon, luth, mandoline. Il apprend vite à s’en servir et à en tirer des sons mélodieux. Il forme avec des amis et d’autres amateurs de musique populaire un orchestre avec lequel il se produit dans les mariages et les fêtes familiales et qui aura une grande renommée à Nédroma. Ce qui lui rapporte assez d’argent mais qu’il distribue aussitôt aux pauvres, aux veuves et aux orphelins. Il est musicien mais aussi poète car, encore jeune, il se met à composer des poèmes tout comme d’autres poètes populaires de Nédroma et de
Tlemcen qui l’ont précédé tels que M’hammed Remaoun, Ibn Msaïb, Ben Sahla, etc. Poésies courtoises, de circonstance ou de louange qui sont destinées à être chantées et jouées par son propre orchestre. Il épouse d’ailleurs la petite fille Meriem de M’hammed Remaoun, célèbre aussi dans la tradition de Nédroma, comme poète, chanteur et musicien, lui-même auteur de chants figurant encore aujourd’hui dans le répertoire des orchestres nédromis, tels que :
"يـا ا لايـمـنـي فـي لـيـعـتـي"
« Ô ! toi qui me blâme pour ma passion »
ou bien « le thé et le café», «le citadin et le campagnard », etc.
Cheikh Kaddour ben Achour passe la majeure partie de sa vie à Nédroma. De 1926 à 1930, il réside à Tlemcen. Il est déjà initié au soufisme et au mysticisme par le cheikh Sidi El Mostefa, de la grande zaouïa des Taybia de Nédroma. Il s’adonne à la dévotion et cherche à se rapprocher plus intimement de Dieu. Avec ses disciples, il crée même une petite zaouïa à la tête de laquelle, Sidi ben Ouda ben Memcha lui succédera et où de nombreux adeptes continuent à suivre sa tarika jusqu’à ce jour.
A Tlemcen et depuis le séjour qu’il y fait, il compose surtout des poèmes mystiques qui diffèrent totalement des haouzis de sa jeunesse, par les thèmes évoqués, l’élévation des sentiments exprimés et la langue employée, plus littéraire et plus châtiée.
A son retour à Nédroma, il mène une vie retirée, dans la simplicité et presque dans l’anonymat, se consacrant entièrement à la dévotion, à l’aide et au secours de son prochain. Sa robuste constitution le maintient jusqu’à un âge avancé en parfaite santé et c’est brusquement qu’il s’éteint à Nédroma le 6 juin 1938.
La tradition locale attribue au Cheikh Kaddour, des faits merveilleux et même des miracles dont les personnes qui l’ont fréquenté
de près, affirment avoir été les témoins. C’est surtout son œuvre de poète qui commence à être diffusée et connue qui fait sa célébrité. Il a composé
de nombreux poèmes qui généralement doivent être chantés avec l’accompagnement d’un orchestre. Il s’exprime en dialecte nédromi mais rehaussé d’expressions littéraires. Les thèmes qu’il traite concernent l’amour, la nature, les sentiments que lui inspirent ses relations personnelles et, vers un âge plus avancé, ce sont des louanges au prophète ou des poèmes mystiques. Les plus célèbres de ses poèmes constituent le répertoire le plus apprécié de chanteurs et d’orchestres nédromis, algérois et autres : Cheikh Hadj Mohammed Ghaffour, El Hadj El Anka, Cheikh Hamada, Fadila Dziria, Khélifi Ahmed, Omar El Achab, Boudjemaâ El Ankis. Parmi ces poèmes, Meriem, Ya Layem, le printemps, le pigeon voyageur, etc. Selon son fils Abdelaziz (1) la partie mystique de son diwan, a été publiée à Oujda en 1938, peu de temps après sa mort, sous le titre :
"كنــوز الأنـهــور و الأبحور
في دييــوا ن ا لـسـر و النــور
لسيــد نــا قــدور بـن عشـور"
« Les trésors des fleuves et des Océans
Dans l’œuvre du secret et de la lumière
De notre seigneur Kaddour ben Achour ».Dernière modification par djet 7, 11 avril 2009, 19h13.
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ESSAI DE TRADUCTION (1)
L’histoire des Ouled Bouhamsa
O quelle énorme histoire si tu veux bien m’écouter
Que ce jour où à Maghnia ont fui les Ouled Bouhamsa
Le jour où l’état français a demandé des soldats
Ils se sont réunis où il faut là, le rabbin a pris des mesures
Il leur a donné un ordre plus rien ne doit rester
Plus personne pour acheter a dit le rabbin Isaac
Nos kabyles sont fous ils frappent avec des gourdins
D’être battus, nous avons peur puissent-t-ils avoir pitié de nous!
Nous déserterons la ville et nous fuirons demain
…………………………….. …………………………………
Que de rues se sont vidées même la kissaria !
Soussan, fils de malheureux ce beau-parent du rabbin
S’est enflé comme un gourbi sa tête égale à une jarre
Brahim Ettayayou Dieu lui a fait perdre l’esprit
Sa cafetière, s’étant trouée il a inondé son lit
Youssef fils de Kriâche a erré le jour et la nuit
Venu en tremblant à l’écurie y a égaré sa chéchia
Mouchi fils de M’ritakh dont je connais la belle allure
Marchait, soufflant comme la vache saharienne
……………………………. ………………………………..
Ce Salomon Chekroun qui a avalé deux cornes
Sorti, courant et désemparé s’est agité comme la pouliche
……………………………. ………………………………..
Yacoub le vieux, a dit : « Je suis éprouvé par Dieu
Je me sauve chez mes voisins une famille semoudia
…………………………….
Le jeudi 23 mai 1912, une grande émeute s’est produite à Nédroma,
contre la conscription obligatoire des Musulmans instituée par le décret
Messimy de 1908. L’administration fait appel à la troupe pour s’opposer aux manifestants. Citadins et campagnards se sont unis et ont envahi le quartier de Guénaoua où résidaient les Israélites dont beaucoup ont dû se réfugier chez leurs voisins et amis musulmans. Cheikh Kaddour compose alors un poème satirique et amusant pour décrire la peur excessive qu’ils ont éprouvée. Les orchestres de Nédroma le chantent encore dans les mariages pour égayer la soirée et plaire à leurs auditeurs.Dernière modification par djet 7, 11 avril 2009, 19h12.
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قصــة أ ولا د بو حمصــة
يـامـاأعظمهـاقصـة يـامـن تصــغى لي
يـوم أولاد بوحمصـة هـجــروا لمغنيـة
يـوم انطلبوالعسكر للـدولة الفرنسية
التمـو في المحضـر تمـة الربـي دبّـر
أعطى لهـم ح الأمـر مـاتبقـى بقيــة
مايبقىلهم حدأنفاق قال الربي إسحـاق
قبــايلنــاحمــاق يضـربــوالهرويـة
يضـربو نـا خفنــا ليس يحنوا فينـا
نخليــوا المدينـة ونهربـوا غـدويـة
................. ................
كـاذا من درب خلـى حتى القيســاريـة
سوسـان بن الزغبـي داك نسيـب الـربي
إنتفـخ قد القـربي راسو قد الطبريـة
إبراهيم الطـايايو ربي تلـف رايــو
إنتـفـب له غـلايـه روى النامــوسيـة
يوسـف ولد قـريعـش ظـل وبـات يهطــش
جاء للكـري يرعـش ودر الشــاشيـــة
................. ................
مـوشي ولد مـريطـخ نعـرفه رجل زايـخ
مــاشي و هـوينفـخ كالبقرة الصحروية
داك شلومـو شقـرون واكـل زوج قـرون
خـارج يجري مفتـون زعبـط كالمهريــة
................. ................
يعقــوب الشبــاني قال الـله بـلا ني
نهـرب عند جـرانـي قبيلـة صـمـوديـة
................. ................
Dernière modification par djet 7, 11 avril 2009, 14h28.
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أبو فراس الحمداني = Abou Firas Al hamadani (932-968)
أراكَ عصيَّ الدَّمْعِ شيمَتُكَ الصَّبْرُ
أما لِلْهَوى نَهْيٌ عليكَ و لا أمْرُ؟
بَلى، أنا مُشْتاقٌ وعنديَ لَوْعَةٌ
ولكنَّ مِثْلي لا يُذاعُ لهُ سِرُّ!
إذا اللّيلُ أَضْواني بَسَطْتُ يَدَ الهوى
وأذْلَلْتُ دمْعاً من خَلائقِهِ الكِبْرُ
تَكادُ تُضِيْءُ النارُ بين جَوانِحي
إذا هي أذْكَتْها الصَّبابَةُ والفِكْرُ
أُسِرْتُ وما صَحْبي بعُزْلٍ لَدى الوَغى،
ولا فَرَسي مُهْرٌ، ولا رَبُّهُ غُمْرُ
ولكنْ إذا حُمَّ القَضاءُ على امرئٍ
فليْسَ لَهُ بَرٌّ يَقيهِ، ولا بَحْرُ
وقال أُصَيْحابي: الفِرارُ أو الرَّدى؟
فقلتُ:هما أمرانِ، أحْلاهُما مُرُّ
ولكنّني أَمْضي لِما لا يَعيبُني،
وحَسْبُكَ من أَمْرَينِ خَيرُهما الأَسْر
سَيَذْكُرُني قومي إذا جَدَّ جِدُّهُمْ،
وفي اللّيلةِ الظَّلْماءِ يُفْتَقَدُ البَدْرُ
ونَحْنُ أُناسٌ، لا تَوَسُّطَ عندنا،
لنا الصَّدْرُ دونَ العالمينَ أو القَبْرُ
تَهونُ علينا في المعالي نُفوسُنا
ومن خَطَبَ الحَسْناءَ لم يُغْلِها المَهْرُ
أعَزُّ بَني الدُّنيا وأعْلى ذَوي العُلا،
وأكْرَمُ مَنْ فَوقَ التُّرابِ ولا فَخْرُ
Tout simplement magnifique
Dernière modification par Lezard_01, 11 avril 2009, 01h29.
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فأرى مغانم لو أشاء حويتها-------- فيصدني عنها الحيـا وتكرمـي
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Salam
un poem de Abou El Atahya...plein de bon sens
أبو العتاهية
لِدُوا للموتِ وابنُوا لِلخُرابِ
لِدُوا للموتِ وابنُوا لِلخُرابِ فكُلّكُمُ يَصِيرُ إلى تَبابِ
**********
لمنْ نبنِي ونحنُ إلى ترابِ نصِيرُ كمَا خُلِقْنَا منْ ترابِ
**********
ألا يا مَوْتُ! لم أرَ منكَ بُدّاً، أتيتَ وما تحِيفُ وما تُحَابِي
*********
كأنّكَ قد هَجَمتَ على مَشيبي، كَما هَجَمَ المَشيبُ على شَبابي
**********
أيا دُنيايَ! ما ليَ لا أراني أسُومُكِ منزِلاً ألا نبَا بِي
**********
ألا وأراكَ تَبذُلُ، يا زَماني، لِيَ الدُّنيا وتسرِعُ باستلابِي
*********
وإنَّكِ يا زمانُ لذُو صروفُ وإنَّكَ يا زمانُ لذُو انقلابِ
*********
فما لي لستُ أحلِبُ منكَ شَطراً، فأحْمَدَ منكَ عاقِبَة َ الحِلابِ
********
وما ليَ لا أُلِحّ عَلَيكَ، إلاّ بَعَثْتَ الهَمّ لي مِنْ كلّ بابِ
*********
أراكِ وإنْ طلِبْتِ بكلِّ وجْهٍ كحُلمِ النّوْمِ، أوْ ظِلِّ السّحابِ
*********
أو الأمسِ الذي ولَّى ذهَاباً وليسَ يَعودُ، أوْ لمعِ السّرابِ
*********
وهذا الخلقُ منكِ على وفاءِ وارجلُهُمْ جميعاً في الرِّكابِ
*********
وموعِدُ كلِّ ذِي عملٍ وسعيٍ بمَا أسدَى ، غداً دار الثّوَابِ
*********
نقلَّدت العِظامُ منَ البرايَا كأنّي قد أمِنْتُ مِنَ العِقاب
*********
ومَهما دُمتُ في الدّنْيا حَريصاً، فإني لا أفِيقُ إلى الصوابِ
*********
سأسألُ عنْ أمورٍ كُنْتُ فِيهَا فَما عذرِي هُنَاكَ وَمَا جوَابِي
*********
بأيّة ِ حُجّة ٍ أحْتَجّ يَوْمَ الحساب، إذا دُعيتُ إلى الحسابِ
*********
هُما أمْرانِ يُوضِحُ عَنْهُما لي كتابي، حِينَ أنْظُرُ في كتابي
*********
فَإمَّا أنْ أخَلَّدَ في نعِيْم وإمَّا أنْ أحَلَّدَ في عذابِي
*********
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salam
c'est antar ben chaddad le grandqui parle a abla
يخـبرك مـن شهد الوقيعة انني------ أغشى الوغى وأعف عند المغنم
ولقد ذكرتك والرماح نواهل--------مني وبيـض الهند تقطـر من دم
فوددت تقبيل السيـوف لانهـا------- لمعـت كبارق ثغـرك المتبـسـم
فأرى مغانم لو أشاء حويتها-------- فيصدني عنها الحيـا وتكرمـيdésolé pour la non traduction!!!!Dernière modification par naw08, 08 avril 2009, 16h59.
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Salam
toujours avec le Imam El-Chafii
الصبـر جنـة
لاَ تَـحْمِلَّـنَ لِـمَـنْ يَـمُنّ
مِـنَ الأَنَـامِ عَلَيْـكَ مِنَّــه
وَاخْتَـر لِـنَفْسِـكَ حَظَّهَــا
وَاصْبِـرْ فَـإِنَّ الصَبْـرَ جُنَّـه
مِنَنُ الرِّجَـالِ عَلَـى القُلُـوبِ
أَشَـدُّ مِـنْ وَقْـعِ الأَسِـنَّـه
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Djalal eddine erroumi
Poésie de l'amour
Dans le coeur des amants qui boivent la lie, brûlent les désirs ardents.
Dans le for intérieur des sages au coeur sombre, il y a des réfutations.
La raison dit: "Ne pose pas ici le pied, car dans l'anéantissement, il n'y a que des épines."
L'amour répond à la raison: "C'est en toi-même que se trouvent les épines."
Oh! reste silencieux, arrache l'épine de l'existence de ton coeur,
Afin de découvrir dans ta propre âme des roseraies,
Ô Sham Tabrîzî! Tu es le soleil caché dans le nuages des lettres.
Quand ton soleil s'est levé, se sont effacées les paroles.
Je suis devenu comme une prière par tant de prières que j'ai faites;
Quiconque voit mon visage me demande de prier pour lui.
Mais à tes yeux, j'ai la couleur des impies,
Car tes yeux qui tuent sans merci quand ils me voient cherchent la guerre.
Si la séparation d'avec toi me tue, je lui pardonne:
Quel prix du sang peut réclamer à celui qui le tue
Le captif mis à mort dans la guerre sainte?
Je t'ai salué, je t'ai prêté un serment d'allégeance, Tu m'as dit: "Comment es-tu?"
Je suis dans l'état du pauvre cuivre qui appelle la pierre philosophale.
Le portrait est tel que l'a fait le peintre;
Le corps blessé est tel qu'il réclame le remède.
Que tes paroles ne soient pas comme l'ombre devant le soleil!
Les poussière s'enfuient de l'ombre et cherchent un rayon de lumière.
Oh! la générosité et la bienfaisance de Shams de Tabrîz!
Le soleil de la voûte azurée lu réclame un don.
Celui à qui s'est dévoilé le mystère de l'amour,
Celui-là n'est plus, car il s'est effacé dans l'amour.
Place devant le soleil la chandelle ardente
Et vois comme son éclat disparaît devant ces lumières:
La chandelle n'existe plus, la chandelle s'est transmuée en lumière.
Il n'y a plus de signes d'elle, elle-même est devenue signe.
Il ne va de même pour du feu corporel dans la lumière de l'esprit:
Il ne reste pas feu, il devient cette flamme.
Le ruisseau court à la recherche de l'océan;
Il se perd quand il s'est noyé dans l'océan.
Tant que la recherche existe, le cherché n'est pas connu;
Quand l'objet de la recherche est atteint, cette recherche devient vaine.
Donc, tant que la recherche existe, cette quête est imparfaite.
Quant la recherche n'est plus, elle acquiert alors la suprématie.
Tout être sans amour qui cherche un turban
Est dépourvu de tête ne sont alors pour lui qu'une épine.
Comme moi, il est devenu, dans la passion qu'inspire Shams-od-Dîn,
Celui qui dans son coeur recèle tous ces secrets.
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J'aime beaucoup ces vers:
يقول أبو العتاهية:
رغيف خبز يابس تأكله في زاوية *** وكوز ماء بارد تشربه من صافية
وغرفة خاليه نفسك فيها راضية *** ومصحف تدرسه مستند لسارية
خير من السكنى بظلات القصور العالية *** من بعد هذا كله تصلى بنار الحامية
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@Louby
Pour le second vers de SOMEONE je dirais :
Et s'il renchérit en insolence alors augmente en patience
Comme un brin de musc dont la belle odeur augmente en brulant
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Invité a réponduكم منزلا في الحي يعشقه الفتى و حنينه لأول منزلApproximativment cela donnerait ça: m'excuse d'avance!!!!!
نقل فؤادك ما شئت من الهوى ما الحب إلا للحبيب الأول
"Combien de maisons adule le garçon mais c'est au premier que va son affection
Dicte à ton coeur ce que tu veux de sentiments
C'est au tout premier amoureux, que l'amour avoue son attachement"
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Invité a réponduكم منزلا في الحي يعشقه الفتى و حنينه لأول منزل
نقل فؤادك ما شئت من الهوى ما الحب إلا للحبيب الأول
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