Auteurs algeriens??

[Hich]

Depuis quelques annees deja je suis un lecteur devoue de rachid boudjedra, l'energie de ses textes, leurs fascination pour la forme et leurs penchant pour le poetique sont certainement exceptionels pour un auteur algerien.. (A part Kateb Yacine peut etre)..

Quel est votre auteur algerien prefere?

[elga_pataki]

le livre algerien qui ma le plus emu c'est l'etoile d'alger de aziz chouaki
magnifique
sinon j'aime bien les livres de yasmina khadra il ecrit tres simplemnt mais va droit au but
assia djebar c pas mal non plus voila

[morjane]

Bonjour,

Il y a de nombreux auteurs algériens que j'aime lire et parmi eux j'avais frémis et même plus j'étais tétanisé par Areski Mellal " Et maintenant ils peuvent venir" J'aime beaucoup Mouloud Feraoun avec le Fils du pauvre, jours de Kabylie et là je viens de finir il n'y a pas longtemps La Terre et le Sang
YB,, j'ai aimé ses chroniques dans "Comme il a dit lui" et aussi "l'explication", Les livres de Fellag aussi .
En poesie "le grain magique " est magique.

Salutations :icon_biggrin:

[nesma]

Il y'a les classiques ,incoutournables :mouloud mameri ,mouloud feraoun,mohamed Dib,kateb yacine (à lire nedjma ).
Parmi les contemporains ,je citerai yasmina khadra que j'apprecie beaucoup et anouar benmalek ,dont un de ses romans qui m'a le plus marqué c'est "les amants désunis"

[morjane]

Bonjour à tous,

yasmina khadra que j'apprecie beaucoup

Alors c'est parfait, je te conseille de lire cet interview très intérréssante Yasmina Khadra

Salutations :icon_biggrin:

[nesma]

Merci morjane.
J'ai eu le plaisir de lire l'interview de yasmina khadra ,toujours egale à lui même .Un auteur prometeur ,à découvrir ,pour ceux qui ne l'ont pas encore fait. :icon_smile:

[Lisebeth]

Bonjour

Voici un extrait de la nouvelle "Mon village ", tiré du livre "Jours en Kabylie" de Mouloud Feraoun. L'auteur denonce le comportement de certains Algériens entrant au pays pour les vacances.Bien que cette nouvelle ait été publiée avant 1962 , elle est encore d'actualité
Combien de maghrébins ne veulent pas rentrer au pays pour les vacances car, ils n'ont pas de belles voitures pour éblouir .?J'ai également connu un Algérien qui ne voulait pas rentrer au pays car sa femme ne lui avait pas donné d'enfants au bout deux ans de mariage.

Mon village

Lorsque les gens arrivent tout droit de Paris, descendent du taxi qu’ils ont loué pour éblouir les femmes, toutes les portent de toutes les maisons s’entre ouvrent et les regardent passer. C’est comme si le village avait des centaines de yeux ou s’il était transformé lui-même en un œil gigantesque qui vous lorgne narquoisement de ses mille facettes
-Mais, ruelles, vous les trouvez étroites et sales ?
Je n’ai pas besoin de m’en cacher. Je vous ai vu tout petits et bien contents malpropres [….] Savez-vous comment, je vous imagine place de l’Etoile ? A peu près comme vous voyez ce petit chat craintif quand, il traverse votre djemmä remplie de garnements. Votre gourbi est trop petit ? Vous oubliez qu’il est à vous , plein de toutes présences passées, plein de votre nom, de vos anciens espoirs témoins de vos rêves naïfs

Cordialement

[kenya]

salut


Histoire de ma vie de Fadhma Aïth Mansour Amrouche
(préfaces de vincent monteil et de kateb Yacine)

Ce livre est le récit d'une vie, "une simple vie, écrite avec limpidité par une grande dame kabyle, [...] où l'on retrouve les travaux et les jours, les naissances, les morts, le froid cruel, la faim, la misère, l'exil, la dureté de coeur, les moeurs brutales d'un pays rude où les malédictions, les meurtres, les vendettas étaient monnaie courante..."


Kabyle, chrétienne, femme et, surtout poète, Fadhma Amrouche a vécue l'exil toute sa vie : dès sa naissance en 1883, dans son propre pays, l'Algérie, puis pendant quarante années en Tunisie, enfin en Bretagne jusqu'à sa mort en 1967. Dans ce livre magnifique, elle raconte sa vie de femme et le destin des Kabyles, "tribu plurielle et pourtant singulière, exposée à tous les courants et pourtant irréductible, où s'affrontent sans cesse l'Orient et l'Occident, l'Algérie et la France, la Croix et le Croissant, l'Arabe et le Berbèe, la montagne et le Saraha, le Maghreb et l'Afrique...".

[nesma]

"LOIN DE MEDINE" de ASSIA DJEBAR

Dans ce livre et à travers un ensemble de recits ,Assia Djebar a tente avec beaucoup de talents de ressusciter de multiples destinés de femmes qui ont marqué leur temps ,à l'aube de l'Islam .

Pour vous presenter ce livre ,je n'ai pas trouvé mieux que la preface de mohamed Dib dans laquelle il ecrit :

"Sitôt reçu Loin de Medine , ce grand livre si beau à commencer par le titre ,je me suis plongé dans sa lecture sans reprendre haleine avant la fin .Vous êtes allée là plus loin que jamais ,et surtout plus loin que nous tous,vous avez atteint et touché notre horizon à tous ,cet horizon sous lequel se profile tout ce qui fait ce que nous sommes .Et que cela ait eté accompli à travers ces figures de l'aube que furent les femmes de l'Islam naissant ,ce n'est que justice et n'en est que plus beau .Tandis que les hommes d'alors grands ou moins grands ,se dépensaient dans le sens de l'expansion ,les femmes restaient ancrées au coeur de la révélation qu'elles couvaient de leur tendresse .
Puissent les hommes se rappeler ,en lisant votre livre ,qu'ils sont d'abords les fruits de ces femmes "

Mohamed Dib à Assia Djebar
(03/06/91)

[Stanislas]

Bonsoir

A vous lire, on s'imagine que les auteurs algeriens ne pratique que la langue de Moliére.

[kenya]

Du tout, mais je ne lis que la langue de molière en ce qui me concerne donc mon choix est restreint!!

[morjane]

Bonjour à tous,

J'ai aimée lire " l'Algérie des deux rives." Je l'avais acheté l'année dernière. C'est un livre qui regroupe des auteurs Français et Algériens et cela m'a permis de relire Arezki Mellal que j'avais eu tant de bonheur à lire , Il y a aussi Amin Zaouï que j'ai mis du temps à apprécier . Boualem Sansal aussi, de lui j'avais lus 'l'Enfant fou de l'arbre creux". Ce sont des petites nouvelles et cela m'a permis de découvrir des auteurs ( français) que je ne connaissais pas.

Salutations :smile:

[Sabiha]

A vous lire, on s'imagine que les auteurs algeriens ne pratique que la langue de Moliére.

Peux tu alors nous faire connaître des auteurs algériens qui écrivent en arabe?

Je n'en connais pas vraiment , mis à part Ahlem Mostaganmi.

[Néris]

Auteurs Algériens !

Pour ceux qui ont suivis leur scolarité en Algérie au CEM (collége) et au Lycée....ils doivent se rappeler un peu quand même quelques auteurs et ecrivains algeriens tels que : Mohamed Dib,mouloud feraoun,el emir abdelkader et j'en passe...

Pour simplifier je vous nai trouvé ceci:

Les écrivains algériens peuvent se regrouper de diverses façons, mais les groupes chronologiques suivants se distinguent :

Ecrivains algériens d'origine non-européenne considérés comme classiques :

Jean Amrouche, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Mohammed Dib, Kateb Yacine, Mostefa Lacheraf ...

Ecrivains algériens d'origine européenne engagés dans le combat jusqu'en 1962 et restés après l'indépendance :
Jean Sénac, Anna Greki, Jean Pélégri ...

Les nouveaux écrivains algériens :
Assia Djebar, Djamal Amrani, Rachid Boudjedra, Tahar Djaout, Rachid Mimouni, Yamina Mechakra, Rabah Belamri, Malika Mokeddem, Boualem Sansal, ...

La seconde génération résidant en Algérie ou à l'etranger :
Mehdi Charef, Ahmed Kalouaz, Azouz Begag, ...
Les écrivains algériens mixtes (dont un parent n'est pas d'origine algérienne):
Leïla Sebar, Nina Bouraoui, Leïla Rezzoug, Leïla Zhour,...
Les écrivains non-algériens qui ont écrit sur l'Algérie :
Benjamin Stora,...


«Est écrivain algérien, tout écrivain ayant définitivement opté pour la nation algérienne.»
Jean Sénac alias Yahia El Ouahrani, 1957

[Stanislas]

Désolé, mais je ne saurais vous citer un auteur algérien de la littérature arabophone ni en tamazight